lundi 5 (octobre 1868)

Mon Cher Monsieur Magne,

Je suis malade et ne puis vous écrire ! Il me tarde bien de vous revoir, je compterai sur vous comme je comptais sur mon cher mari, et j'aurai dans l'intérêt de mes enfants à faire appel à toute votre bonne amitié ! Je suis profondément malheureuse !! Nous avons tout perdu en perdant ce grand coeur ! Qui était tellement bon pour tous ! Aussi tous ceux qu'il aimait me sont devenus doublement chers et j'ai besoin de me sentir entourée de leurs affections !

Croyez Mon Cher Monsieur Magne à toutes celles que j'aurai pour vous toute ma vie.

P.S. ... votre femme de toute sa sympathie pour nous !