Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice image de texte ancien
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Les paroisses et établissements religieux du Valais étant en piteux état, l'évêque de Sion décrète qu'il lui appartiendra désormais de contrôler les capacités et vertus des religieux que le Grand-Saint-Bernard présentera aux prieurés et cures qui dépendent de cette prévôté. L'évêque de Sion pourra les instituer et aussi les destituer de son propre chef, s'il le juge nécessaire et pour le bien de la religion. A la mort d'un prieur ou d'un curé, il sera fait inventaire de ses biens, qui seront transmis à son successeur. Les évêques de Sion sont toutefois tenus de respecter les privilèges et exemptions du Grand-Saint-Bernard et de ses biens et dépendances. L'accord passé entre Andreas dei Benzi, évêque de Sion, et Jean d'Arces, prévôt du Grand-Saint-Michel, le 12.07.1426, sera toujours observé, notamment pour les visites pastorales, tandis que des décisions plus récentes sont annulées.
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Roland Viot prête serment d'obédience devant l'évêque de Sion Adrien II de Riedmatten en tant que prévôt du Grand-Saint-Bernard, pour les possessions de cet établissement au diocèse de Sion. Roland Viot est devenu prévôt à la mort de son prédécesseur, André de Tillier, dont il avait été coadjuteur et successeur désigné en vertu d'ne bulle pontificale.
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Devant une assemblée des sept dizains du diocèse de Sion sont présentés deux actes concernant la prévôté du Grand-Saint-Bernard (et ses dépendances), à la tête duquel a été placé Roland Viot.
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Charles-Emmanuel II, duc de Savoie, donne à Joseph Tobie Franc, abbé de Saint-Maurice, son accord pour le procès qu'il veut faire aux feuillants pour la restitution de l'abbaye d'Abondance. Une lettre du même au Sénat de Savoie doit être aussi transmise à l'abbé de Saint-Maurice.
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Charles-Emmanuel II, duc de Savoie, demande à ses gens du Sénat de Savoie de procéder au plus tôt au procès que les abbé et chanoines de Saint-Maurice veulent faire pour la restitution de l'abbaye d'Abondance, dont ils se disent injustement dépossédés.
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Charles-Emmanuel II, duc de Savoie, a bien reçu la lettre du 22.09.1671 de Joseph Tobie Franc, abbé de Saint-Maurice, et a envoyé son procureur devant le grand chancelier de Savoie pour exposer sa commission. Le mémoire qu'il a remis sera examiné au Conseil à Turin, où sera convoqué le juge Reverdin, qui suit l'affaire depuis le début.
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La cour de Savoie étant en déplacement, le Conseil d'Etat ne l'a pas suivie, et l'affaire pour laquelle l'abbé de Saint-Maurice Joseph Tobie Franc lui a écrit devra attendre encore un peu ; le duc Charles-Emmanuel II est bien disposé à satisfaire Saint-Maurice.
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Joseph Tobie Franc, abbé de Saint-Maurice, adresse ses condoléances à Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie-Nemours, duchesse douairière de Savoie, pour la mort de son mari le duc Charles-Emmanuel II.
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Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie-Nemours, duchesse douairière de Savoie, remercie l'abbé de Saint-Maurice Joseph Tobie Franc pour les condoléances qu'il lui adressa 03.10.1675 pour la mort de son mari, le duc Charles-Emmanuel II
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A cause de la fragilité des finances du duc Victor-Amédée II de Savoie, la duchesse douairière Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie-Nemours ne peut pour l'instant donner satisfaction à l'abbé de Saint-Maurice Joseph Tobie Franc de ce qu'il a demandé en faveur de son abbaye. Néanmoins, elle lui assigne mille ducatons sur trois ans pour ses bâtiments.
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Le marquis de Saint-Thomas, ministre et secrétaire d'Etat du duc Victor-Amédée II de Savoie, répète à l'abbé de Saint-Maurice Joseph Tobie Franc ce que la duchesse douairière Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie-Nemours lui a écrit, c'est-à-dire qu'elle ne peut pour l'instant donner satisfaction de ce qu'il a demandé en faveur de son abbaye, mais lui assigne mille ducatons sur trois ans pour ses bâtiments. Le marquis de Saint-Thomas suggère que l'abbé fasse placer les armoiries du duc au retable qu'il a fait faire de l'Immaculée Conception, ainsi que par une plaque commémorative.
                61
En réponse à une lettre de l'abbé de Saint-Maurice Joseph Tobie Franc, le marquis de l'Echevrone lui écrit son regret de ne pouvoir lui être utile en rien.
                62
L'abbé de Saint-Maurice Joseph Tobie Franc remercie Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie-Nemours, duchesse douairière de Savoie, pour les lettres patentes d'aumônier et conseiller dont elle l'a honoré.
                63
L'abbé de Saint-Maurice Joseph Tobie Franc remercie le marquis de l'Echevrone pour les lettres patentes d'aumônier et conseiller du duc de Savoie, dont il se pense redevable au marquis.
