Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice image de texte ancien
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CH > AASM > LIB > 000 > 000 > 015

            
               
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L'abbé Schiner recommande au possesseur du volume de ne pas le montrer à des étrangers, de le tenir dans un lieu non exposé à la vue et de ne pas le sortir de sa chambre.
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Index des actes du monastère d'Agaune qui ont été intégralement retranscrits par l'abbé Charléty dans le premier volume "Charléty"
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Evocation du martyre de Saint Maurice et de la légion thébaine au lieu-dit Tarnada (devenu ensuite Agaune). Le lieu du massacre, où un oratoire a été édifié, est fréquenté par un nombre croissant de fidèles.
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Fondation de l'évêché d'Octodure : Théodore, premier évêque du diocèse d'Octodure, participe au concile d'Aquilée en 381. Il condamne l'hérésie de l'évêque arien Palladius.
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Premier établissement d'une communauté vouée au culte du martyre de saint Maurice et de la légion thébaine; découverte des ossements des martyrs; translation de ceux-ci par Théodore dans l'église construite sur les lieux.
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Saint Martin de Tours rentrant de Rome fait halte à Agaune. Il demande à emporter quelques reliques des martyrs thébains, mais les moines le lui refusent et le repoussent. Avec un couteau, il coupe une gerbe. De celle-ci, coule le sang de saint Maurice qu'il recueille dans des vases. Il dépose au monastère l'un de ceux-ci ainsi que le couteau dont il s'est servi. Le récit de cette histoire est fait dans la "lettre du doyen et des chanoines de Tours à Philippe, évêque de Cologne" (1181) dont Charléty copie le contenu à partir d'un ouvrage secondaire. A la fin du récit, il dessine le contour du couteau.
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Saint Florentin, second évêque d'Octodure, et son diacre Hilaire subissent le martyre à Saint-Pierre-de-Clages en 411. Le martyrologe romain les fête le 27 septembre.
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Peu de renseignements sont parvenus sur le cinquième siècle (conséquence des invasions vandales). Ont échappé à l'oubli Théodore II, évêque d'Octodure au temps du pape Symmaque, et saint Séverin, abbé d'Agaune, au temps du pape Simplice. De cette époque date le récit des saints martyrs fait par Eucher, évêque de Lyon.
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Copie de la Passion des martyrs d'Agaune composée par saint Eucher, évêque de Lyon, et dédicacée à Salvius, évêque d'Octodure
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Fondation de l'Abbaye: suite aux sollicitations de saint Séverin, abbé d'Agaune, et de Théodore II, évêque d'Octodure, le roi Sigismond fait construire une église et un monastère plus grands.
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Saint Séverin est appelé à Paris pour soigner le roi Clovis. Il parvient à le guérir et meurt en 510 à Château-Landon. Le prêtre Faustus, moine d'Agaune et compagnon de Séverin, a écrit sa vie.
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Copie de la vie de saint Séverin composée par le moine Faustus, son compagnon. Elle est tirée de la nomenclature.
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Le roi Childebert I, fils de Clovis I, fait construire une église sur le lieu de la mort de saint Séverin.
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Le prêtre et moine d'Agaune Faustus, entré en religion en 472, est mort le 30 janvier 513.
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Vitalis, moine d'Agaune, disciple de saint Séverin et compagnon de Faustus, a inhumé les corps des saints Faustus, Pascasius et Ursicinus à Château-Landon. Il est mort le 29 mai 513.
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Premier roi des Burgondes à être recensé : Gondioc. Il a participé à la bataille contre Attila. Il est mort à la trentième année de son règne.
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Gondebaud succède à son père Gondioc en tant que roi des Burgondes. Après de belles victoires, il est vaincu par Clovis et rend les armes. Il tue ses frères Godégisel et Hilpéric. Hilpéric avait eu deux filles : Sédéleubeude et Clotilde. Sédéleubeude fut religieuse; Clotilde épousa Clovis et le convertit à la foi catholique.
