le 5 janvier 1860

 

 

Combien je suis triste ma chère Marie du refus de Mr Walewski d'aller demeurer à mon hôtel, s'il voyait la peine que j'en ai, il agirait autrement.

Votre mari se base sur des idées de retraite, de repos que je ne puis admettre. Allez-vous vous enterrer à Etiolles avec le temps qu'il fait et ce qui est plus mal à vous deux, voulez vous nous priver du plaisir de vous voir souvent. Je ne puis croire que vous ayez sous la main un hôtel à Paris c'est donc un mauvais sentiment d'orgueil qui empêche votre mari d'accepter un léger service de ma part ce qui me fait bien bien de la peine, et croyez que j'en ai déjà bien assez sans en ajouter d'autres.

Je vous embrasse bien tendrement votre affectionnée amie.