Vichy, 1er août 1863

 

 

Monsieur le Comte,

J'ai été pris au mois de juillet de si vives douleurs de foie, suite des fièvres de Grèce et d'Afrique, que j'ai du me rendre bien vite à Vichy. J'y suis depuis quelques jours et m'en applaudis mais j'apprends par Monsieur de Vallières que vous avez été vous-même très souffrant et que vous êtes mieux. Excusez donc un malade qui n'a pu aller savoir des nouvelles d'un autre malade. Dès mon retour à Paris, une première visite sera pour Etiolles ; j'en veux surtout à la maladie qui m'a pris ; parce qu'elle m'a empêché d'aller vous serrer la main. Cette pensée me poursuit, vous la savez sincère, et mon billet n'a d'autre but que de vous le dire.

Je mets mes respects aux pieds de la Comtesse et je vous prie de croire à mes entiments les plus affectueux et les plus dévoués.