17 février

 

Mon cher Magne,

 

L'affaire Baylen me parait accrochée, mais on m'assure qu'il y a deux receveurs dont l'époque de retraite est passée et qui s'attendent tous les deux à être remerciés ; ce sont Messieurs Montruffet et Delarue ; je tiens même de bonne source que ce dernier est disposé à se retirer.

Je viens donc vous prier mon cher Magne d'examiner cette situation ; le moment serait favorable car j'ai dîné hier aux Tuileries et j'ai eu avec l'Empereur un assez long entretien dont j'ai lieu d'induire qu'il saisirait volontiers l'occasion de m'être agréable.

 

Mille amitiés de tout coeur.

A. Walewski