Compiègne, le 13 août 1833

 

J'ai appris avec bien du plaisir, Mon Cher Comte,  votre admission dans l'armée française, et je vous prie de me compter parmi ceux que se sont le plus sincèrement réjouis de vous voir entrer dans nos rangs : Français de cœur, il ne vous manquait que de l'être de droit ; aussi je ne doute pas que vous ne saisissiez toutes les occasions de servir utilement votre nouvelle patrie.


Si le maréchal Gérard ne vous employait pas activement pendant le mois de septembre, je serais charmé qu'une visite au camp de Compiègne vous fournit l'occasion de faire connaissance avec quelques-uns de vos nouveaux camarades, et pour ma part, vous savez tout le plaisir que j'aurais à vous y voir.


Ferdinand Philippe D'Orléans


P.S. : Permettez-moi de vous demander de me rappeler au souvenir de la Comtesse Walewska.