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CH > AASM > LIB > 000 > 000 > 009

            
               
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                100
L'Abbaye céde à Pierre de Savoie, son avoué, sa maison de Commugny située dans le diocèse de Genève, ainsi que tout ce qu'elle possédait en juridiction, terres, prés, bois, vignes, etc. dans la paroisse de Saint-Loup et à Versoix. Cette cession se fait pour le cens annuel de 25 livres mauriçoises assignées par le prince sur ses droits de gîte (receptus), à savoir 12 livres à Bex et 13 à Orsières.
                101
Sur la plainte faite par l'abbé à Amedeus, comte de Savoie, contre le vidomne d'Ollon, le comte ordonne qu'on observe le contrat fait entre le comte Aymo et l'abbé, daté du 1er décembre 1332, spécialement en ce qui concerne l'exaction des droits de l'abbé à Ollon.
                102
Aymo, comte de Savoie, ordonne à son châtelain de Sembrancher, Guillelmus de Sancto Germano, de payer à l'abbé de Saint-Maurice 7 livres mauriçoises en raison d'un échange concernant le subside dû au comte par les hommes de l'abbé à Bagnes. De plus, après lui avoir déclaré qu'il a assigné par cet échange à l'abbaye cette rente annuelle de 7 livres sur son droit de gîte (receptus) de Liddes, il lui ordonne de la lui abandonner à l'avenir et même de la lui rembourser s'il l'a déjà perçue pour l'année courante en la levant de son compte.
                103
Pierre de Savoie échange avec l'abbé de Saint-Maurice les 25 livres mauriçoises de rente annuelle qu'il perçoit à Orsières et Bex contre ce qu'il possède à Commugny. Il s'engage à faire confirmer cet échange par le comte Thomas, son frère, comme tuteur de Bonifacius, comte de Savoie, leur neveu.
                104
Petrus de Sabaudia échange, avec l'abbé de Saint-Maurice et son couvent, sa maison de Commugny ainsi que ses appartenances contre les droits de gîte de Bex et d'Orsières qui s'élèvent respectivement à 12 et 13 livres mauriçoises à percevoir annuellement. Petrus de Sabaudia ordonne à ses receveurs de payer exactement ces droits à l'abbaye.
                105
Aymo, comte de Savoie, assigne à l'abbaye 7 livres mauriçoises de rente annuelle dues à elle à teneur d'un échange sur un droit de gîte (receptus) qu'il perçoit à Liddes.
                106
L'abbaye de Saint-Maurice s'est plainte que les châtelains du comte de Savoie recevaient eux-mêmes 7 livres mauriçoises dues sur les usages de Liddes. Le comte de Savoie, Amedeus, ordonne à ses officiers de laisser retirer à l'abbaye elle-même cette rente et à ses receveurs de rayer cette rente de leurs livres de comptes.
                107
Guidus Thomae, covidomne de Saint-Triphon, châtelain de Sembrancher et Saxon pour le compte du comte de Savoie, donne l'ordre à son métral et à la communauté des hommes de Liddes de rayer la rente de 7 livres mauriçoises de leurs livres de comptes.
                108
Bona de Borbonio, comtesse de Savoie, réitère à tous ses maîtres et receveurs des comptes l'ordre de rayer chaque année de leurs livres la rente annuelle de 7 livres en faveur de l'abbaye à qui elle a été accordée et est due. Il est mentionné que Petrus de Monteolo était châtelain de Sembrancher et Entremont en 1371 et 1372.
                109
Supplique de l'abbé de Saint-Maurice au sujet d'une rente de 7 livres mauriçoises perçues sur la moitié du vidomnat d'Ollon.
                110
Ordre d'Amedeus, comte de Savoie, à son juge du Chablais et à son châtelain de Saxon et d'Entremont d'exécuter et faire exécuter les volontés du comte Aymo, son père, en ce qui concerne une rente de 7 livres mauriçoises. Voir CH AASM LIB 000 0009 0109.
                111
Quittance des frères Humbertus et Renatus de Lostan. Ils reconnaissent avoir reçu 400 écus d'or en déduction d'une somme de 540 écus qui leur était due à la suite d'une acquisition. Voir CH AASM LIB 000 000 009 0065 et CH AASM LIB 000 000 009 0066.
                112
Renaldus, chevalier de Othyez, avait laissé, par voie testamentaire, à l'abbaye de Saint-Maurice, sa grange, tous ses prés, ses deux fours et son fief mais après son décès, la nièce du testateur et son cotuteur n'ont pas effectué la donation; les deux parties trouvent un accord et l'abbaye reçoit ce qui lui est dû.
                113
Le comte de Genève écrit à l'abbé de Saint-Maurice pour le prier d'accorder au seigneur de Coudrea certains biens qui lui avaient été donnés à Bagnes (in villa de Bagnes). L'abbé de Saint-maurice refusait d'octroyer ces biens au seigneur de Coudrea malgré la caution que ce seigneur était prêt à donner pour assurer à l'abbé ses droits sur ces biens.
