25 juillet 1865 ?
Villa Irène

Mon cher Alexandre,

J'ai reçu ton petit mot. J'ai vu Monsieur des Essarts qui m'a donné de tes nouvelles.

Je ne doute pas que tu ne te tires très bien de ton intérim, et que ce ne soit pour toi une bonne note. Nous pourrons bientôt songer à un consulat ; d'avance il faudrait arrêter ton avenir car il n'y a rien qui se ressemble moins que consulat et consulat.

Nous comptons rester ici jusqu'au mois de septembre après nous retournerons à St Germain ou à Paris.

Es tu content de ton placement ?

Ma femme et mes enfants t'envoient mille tendresses.

Je t'embrasse de tout coeur.

 

P.S. : Sans te gêner beaucoup tu pourrais m'écrire un peu plus souvent. Une fois par mois est-ce trop ? Mais longuement ; donne-moi tes ... sur toutes choses, en un mot ... avec moi.

Adieu