Vous allez partir, Mademoiselle, et j'ai si mal pris mon temps hier que je n'ai pu vous rencontrer au foyer de la Comédie pour vous adresser mes adieux. Revenez-nous vite, je ne serai pas le dernier cette fois à vous en remercier car avec vous s'exilent nos plus charmants souvenirs.

Pardonnez-moi les mauvais vers que je vous ai adressés, vous en dites d'admirables, cela fait compensation. Croyez-moi votre bien dévoué et affectionné :

R. de Beauvoir

27 juin 1850