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Le roi burgonde Gondebaud eut deux fils: Sigismond et Godomar. De sa première femme, Sigismond a un fils : Ségéric. De sa seconde femme, naissent Gisclahad et Gondebaud.
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Godomar succède à Sigismond en tant que roi des Burgondes ; Il parvient à vaincre le roi des Francs Clodomir, qui avait tué son frère Sigismond et ses neveux.
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Saint Eucher de Lyon dit que l'église d'Agaune a été construite par l'abbé Ambroise. Les Burgondes et le peuple des Véragres, soumis à la religion catholique, vénèrent Saint Maurice et la sainte légion.
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Ségéric, fils du roi Sigismond, est tué par son père après que sa belle-mère, deuxième femme de Sigismond, l'a accusé de complot contre son père. Marius d'Avenches, dans sa Chronique (455-481), dit que Ségéric est étranglé dans son sommeil.
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Stephanus, un ministre du roi Sigismond, épouse sa belle-soeur à la mort de sa femme. Saint Avit, évêque de Vienne, et son frère saint Apollinaire l'excommunient. Sigismond s'emporte contre la décision d'excommunication de son ministre et est frappé d'une forte fièvre (punition divine) que les prières d'Apollinaire soulagent.
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Sigismond, roi des Burgondes, se repentant d'avoir fait tuer son fils Ségéric, se retire au monastère d'Agaune où, sur le conseil de Théodore II, évêque d'Octodure, et de saint Séverin, abbé d'Agaune, il fait construire une église plus grande que celle qui existait alors. Le concile d'Epaone est réuni sous l'autorité de saint Avit. On décide de la fondation du monastère.
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Convocation au concile d'Epaone envoyée par Avit, évêque de Vienne.
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A la mort de saint Séverin, abbé d'Agaune, Avit, évêque de Vienne, prend en charge le monastère jusqu'à la nomination d'Hymnémode lors de la fondation.
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Le concile d'Epaone achevé, on s'occupe de transférer les reliques des saints martyrs thébains, de régler la vie des moines et de rédiger l'acte de fondation. L'évêque d'Octodure Théodore qui avait signé l'acte de fondation étant mort, c'est son successeur Constantius qui le signe à son tour en 517.
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Copie de l'acte de fondation de l'abbaye de Saint-Maurice par Sigismond, roi des Burgondes.
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Après la fondation de l'abbaye par Sigismond, les reliques des martyrs sont transférées dans la basilique.
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A la mort de Théodore II, Constantius devient évêque d'Octodure. Il participe au concile d'Epaone au temps du pape Hormisdas.
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Bien que les corps de saint Maurice et de ses compagnons avaient été révélés au temps de Théodore, évêque d'Octodure, et d'Ambroise, abbé d'Agaune (comme le dit Eucher de Lyon), ils n'avaient pas été transférés car le lieu n'était pas tenu pour sûr. Après la fondation, on découvrit enterrés séparément le corps de Saint Maurice accompagné de certains objets et les corps d'Exupère, Candide et Victor et d'autres inconnus.
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Premier abbé de Saint-Maurice : Hymnémode. Il a été appelé du monastère de Grigny pour diriger le monastère. Il est mort le 3 janvier après avoir exercé durant 7 ou 8 mois.
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Deuxième abbé de Saint-Maurice : Ambroise. Il a dirigé le monastère durant cinq ans et est mort le 2 novembre.
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Histoire de la conversion de Laelius, un artisan païen, à l'époque de l'abbé Ambroise. Après avoir mené une vie ascétique, il meurt un 24 juin à 57 ans.
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Troisième abbé de Saint-Maurice : Achivus (Achive). Il est venu du monastère de Grigny. Il savait résoudre toutes les difficultés des Ecritures. Il apprenait aux moines à se montrer prêts pour le jour de leur mort en leur rappelant " Job, 14 ". Il mourut un 29 mars, après avoir dirigé le monastère durant 4 ans et 4 mois [sic].
