Monsieur,

C’est avec bien grand regret que je ne puis accepter votre aimable invitation pour lundi prochain.

Un devoir de famille dont je ne puis me dégager me prive de ce plaisir et je suis d’autant plus contrarié que j’avais déjà bien des excuses à vous demander pour mon retard à vous répondre. Je vous ai dit peut être que j’avais pour le premier avril des travaux assez importants que j’avais promis d’achever et quoique je n’aie pas perdu un moment il m’a été impossible d’arriver au terme fixé ; j’ai été obligé de demander un délai de quelques jours.

Cela vous explique, monsieur, comme je n’ai pas encore trouvé toute une journée, pour lire tranquillement et à tête reposée l’ouvrage que vous avez bien voulu me confier. Daignez me faire encore crédit de quelques jours seulement et je serai tout à vous.

Agréez, monsieur, l’expression de ma considération la plus distinguée et de mon bien sincère et affectueux dévouement.