Monsieur le Comte,
Quand on est malheureux, on sent très vivement, trop même quelquefois.
Je dois dire que mon fils Gabriel, votre jeune attaché, a toujours exprimé pour vous les sentiments les plus dévoués, les plus véritables, jusqu'à ses derniers moments. Il avait pour vous et la Comtesse Walewska le plus respectueux attachement.
Si vous voulez bien accepter ce qui peut vous le rappeler, c'est une satisfaction pour sa mémoire. Je puis dire que je suis heureux de remplir ainsi ses intentions.
Recevez, Monsieur le Comte, l'assurance de ma haute considération.
Le comte d’Arjuzon
le 12 Janvier 1860