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" Regula Tarnatensis Monasterii " (23 chapitres), soit règle de Tarnate
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Quatrième abbé de Saint-Maurice : Tranquillus (Tranquille). Il dirige le monastère au temps du meurtre de Sigismond par Clodomir et subit avec courage les outrages qu'on lui inflige. Le mois avant sa mort, son corps resplendit de lumière. Il meurt un 13 décembre.
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Faits marquants de la vie du roi Sigismond : l'abjuration de l'hérésie arienne, la défaite contre Clodomir, la retraite au monastère d'Agaune, la captivité avec sa femme et ses enfants, la mort dans le puits de Belza, les guérisons miraculeuses à proximité du puits.
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Cinquème abbé de Saint-Maurice: Venerandus (Vénérant). Un ange lui ordonne de ramener les dépouilles de Sigismond et de ses fils. La translation des corps a lieu le 17 novembre 530. Venerandus meurt un 5 décembre après avoir été abbé durant 6 ans.
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Sixième abbé de Saint-Maurice: Paulus (Paul I). Il vit pauvrement et enseigne aux moines à espérer en Dieu. Il meurt un 8 novembre après avoir été abbé durant 14 ans.
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Septième abbé de Saint-Maurice: Placidianus (Placidien). Il est mort un 5 mars après avoir été abbé durant 4 ans.
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Huitième abbé de Saint-Maurice : Eutropius (Eutrope). Il meurt un 23 sepembre après seulement six mois à la tête de l'abbaye.
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Neuvième abbé de Saint-Maurice : Paulus (Paul II). Il est abbé durant 4 ans. On fête l'anniversaire de sa mort le 15 mai.
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Dixième abbé de Saint-Maurice : Martinus (Martin II). Il dirige l'abbaye durant deux ans et dix mois et meurt un 13 mars.
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Onzième abbé de Saint-Maurice : Ambrosius (Ambroise II). Il meurt un 15 octobre après avoir dirigé l'abbaye durant 20 ans. A cette époque (574), les Lombards pillent et incendient l'abbaye. Le roi Gontran la fait reconstruire.
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Douzième abbé de Saint-Maurice : Leontius (Léonce). Il dirige l'abbaye durant 5 ans et 5 mois et meurt selon Charléty le 22 octobre 585.
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Treizième abbé de Saint-Maurice : Jocundinus (Jocondin). Le roi Gontran envoie à cet abbé un prêtre pour emporter des reliques des saints martyrs thébains. Les ayant obtenues et arrivé au lac Léman, le prêtre embarque. Alors, une grande tempête se lève et menace de couler le navire. Devant ce danger, le prêtre prie les saints thébains, la tempête se calme et il rentre à bon port. Depuis cet événement, le roi Gontran vénère tout particulièrement les martyrs thébains.
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Au second concile de Mâcon (585), le roi Gontran rencontre l'évêque de Sion Héliodore. Ils parlent de l'état du monastère de Saint-Maurice, déjà par trois fois endommagé par les guerres, et de sa restauration. Gontran fait le voyage vers Saint-Maurice. Héliodore et Jocundinus donnent à Gontran les reliques des martyrs thébains Amour et Viatre. Gontran les emporte et fait construire pour elles une église dans la ville de Mâcon. Gontran meurt en 597 à la trentième année de son règne.
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Le roi d'Austrasie Thierry II et Brunehaut font construire une église dédiée à saint Martin dans un faubourg d'Agaune et demandent au pape Grégoire le Grand de la doter de privilèges.
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Quatorzième abbé de Saint-Maurice : Secundinus (Secondin). Il obtient un privilège de Clotaire, roi de Soissons et de Bourgogne. Il dirige le monastère dès 614 et meurt en 622.