Paris, le 20 juillet 1863

 

Mon Cher Comte,

Je voudrais bien aller vous voir jeudi prochain à Etiolles. Mais y serez-vous ? Un mot de réponse me dira si je puis vous rencontrer. J'ai grande envie de partir pour la Normandie au commencement d'août, car l'ennui me prend ici, et je n'y entends que des choses auxquelles j'ai peu de goût ou que je comprends assez peu.

J'entends dire de tous côtés que vous acceptez l'Ambassade d'Angleterre. Pourquoi donc vous éloigner si vite ? Du reste nous causerons de tout cela, si vous le permettez, quand j'irai vous serrez la main et vous exprimer personnellement tous mes sentiments les plus dévoués.