Contenu | En 1738, à la sortie de la messe dans la paroisse d'Outre-Rhône, le recteur de l'hôpital a fait clamer sur la place des criées publiques que tous les habitants lui devaient un droit de soufferte pour l'hommage de fief lige de Dorénaz. Or, les habitants estimèrent qu'ils n'avaient pas à payer les souffertes en plus des lodz et ventes et posèrent réclamation. La transmission de la ligesse par l'hérédité est donc précisée, et par conséquent le droit de soufferte ; en outre, quiconque réside une année entière ou par intermittances trois années consécutives est considéré comme lige de l'hôpital. Les gens de Dorénaz se reconnaissent hommes liges et juridictionnaires de l'hôpital Saint-Jacques et veulent de payer les lodz et ventes et prêter l'hommage lige selon les formes anciennes attestées par les chartes de l'hôpital ; ils sont d'accord que les non liges dussent payer une soufferte, mais refusent, en tant qu'hommes liges ayant prêter l'hommage, d'être soumis à cet impôt ; l'obligation des biens meubles et immeubles doit se faire sur le mode de la sentence de 1587. |
Index des personnes | Odet, Carolus, chanoine de Saint-Maurice et recteur de l'hôpital Saint-Jacques ; Nenda, Petrus, habitant d'Outre-Rhône ; Replan, Antonius, habitant d'Outre-Rhône ; Zenruffinen, Joanne Franciscus, gouverneur de Saint-Maurice ; Perron, Mauritius ; Paccolat, Joannes Franciscus ; Lombard, Sigismond ; Paccolat, Gasparus ; Sergiaux, Sigismond ; Saillen, Petrus, métral de Rosel ; Quartery, Petrus ; Maret, Joannes Georgius, curé d'Outre-Rhône ; Terra, Petrus, bourgeois de Saint-Maurice ; Fontani, Carolus, bourgeois de Saint-Maurice |