Mon Cher Monsieur Magne,

Voici la lettre pour l'Empereur est-elle comme vous le désirez ? J'ai oublié de vous parler de la joie du Comte de Bourqueney le père et de l'oncle, du changement de Monsieur de Saint Simon.

J'ai été désolée ce matin de vous avoir vu si peu n'oubliez pas Benoît Champy, je vous en prie. C'est très important je vous assure, dites-le à l'Empereur, il est très aigre et blessé. Voilà deux ans qu'il attend, le malheureux il mérite le Sénat ! Mille tendresses.