Votre lettre a confirmé tout ce que je savais déjà sur l'amour que vous portez à vos enfants. Je ne reviendrai plus sur le passé si ce n'est pour en tirer de meilleurs pronostiques pour l'avenir. Quant à la proposition que vous faîtes de vous absenter pendant les couches de Caroline j'y répondrai en disant que les seules raisons qui m'ont engagées et qui m'engagent encore à rester pour cette crise en Angleterre sont d'abord le grand bonheur qu'il y a pour une fille d'être dans ces moments là auprès de sa mère, et secondement le plaisir que j'ai cru vous faire en amenant votre fille auprès de vous pour ce temps.

D'après cela vous voyez donc que votre proposition est complètement inadmissible.

Je n'hésite pas même à ajouter que si vous voulez y persister j'aimerais beaucoup mieux que Caroline fit ses couches à Paris que chez vous sans vous.

J'attends donc encore un mot de réponse à ce sujet et j'espère que toute cette correspondance finie n'aura en rien changé les sentiments réciproques qui existaient entre nous.