12 octobre 1868

 

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Chère Madame Walewska,

Ainsi que je vous l'ai écrit je me mets entièrement à votre disposition pour tout ce que vous jugerez utile à vos intérêts et à ceux de vos enfants, et j'occuperai tel rôle que vous jugerez compatible avec la tutelle qui vous appartient d'après la loi.

Je ne puis encore vous donner de conseils concernant Orx. Je crois que Monsieur Walewski considérait cette vaste propriété comme une charge du moment, malgré ses éventualités brillantes. Il aurait voulu pouvoir s'en défaire à de bonnes conditions. C'est une idée qui pourra être suivie mais sans rien précipiter et après avoir étudié les chances diverses. Dans tous les cas il ne faut rien faire sans l'Empereur ; c'est bien votre intention.

Tous vos amis ne sauraient trop vous recommander de soigner votre santé ; vos enfants y ont droit.

Recevez Madame et Chère Comtesse l'assurance de mon affectueux dévouement.