Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice image de texte ancien
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CH > AASM > CHA > 002 > 001 > 010

            
               
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Privilège du pape Célestin III adressé à Guillaume, abbé de Saint-Maurice, et à ses frères par lequel il confirme ceux de ses prédécesseurs Innocent II, Alexandre III et Clément III, place sous la protection du Saint-Siège le monastère et ses dépendances, ordonne que le saint chrême, la consécration d'autel et les ordinations soient demandées à l'évêque diocésain et accorde la libre élection de l'abbé. Les églises Saint-Sigismond, Saint-Laurent, Notre-Dame sous le Bourg, se situant toutes en ville de Saint-Maurice, l'hôpital Saint-Jacques dudit lieu, l'église Saint-Jean, la chapelle castrale et le tabernage de Semur, les églises de Nonglard, de Commugny, de Massongy, de Bioley, de Saint-Michel de Tarentaise, de Salins, de Feissons, de Saint-Aubin, Saint-Maurice d'Aigle, d'Ollon, d'Ottanel, de Choëx, de Plan-Conthey, de Vétroz, de Bagnes et de Vollèges appartiennent bien à l'Abbaye.
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Privilège d'Alexandre IV, adressé à l'abbé de Saint-Maurice et à ses frères, par lequel il rappelle, à l'instar de son prédécesseur Célestin III, que l'abbaye et ses dépendances sont sous la protection de saint Pierre ; il interdit d'exiger des dîmes de l'abbaye, autorise l'abbé de recevoir à l'abbaye tout clerc ou homme libre qui souhaite s'y retirer, défend aux profès de quitter l'abbaye; il permet, en temps d'interdit, de célébrer secrètement les offices, ordonne que le saint chrême, la consécration d'autel et les ordinations soient demandées à l'évêque diocésain ; il place l'abbaye sous juridiction pontificale immédiate et l'assure d'une exemption absolue, défend à quiconque d'ériger de nouvelles chapelles dans les paroisses de l'abbaye sans son consentement et celui de l'ordinaire, et d'exiger d'elles de nouvelles taxes ; il accorde le droit de sépulture pour toute personne, exception faite des excommuniés, interdits et usuriers, ainsi que la libre élection de l'abbé ; il défend à quiconque de porter la main contre l'abbaye et ses dépendances et d'y saisir quelqu'un ; il confirme, en dernier lieu tous les privilèges accordés par ses prédécesseurs.