Paris, le 9 novembre 1863

Mon cher Alexandre,

Tu as très bien fait de ne pas tirer sur moi. Souviens-toi bien qu'on ne tire jamais sur qui que ce soit à moins d'y être spécialement autorisé.

Je prie Monsieur Bentivoglio de te faire parvenir le plus promptement possible la somme de mille trois cents francs et une fois de retour à Smyrne Monsieur Bentivoglio te remettra comme par le passé tes deux cent cinquante francs par mois.

Tu sais sans doute déjà qu'il épouse Mademoiselle d'Ornano petite nièce du Maréchal et pupille de mon frère Rodolphe auquel, soit dit par parenthèse, tu as très bien fait d'écrire, car il se montre sans cesse plein d'intérêts pour toi.

Adieu je t'embrasse de tout coeur.

Avec toutes les amitiés du secrétaire.