Compiègne, le 2 octobre

Mon cher Walewski,

Comme la surprise destinée à l'Impératrice doit être ménagée de manière à lui faire plaisir, je dois vous déclarer que connaissant ses goûts toute représentation pour sa fête qui aurait lieu par des artistes sur le vrai théâtre de Compiègne lui serait souverainement désagréable, ainsi il ne faut pas y penser. Dans l'état de choses je désire ne pas donner suite pour le moment ni au rapport sur les titres, ni au projet sur le domaine extraordinaire.

Nous attendrons pour ces deux mesures de meilleurs temps.

Croyez à ma sincère amitié.

Napoléon