                114
Délimitation des pâturages de Chemin entre Martigny et Vollèges. Les limites sont précisément décrites.
                115
Lettre de confirmation du comte de Savoie, Amedeus : Michel et Henricus de Liddes, frères, et leurs neveux, Mermetus et Joannodus, avaient cédé par échange avec l'abbaye (le 26 novembre 1341) le vidomnat de Vollèges avec ses droits et rentes attachées qu'ils disent être leur propre alleux et, par conséquent, non mouvant du fief du comte de Savoie. Cette copie mentionne un acte du 12 janvier 1357.
                116
Franciscus Cathon alias Chamonyn, de Bagnes, remet tous ses biens à l'abbé de Saint-Maurice, Joannes Alingii pour le prix de 20 florins.
                117
Mandat de l'abbé de Saint-Maurice, Bartholomeus Sostionis. L'abbé déclare que les biens de Petrus Chambodi, de Bruson (fils illégitime, décédé sans enfants) reviennent à l'abbaye de plein droit. Il ordonne à ses officiers de Bagnes de les séquestrer, et interdit à tout autre de s'en mêler; il reste prêt cependant à entendre d'éventuels opposants. Après les publications, ce séquestre a eu lieu.
                118
Comparution de Laurentius Balliffard alias Guenchoz à propos d'un mandat concernant la succession d'un enfant illégitime. Voir CH AASM LIB 000 000 009 0118.
                119
                120
                121
                122
Après le décès de son mari, Perrodus Galienaz, Jaqueta a hérité de ses biens; Nicodus, fils de Perrodus de Champsec, lui propose alors de l'adopter et d'en faire ainsi son héritier selon les conditions détaillées dans le document.
                123
L'abbé de Saint-Maurice, Michael Bernardi, abberge à Michael Manczon, de Sarreyer dans la paroisse de Bagnes, les biens de Wlliermod Rosieriz, son frère utérin, bâtard mort sans enfants. Par conséquent, ces biens sont échuts à l'abbé suivant la coutume de la vallée. Parmi ces biens, il y a une maison et un battoir situés au Cotterg. Cet abbergement se fait pour le prix de 12 livres mauriçoises, outre les usages ordinaires dus.
                124
Jaquema, épouse de maître Anthonius Bessardi, charpentier, avait eu un enfant illégitime avec Petrus Bynder, fils qui vient de mourir. Jaquema pria l'abbé de Saint Maurice, Bartholomeus Sostionis, de lui donner en abergement tous les biens de son défunt bâtard, ce que l'abbé fit le 11 juin 1543 par acte signé par Joannes Montani, notaire.
                125
Lettre de Adrianus évêque de Sion, à l'abbé de Saint-Maurice concernant les biens de Petrus, bâtard mort sans enfants et la succession desdits biens en faveur de sa mère Jaquema veuve d'Antonius Bessardi. Voir CH AASM LIB 000 000 009 0124.
                126
Le donzel, Petrus de Porta de Bex, vend à l'abbé Joannes Bartholomei pour le prix de 34 florins de bon or tous les droits qu'il a sur le plaid général de Fontenelle, le tout étant de son propre et franc alleux.
                127
Perroneta, fille de Perrodus Coctilon, est décédée sans enfants, ses volontés testamentaires avaient désigné sa soeur Andrea héritière mais l'usage du val de Bagnes prévoit que dans ce cas de figure, l'abbaye de Saint-Maurice hérite des biens de la défunte.
                128
Mandat de l'abbé de Saint-Maurice Adrianus de Riedmatten par lequel il ordonne de visiter, justifier et sceller de nouveau les poids et mesures dans la vallée de Bagnes (vallis de Bagnes ou vallis Bagniarum), interdisant l'usage de tous ceux qui n'auront pas été revus.
                129
Mandat de l'abbé de Saint-Maurice Petrus Odet par lequel il ordonne de visiter, justifier et sceller de nouveau les poids et mesures dans la vallée de Bagnes, interdisant l'usage de tous ceux qui n'auront pas été revus.
                130
Mandat de l'abbé de Saint-Maurice Petrus Odet par lequel il ordonne de visiter, justifier et sceller de nouveau les poids et mesures dans la vallée de Bagnes, interdisant l'usage de tous ceux qui n'auront pas été revus.
                131
Les syndics des paroisses d'Orsières reconnaissent avoir reçu 13 livres des 27 livres et 5 sous mauriçois que la communauté de la paroisse d'Orsières doit à l'abbaye de Saint-Maurice.
                132
Lettre de l'évêque de Sion à l'abbé de Saint-Maurice au sujet de la succession d'un enfant illégitime. L'évêque s'étonne que l'abbé élève des prétentions sur cette succession. Il ordonne à l'abbé de se présenter à la prochaine diète.
