Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice image de texte ancien
La Fondation
Archives de l'Abbaye
Fonds d'archives
Rechercher
Inventaires
Thésaurus
Edition de sources
Publications
Plan du site
Liens

 

TIROIR 18 PAQUET 2

Droit de four

1014

Rodolph 3 [Rodolphe III], roy de Bourgogne, par sa charte donne ou restitué à l'Abbaye, entre autres choses le four avec les moulins rière Saint-Maurice.

Voir aussi Liber Agaunensis, fol. 8

1368

On a cotté cy-dessus (art. Prébende, avant le N° 1 [17/5/1]) un acte authentique d'inventaire où il est dit "Panis qui decoquitur infra dictum monasterium", ce qui prouve l'existence du four de l'Abbaye.

1618

On a aussi cotté au même art. N° 1 [17/5/1] un acte des usages de l'Abbaye dressé en cette année, où il est dit: "Quod frumentum sive panis inde conficiendus coquitur in furno domus abbatialis".

1693

MM. de Saint-Maurice se sont plaint plusieurs fois devant le souverain contre l'Abbaye de ce que le feu avoit prit dans son four en cette année.
Vide infra.


Enfin, il n'est pas croyable qu'une abbaye aussi illustre que celle de Saint-Maurice, qui a existé avant ce bourg, qui dans les anciens tems étoit composée d'un si grand nombre de religieux, aye jamais été sans un four particulier et on ne doute pas que si on fouilloit dans les anciens livres de comptes et autres monumens, on n'y en trouvât nombre de preuves, outre la tradition qui en est constante, en sorte que, quoiqu'il soit dit dans les franchises du bourg de Saint-Maurice que persone hors le comte de Savoye [Savoie] n'y doit avoir des fours, cela ne peut s'entendre à l'exclusion même de l'Abbaye.

18/2/1
Droit de four

Voyés cotté ici N° 1 un papier contenant les susdites preuves avec une copie légale des franchises du bourg de Saint-Maurice de 1317, où le comte de Savoye [Savoie] s'attribue aussi les langues des bœufs et vaches qui se tuent dans la boucherie et où sont désignés les confins desdites franchises.

<page 338>

Droit de se servir du bois de l'isle d'Epinassey, soit du Bois-Noir

850

Leon 4 [Léon IV], dans sa bulle accordée à la prière d'Arnolph, roi de France, assure à l'Abbaye, entre autres choses, toute la forêt d'Epinassey avec ses dépendances, pour la cuisine des frères.

Voir aussi Privilèges des papes ante N° 3 [2/1/3]

2 documents cotés :
CHA 18/2/1~01
CHA 18/2/1~02

 

18/2/2
Droit sur le Bois-Noir
Litt. A.
Copie légale
1178

Humbert, comte de Savoye [Humbert III le Saint], restitua à l'Abbaye par traitté les communs de Saint-Maurice : et pascua villæ Sancti Mauritii [Saint-Maurice], sicut tempore patris sui tenuerat, ecclesia in pace retineret.

N. B. Ce traitté contient d'autres clauses touchant les autres droits de l'Abbaye rière Bagnes, Ollon et Vouvry.

Voir aussi Liber Agaunensis, fol. 146

1259

Alexandre 4 [Alexandre IV], prenant sous la protection du Saint-Siège l'Abbaye et tous ses biens, y comprend expressément : decimas, terras, usagia et nemora quæ in territorio dictæ villæ Sancti Mauritii [Saint-Maurice] obtinetis.

1280

En cette année, il fut authentiquement jugé que les pâturages et bois depuis le vieux torrent de la Marre en bas étoient du vrai domaine de l'Abbaye, etc.

Voir aussi Généralité de dîme, N° 2 [17/1/2]

1332

Il est vrai qu'en cette anée, le comte Aimon [Aimon le Pacifique] permit à la bourgeoisie d'infeuder les communs (vide supra, Oeuvres communes, N° 2 [17/6/2]), mais outre que ce privilège a été accordé par surprise et à l'insu de l'Abbaye, ledit comte n'y a jamais deffendu à l'Abbaye de profiter de ces communs pendant qu'ils ne seroient pas abbergés, or le Bois-Noir n'est pas abbergé; il est encore en commun, servant pour le pâturage de chaque bourgeois et fournissant du bois pour le four commun.

1687

En cette année, MM. les Bourgeois ont avoué que l'Abbaye et l'hôpital jouissoient des biens communs "comminium bonorum participes" (vide supra, Droit de souste, N° 1 litt. A [18/1/1]). Or le Bois-Noir est un bien commun, comme on vient de le dire.

1741

Malgré tous ces titres, la bourgeoisie, crainte d'omettre aucune chicane, centesta à l'Abbaye en cette année le droit de prendre du bois au Bois-Noir pour l'usage de son four, mais cette conteste finit par la sentence souveraine [18/3/34] portés en cette même année, laquelle déclare, art. 14, que ledit droit appartient à l'Abbaye.

Litt.B

Voyés sur cet article et sur les précédents l'information faite par Monseigneur l'abbé Claret [Jean Joseph Claret] et cottée ici sous le N° 2, litt. B.

2 documents cotés :
CHA 18/2/2~A
CHA 18/2/2~B

 

<page 339>

Laods et cens feudaux

18/2/3
Laods et cens
Litt. A.
Copie

La bourgeoisie n'a jamais absolument contesté juridiquement les laods et cens qu'elle devoit à l'Abbaye, mais elle trouvoit toujour des prétextes pour en différer le payement, en sorte que Monseigneur l'abbé Claret [Jean Joseph Claret] fut obligé d'en porter ses plaintes devant la souveraine commission, établie en 1741, demandant que ladit bourgeoisie fût obligée de lui payer les laods arréragés pour plusieurs anciens acquis par elle faits, et cela à teneur d'une sentence souveraine portée en 1694, par laquelle l'Abbaye elle-même fut obligée de payer pour ses acquis du fief de ladite bourgeoisie,outre le laod ordinaire, ou le tot quot, ou de composer avec elle, ou de donner l'homme vivant et mourrant, ou de payer un nouveau laod chaque 30e année. Voyés copie de cette sentence cottée ici N° 3.

C'est à quoi la sentence souveraine de 1741 obligea ladite bourgeoisie, N° 12.

Litt. B

En suitte de ladite décision, l'Abbaye dressa d'abord le compte des laods et cens qu'elle croyoit lui être dus par la bourgeoisie en général, lequel, après plusieurs exceptions et altercations dans les anées 1742 et 1743, fut enfin réglé et fixé le 8 décembre 1743 par Monseigneur l'évêque et son Excellence Monseigneur le grand baillif à 70 pistoles, laquelle somme, sauf 60 florins qui se trouvèrent de trop par erreur, fut payée à l'Abbaye le 6 février 1744.

Voyés divers projets de ce compte, celui sur lequel se fit la susdite modération acceptée de part et d'autre avec les copies d'une lettre de l'abbé à son Excellence le grand baillif du 4 juillet 1743 et de la quittance livrée à la bourgeoisie cottés ici N° 3 Litt B.

10 documents cotés :
CHA 18/2/3~A
CHA 18/2/3~B1
CHA 18/2/3~B2
CHA 18/2/3~B3
CHA 18/2/3~B4
CHA 18/2/3~B5
CHA 18/2/3~B6
CHA 18/2/3~B7
CHA 18/2/3~B8
CHA 18/2/3~B9

 

Retour au sommet de la page