Paris, 7 févier 1865

 

Mon Cher Comte,

Merci mille fois de la peine que vous vous êtes donnée. Je suis bien contente que votre recommandation soit arrivée à temps car la lettre aurait été  d'un effet  déplorable.

Je pars vendredi et je laisse ma soeur bien à découvert et en but à la vengeance d'une société qui ne lui pardonne pas d'avoir par amitié pour moi été secourable à mon beau-fils ! Si l'occasion se présente veuillez ne pas l'oublier et lui être secourable au cas échéant, je vous en serai tout particulièrement reconnaissante.

Voici la lettre de Monsieur de la Guerronnière, j'aurais aimé la garder comme autographe, mais je suis esclave de la consigne.

A revoir à jeudi chez vous à dîner ! Recevez ici je vous prie avec mes sincères remerciements la nouvelle assurance de mes sentiments de bien sincère attachement.