12 rue des Champs Elysées

18 avril

Cher Comte,

Vous avez bien voulu me permettre de vous importuner quelque fois ? Un quart d'heure par année, ce n'est pas trop, pour une aussi vieille amitié que la mienne. N'étant à Paris que pour quelques jours, je viens donc vous demander quelques moments d'entrevue, nullement pour affaires, et si je pouvais, en même temps être reçue par la Comtesse Walewska, j'en serais doublement reconnaissante.

Veuillez agréer, Cher Comte, l'expression de tous mes sentiments bien sincères et dévoués.