                133
Réponse de l'abbé de Saint-Maurice, Petrus Mauritius Odet, à l'évêque de Sion au sujet de la succession d'un enfant illégitime décédé sans héritier. L'abbé écrit qu'il s'étonne que, contre l'usage autorisé par les évêques eux-mêmes, le fiscal de l'évêque se fût permis de se saisir de cette succession qui appartenait à l'Abbaye et qu'il comparaîtrait à la diète, si le fiscal ne désistait de son entreprise.
                134
Après le mandat de1590, l'abbé de Saint-Maurice affranchit toutes les terres de Bagnes astreintes à une certaine redevance pour les sièges aux plaits généraux de mai et octobre pour le prix de 25 florins par siège.
                135
Après le mandat de1590, l'abbé de Saint-Maurice affranchit toutes les terres de Vollèges astreintes à une certaine redevance pour les sièges aux plaits généraux de mai et octobre pour le prix de 25 florins par siège.
                136
                137
L'abbé de Saint-Maurice Georgius Quarteri et son grand châtelain, Angelinus Probus interdisent dans la vallée de Bagnes tous les repas funéraires à teneur d'une adjunction faite dernièrement aux statuts par LL. EE.
                138
Abergement de la salterie de Vollèges. L'abbé de Saint-Maurice, Petrus Odet et le Chapitre abergent à la commune de Vollèges la salterie sous les conditions suivantes : 1° Que ceux de Vollèges présenteront trois personnes capables pour cet office parmi lesquelles sera toujours compris le dernier sauthier, et dont l'une sera choisi par l'abbé qui lui donnera le serment comme de coutume; 2° Que pour cette salterie et une pièce de terre, pré ou vacante, située sur le territoire du Levron, au lieu-dit en la Palletaz, que l'Abbaye aberge en même temps à la commune, celle-ci livrera annuellement au 25 septembre, lorsque l'abbé reçoit sa provision de moutons et de brebis de Bagnes, à savoir 8 moutons et 16 brebis bonnes et recevables, au moyen de quoi l'abbé relâchera aux syndics de Vollèges 45 florins, 8 gros et 1 denier qu'ils lui doivent annuellement pour la taille de reçue.
                139
Petrus Richoz, sautier de Vollèges, reconnaît tenir en fief des nobles Tavelli, seigneurs de Granges, la charge de sautier, soit la salterie de Vollèges avec tous ses droits et émoluments pour 6 deniers de service annuel et 12 deniers de plaid à chaque changement de seigneur et de vassal. Il reconnaît tenir un pré situé dans la forêt du Levron au lieu-dit en la Pallectaz.
                140
La communauté de Bagnes avait demandé à l'abbaye de Saint-Maurice une cloche pour le clocher de l'église paroissiale de Bagnes par le biais du curé.
                141
La confection et la restauration des trois cloches dans le clocher de Bagnes.
                142
L'abbé de Saint-Maurice promet 340 doublons d'Espagne pour le nouveau clocher de Bagnes.
                143
Petrus Frenerii, abbé de Saint-Maurice nomme à la cure de Bagnes Nicodus Ogerii, chanoine régulier de l'abbaye, en exécution de lettres apostoliques. L'abbé ordonne à l'évêque de Sion de mettre Nicodus Ogerii en possession du ce bénéfice. Il est précisé que Nicodus Ogerii était curé de Choëx et que cette église est régie par des chanoines réguliers.
                144
Lettre des syndics de Bagnes à l'abbé de Saint-Maurice concernant la nouvelle cloche pour l'église de Bagnes.
                145
Les gens de Bagnes rendent hommage à l'abbé de Saint-Maurice, suite à la fabrication de trois nouvelles cloches d'environ dix mille livres fondues par maître Nicolas Humbert.
                146
L'abbé de Saint-Maurice, atteste que maître Nicolas Humbert a fondu trois cloches d'environ dix mille livres pour la communauté du Val de Bagnes et que les syndics du lieu sont entièrement satisfaits de son travail.
                147
Les hommes suivants comparaissent devant le châtelain de Bagnes et Vollèges afin de décrire les limites des alleux de Montagnier : Joannes Collumbin, septuagénaire, Joannes Michellod, du Châble, sexagénaire, Christophorus Marest senior, du Châble, octogénaire, Henricus Gillioz, de Prarreyer, sexagénaire. L'acte donne les limites précises de cet alleu. Sont citées entre autres : la dîme de Médières et celle de l'hôpital de Villeneuve.
                148
L'abbé de Saint-Maurice, Michael Bernardi, abberge les biens de Franciscus Roes, de Chamonix, habitant Montagnier, mort dans la vallée de Bagnes sans laisser d'enfants légitimes.
                149
L'abbé de Saint-Maurice, Michael Bernardi, abberge les biens de Roletus Curson, habitant Cries dans la paroisse de Vollèges, mort dans la vallée de Bagnes sans laisser des enfants légitimes.