23 Février [1856]

Mon cher Walewski,

Je vous prie d'écrire à Persigny que l'affaire des principautés n'est point aussi grave qu'il le pense, surtout en ce qui regarde nos relations avec l'Angleterre. Nous avons émis un vœux et une opinion mais en la subordonnant au désir librement exprimé du divan de Moldavie et de Valachie.

L'expression de ce désir règlera donc notre ligne de conduite.

Seulement nous voudrions que l'Angleterre nous aidât à empêcher qu'on ne faussât le libre suffrage des habitants des principautés car on écrit de... que tout se prépare pour empêcher la liberté de vote.

Croyez mon cher Walewski à ma sincère amitié

Napoléon