Paris février 1863

 

Mon cher Comte,

J'ai su au conseil de mercredi que vous souffriez d'un gros rhume et je n'ai pas été vous voir parce que de mon côté j'ai été cloué chez moi par une grippe atroce qui diminue quelque peu.

Je voudrais donc aller vous visiter aujourd'hui.

Mais ayez la bonté de me faire dire si vous pouvez me recevoir tantôt vers 4 heures. Ce sera la visite d'un invalide à un convalescent.

Agréez mon cher Comte l'expression de mes sentiments dévoués.