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| | + 1 Vidimus par l'official de Lyon d'une bulle du pape Innocent II, en vertu de laquelle il reçoit le prieuré de Lutry, qui dépend de l'abbaye bénédictine de Savigny-en-Lyonnais, sous la protection du Saint-Siège, ainsi que toutes ses possessions, parmi lesquelles on mentionne aussi les églises de Vionnaz et de Collombey avec leurs appendices. | ||||||||||||
| | + 002~01 Echange fait, avec le consentement des évêques de Lausanne et de Sion, entre le prieuré de Lutry et l'abbaye de Saint-Maurice. L'abbaye cède au prieuré l'église de Bioley-Magnoux et tout ce qu'elle possède dans les paroisses de Bioley-Magnoux, Villette et Lutry. Le prieuré cède à l'abbaye l'église de Collombey avec ses chapelles de Monthey et de Troistorrents et tout ce qu'il possède à Collombey et au-dessus du pont de Riddes. | ||||||||||||
| | + 003~01 Bartholomeus de Saxello, curé de Collombey, reconnaît en présence de l'official de Sion que l'église d'Agaune (=l'abbaye) a droit, sous le nom de personat, sur l'église de Collombey de percevoir : 1° la moitié des oblations et revenus, certaines choses exceptées pour le luminaire et le marguillier, et certaines distributions de la confrérie du Saint-Esprit, 2° la moitié des moissons et prémices, 3° les deux tiers de tous les biens, revenus, legs, aumônes, provenantes à la même église ou au curé, exceptés aussi 3 à 4 sextiers de vin et demi-coupe de froment de cense, destinés pour le sacrifice de la messe, etc. Le curé de Saxello confesse que l'église d'Agaune est dans la pacifique possession des dits droits et promets de les acquitter, ou au moins de lui payer annuellement 10 livres pour ces droits et personnat, à lui remis en vertu d'une convention faite avec l'abbé. | ||||||||||||
| | + 003~02 Expédition levée par l'official de Sion d'un acte concernant la cure de Collombey, où Bartholomeus de Seyssello, curé de Collombey, reconnaît les droits de l'abbaye de Saint-Maurice sur la moitié des revenus sa cure et plus particulièrement sur les aumône destinées à l'illumination de l'église paroissiale et les fondations de messes, à l'exception des cas stipulés. Bartholomeus s'engage à payer ce qu'il doit des sommes qu'il avait retenus sur ces revenus. | ||||||||||||
| | + 4 L'abbé de Saint-Maurice, Jacobus de Ayent, remet au curé Bartholomeus de Saxello pour 10 livres annuelles tous les droits et fruits du personat de l'abbaye sur l'église de Collombey. | ||||||||||||
| | + 5 Jacobus (de Ayent), abbé de Saint-Maurice, donne en bénéfice personnel à Jordanus de Sancto Simphoriano (Saint-Saphorin), chanoine de l'abbaye, 6 livres à percevoir chaque année sur le personat de Collombey, outre d'autres rentes énoncées dans le même acte. | ||||||||||||
| | + 006~01 Suite à un (prétendu ?) échange des bénéfices de Collombey et Massongey entre frère Guillelmus Silvestri et Nicolaus de Cervent, l'abbé Bartholomeus de Bartholomeis de Saint-Maurice et son chapitre doivent avoir reconnu que l'église de Collombey avait coutume d'être régie par des clercs séculiers et que l'évêque de Sion n'était nullement tenu d'y admettre des réguliers. | ||||||||||||
| | + 006~02 Suite à un (prétendu?) échange des bénéfices de Collombey et Massongey entre frère Guillelmus Silvestri et Nicolaus de Cervent, l'abbé Bartholomeus de Bartholomeis de Saint-Maurice et son chapitre doivent avoir reconnu que l'église de Collombey avait coutume d'être régie par des clercs séculiers et que l'évêque de Sion n'était nullement tenu d'y admettre des réguliers. | ||||||||||||
| | + 7 Guillelmus de Chamberiaco (il s'agit peut-être de Guillelmus Sylvestri), curé de Collombey, n'arrive plus à verser à l'abbé Bartholomeus Giusti les 10 livres par an pour le droit de personat sur ladite cure, parce que les revenus ont considérablement diminués. L'abbé lui laisse l'option de payer 7 livres par année ou verser 10 muids de blé. | ||||||||||||
| | + 8 Johannes Quarterii, curé de Collombey, doit à Johannes (Garreti), abbé de Saint-Maurice, 30 livres pour le droit de personat des trois dernières années. Il remet audit abbé en payement tous les revenus de sa cure à percevoir pendant les trois années prochaines. | ||||||||||||
| | + 9 Copie d'une convention faite entre Petrus Pavonis, curé de Collombey, et Johannes de Stupha, curé de Massongex et recteur de l'hôpital de Monthey, à propos des obligations du dit curé. Il y est aussi question de l'érection de l'église de cet hôpital en filiale de celle de Collombey, avec l'approbation de l'abbaye, et du droit de dépouille que les abbés percevaient dans l'église de Collombey. | ||||||||||||
| | + 10 Franciscus Paernatti, curé de Collombey, reconnaît en faveur de l'abbé Guillermus Bernardi ses droits de personat sur l'église de Collombey, dans les mêmes termes que l'avait fait en 1302 le curé Bartholomeus de Saxello, et il rappelle la reconnaissance prêtée en 1455 par Franciscus Veteris, alors curé de Collombey. | ||||||||||||
| | + 11 Petrus Paernati, curé de Collombey, à qui son oncle Franciscus Paernati a résigné la cure, reconnaît les droits des abbés de Saint-Maurice sur la moitié des revenus de la cure à cause du personnage. L'abbé Johannes Alingii lui cède tous ces droits contre un versement de 20 florins par an. | ||||||||||||
| | + 012~01 L'évêque Jean Jordan institue Maurice Buttini, prêtre, curé de l'église de Collombey, vacante par le décès de Jean Jaquini, son dernier recteur, et cela en vertu de la collation que ledit Maurice Buttini en avait reçu de l'abbé Jean Miles, à qui la collation de la susdite église appartenait. | ||||||||||||
| | + 012~02 |