Alger, 6 mai 1865

 

 

Mon cher Général,

J'ai reçu une réclamation des Indigènes habitant l'annexe de la Commune de Oued Laleng, qui ont eu leurs moissons brûlées par des flammèches échappées, dit-on, d'une locomotive du chemin de fer. Cette population de plaint également d'avoir été frustrée de ses droits dans la répartition qui a été faite des eaux d'irrigation. Comme je désire que mon voyage serve à rendre justice à ceux qui ont le droit de l'attendre de mon gouvernement je vous prie de me faire savoir, si les réclamations que je viens de vous signaler sont fondées, et dans ce cas comment on pourrait y faire droit. Recevez, mon cher Général, l'assurance de mes sentiments d'amitié.

Napoléon