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TIROIR 17 PAQUET QUATRIÈME

Titres concernants les 12 muids de froment dus autresfois à l'Abbaye par la bourgeoisie

17/4/A1
Muids de froment
Original
1238

La bourgeoisie devant 8 muids de froment à l'Abbaye et 4 autres à l'hôpital, il s'étoit élevé des difficultés sur la manière et le tems de les payer. Il fut réglé par accord que ces graines se payeroient avant le Carême, qu'à défaut de cela, la bourgeoisie supporteroit la perte qu'en supporteroit l'Abbaye.

On joint audit original une copie par vidimus de l'évêque de Sion de l'an 1273.

Voir aussi :
Liber Agaunensis, fol. 9v
Charléty, p. 165

1 document coté :
CHA 17/4A/1

 

17/4/A8
Muids de froment
Original
1303

On voit, par un vieux compte des sindics de Saint-Maurice, qu'ils payoient en ce tems-là anuellement à l'Abbaye 7 muids 4 coupes froment, et à l'hôpital 3 muids 6 coupes.

1332

La bourgeoisie représente au comte Aimon [Aimon le Pacifique] qu'elle est accablée de beaucoup de dépenses et d'œuvres comunes et surtout de payer annuellement 11 muids froment de cense anuelle à l'Abbaye et obtient par ce moyen de ce prince, aux dépends de l'Abbaye, le pouvoir d'infeuder les communs jusqu'à La Balma [La Balmaz], pour pouvoir subvenir à ses besoins.

N. B. Ces communs appartenoient à l'Abbaye : vide supra art. 1, N° 2 [17/1/2] et 4 [17/1/4].

1 document coté :
CHA 17/4A/8

 

17/4/A2
Muids de froment
Original
1415

Les sindics de Saint-Maurice demendent terme à l'Abbaye pour le payement de 8 muids froment restants à payer de 11 muids échuts pour l'année précédente 1414, promettants lesdits sindics par leur serment de payer lesdits 8 muids restants avec les dommages à la prochaine Saint-Jean-Baptiste.

1 document coté :
CHA 17/4A/2

 

17/4/A3
Muids de froment
Original
1416

Les mêmes sindics reconnoissent devoir à l'Abbaye 7 muids froment en décharge de onze dus annuellement par la bourgeoisie, et cela pour l'année 1415.

1 document coté :
CHA 17/4A/3

 

17/4/A4
Muids de froment
Original
1417

La bourgeoisie ayant refusé de payer lesdits 11 muids froment à l'Abbaye, il y eut un procès devant le conseil du duc Amédé [Amédée VIII], qui condamna ladite bourgeoisie à payer les 10 muids restants pour l'anée dernière et à payer à l'avenir chaque année ladite cense de onze muids.

N. B. L'Abbaye se fondoit dans ce procès sur l'acte de 1332 rapporté ci-dessus et qui est rappellé dans cette sentence.

1 document coté :
CHA 17/4A/4

 

17/4/A5
Muids de froment
Original
1418

Les sindics de Saint-Maurice confessent devoir à l'Abbaye 5 muids froment en décharge, soit déduction de 11 muids froment qu'ils confessent que la bourgeoisie doit anuellement à l'Abbaye.

Voir aussi Liber Agaunensis, fol. 10v

1 document coté :
CHA 17/4A/5

 

17/4/A6
Muids de froment
Original
1531

Y ayant en cette année quelque difficulté pour le payement de ces 11 muids froment, on examina juridiquement plusieurs témoins qui tous déposèrent que l'Abbaye étoit en possession d'exiger et de percevoir anuellement ladite quantité de graines.

1 document coté :
CHA 17/4A/6

 

<page 324>

17/4/A7
Muids de froment
Original avec 2 copies
1532

Malgré le possessoir où étoit l'Abbaye au sujet des 11 muids froment en question et la sentence du conseil du duc de Savoye [Amédée VIII, duc de Savoie] (1417, supra N° 4 [17/4/A4]), la bourgeoisie ne laissoit pas de lui contester cette rente, alléguant que la bourgeoisie ignoroit sur quel fond et où cette rente étoit assurée, que depuis ladite sentence ducale ,les revenus de la bourgeoisie sur le vanel et la soutte étoient infiniment diminués et qu'ainsi, elle n'étoit plus en état de payer lesdits 11 muids. Les deux parties convinrent d'un compromis absolut en la persone de Monseigneur l'évêque de Sion [Adrien I de Riedmatten] et de divers autres seigneurs ecclésiastiques et séculiers, lesquels prononcèrent :

1° que les sindics de Saint-Maurice devoient payer à l'Abbaye toutes les rentes arréragées qu'il pouvoit y avoir ;

2° que la bourgeoisie seroit obligée de reconoître en faveur de l'Abbaye lui devoir 2 muids de froment, mesure de Saint-Maurice, de rente annuelle, payables à la saint Martin à perpétuité, et d'assigner cette rente sur quelque fief ou fond suffisant ;

3° qu'il seroit libre à ladite bourgeoisie de se rédimer des autres neuf muids de froment, chacun pour la somme de 160 florins, en en payant en attendant la juste cense.

Le 21. juin ; notaire : Pierre Richardi.

N. B. On ne voit aucune preuve que la bourgeoisie aye jamais rédimé les 9 muids froment dont on vient de parler. Quand aux 2 autres muids, on va voir dans l'article suivant que la bourgeoisie les a payé jusqu'en 1684 et la raison pourquoi elle a cessé de le faire.

1 document coté :
CHA 17/4A/7

 

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