[En tête : Consulat de France en Guipuzcoa et Navarre]

Monsieur le Comte,
Je n'ai pu sans de vifs regrets apprendre l'éloignement de votre Excellence du Ministère des Affaires Etrangères et c'est pour moi un besoin de le lui exprimer en même temps que ma profonde gratitude pour la bienveillance dont elle a bien voulu m'honorer. J'en conserverai toujours un précieux souvenir.
Veuillez, Monsieur le Comte, en recevoir l'assurance avec celle de ma respectueuse et bien haute considération.
Votre bien humble serviteur.
Petit de Meurville

Saint Sébastien, le 13 janvier 1860