Soultz, Haut-Rhin, le 30 novembre 1860

 

 

Monsieur le Comte,

Je veux vous dire que j'ai été bien heureux de votre nomination, non seulement pour vous mais encore pour notre pauvre France si tiraillée depuis deux ans. L'Empereur en s'entourant d'hommes d'état d'une honorabilité politique incontestable, prend l'engagement vis à vis du pays de suivre des avis qu'il a malheureusement pour nous négligés à une autre époque.

En vous priant d'offrir à Madame la Comtesse mes félicitations  bien sincères je vous prie d'agréer l'expression de tout mon dévouement.