Mon cher Walewski,
en vous priant de ne pas oublier mon passeport je vous prie de viser aussi celui de mon valet de chambre pour l’Allemagne et l’Italie et d’y faire rajouter le visa de l’Autriche seulement. Il y a des moments où il pourra être commode de nous soustraire à une ennuyeuse curiosité et alors le passeport de mon domestique pourra m’être utile. Ce n’est pas pour une autre raison car je voyage uniquement pour mon plaisir et non pour de la politique. Adieu recevez toutes mes amitiés.
A. Thiers
17 Avril 1852