Monsieur le Comte,

 

Quoique aucune communication officielle ne me soit encore parvenue de l'insigne faveur dont le Prine Louis Napoléon a daigné m'honorer, j'aurais [...] manqué au devoir de la reconnaissance si j'avais différé plus longtemps à la lui témoigner et si j'avais ajourné encore mes remerciements envers Votre Excellence pour la part qu'Elle a bien voulu y prendre.

Vous trouverez ci-joint, Monsieur le Comte, la lettre que j'adresse au Prince. Dans le cas que vous la jugiez convenable, je prie cotre Excellence de l'expédier à sa destination et de croire à l'assurance de ma plus haute considération.

Palerme, le 2 octobre 1850

Le Prince de Satriano

Mille pardons si je prends la liberté de prier V. E. de vouloir bien faire arriver le paquet à Rome à M. de Rayneval