                64
L'abbé de Saint-Maurice Joseph Tobie Franc remercie le grand chancelier de Savoie pour les lettres patentes d'aumônier et conseiller du duc de Savoie
                65
Gian Battista Bletto, grand chancelier de Savoie, se confond en compliments pour l'abbé de Saint-Maurice Joseph Tobie Franc ; la charge d'aumônier et conseiller avait été conférée à l'abbé Franc, qui en avait remercié le chancelier.
                66
Victor-Amédée II, duc de Savoie, constitue l'abbé de Saint-Maurice Joseph Tobie Franc son aumônier et conseiller, avec les honneurs, privilèges et prérogatives de ses autres aumôniers. L'abbé Franc prêtera serment.
                67
Le duc Victor-Amédée II de Savoie remercie Joseph Tobie Franc, abbé de Saint-Maurice, de sa dévouement à la cause du projet de mariage du duc avec l'infante de Portugal.
                68
Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie-Nemours, duchesse douairière de Savoie, remercie l'abbé de Saint-Maurice Joseph Tobie Franc pour les prières qu'il fait à Dieu pour la réalisation du projet de mariage du duc Victor-Amédée II avec l'infante de Portugal, pour la chapelle qu'il dédie à saint Amé et pour le soin qu'il met à faire revivre dans son monastère la mémoire des princes de Savoie.
                69
Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie-Nemours, duchesse douairière de Savoie, assure l'abbé de Saint-Maurice Joseph Tobie Franc de son amitié et de son désir de servir ses intérets, en réponse à une lettre de l'abbé datée du 30.01.1682
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Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie-Nemours, duchesse douairière de Savoie, remercie l'abbé de Saint-Maurice Joseph Tobie Franc pour sa dernière lettre.
                71
Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie-Nemours, duchesse douairière de Savoie, remercie l'abbé de Saint-Maurice Joseph Tobie Franc pour sa dernière lettre et lui parle d'un grand honneur que son fils le duc Victor-Amédée II de Savoie lui a réservé.
                72
L'abbé de Saint-Maurice Joseph Tobie Franc remercie le duc de Savoie Victor-Amédée II de l'avoir choisi pour l'évêché de Lausanne, mais il s'estime indigne de cette tâche, et trop vieux pour quitter sans regrets l'abbaye de Saint-Maurice. Il préfère donc se contenter du titre d'aumônier que le duc lui a conféré
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L'abbé de Saint-Maurice Joseph Tobie Franc remercie Anne-Marie d'Orléans, duchesse de Savoie, pour les bonnes paroles qu'elle a pronocé en sa faveur, et lui souhaite un bon voyage par toute la Savoie.
                74
Le Sénat de Savoie condamne les paroissiens de Saint-Maxime de Beaufort, défendeurs, à verser à l'abbaye de Saint-Maurice, demandeur, les sommes dues depuis 1759 pour une pension annuelle de 50 écus petits, et les met en demeure de payer dorénavant cette pension chaque année, sous peine d'amende.
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Quittance du versement de la somme de 133 livres 10 sols 8 deniers versée chaque année par les paroissiens de Saint-Maxime de Beaufort à l'abbaye de Saint-Maurice
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Selon les désirs du roi de Sardaigne, Victor-Amédée III, le comte de Challant se dessaisit du fief de Saint-Martin de Graines, qu'il tenait en arrière-fief du roi de Sardaigne et de l'abbaye de Saint-Maurice, avec cession des arrérages qu'il devait depuis 1753. Le roi de Sardaigne tiendra directement ce fief et versera en compensation une somme annuelle de 400 livres de Piémont à l'abbaye de Saint-Maurice, laquelle remet, comme le comte de Challant, tous titres et pièces concernant ce fief entre les mains des représentants du roi de Sardaigne.
                77
Teneur d'insertion d'une lettre de l'abbé et chapitre de Saint-Maurice à l'archevêque de Turin, et de la réponse de sa chambre d'audience. Suite à un long procès opposant depuis 1727 le comte de Challant et l'abbaye de Saint-Maurice au roi de Sardaigne pour la seigneurie de Saint-Martin de Graines, en duché d'Aoste, les chanoines de Saint-Maurice sont prêts, vu le coût d'un nouveau procès et la difficulté de réunir et d'apporter les pièces à Turin, de renoncer à ce fief contre une rente perpétuelle de 400 livres. Avant de conclure cet accord, ils demandent l'approbation de l'archevêque de Turin, et l'obtiennent.
                78
L'abbé et chapitre de Saint-Maurice supplient l'archevêque de Turin, Victor Maria Costa di Arignano, d'approuver leur renonciation au fief de Saint-Martin de Graines contre une rente perpétuelle de 400 livres, et de se faire représenter à l'officialisation de cet accord.
                79
Victor Maria Costa di Arignanon, archevêque de Turin, grand aumônier du roi de Sardaigne, légat du pape, approuve l'accord que lui a exposé l'abbaye de Saint-Maurice et lui donne la faculté de passer contrat selon ces termes.
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Jean Antoine Cocatrix, chanoine de Saint-Maurice et curé de Vétroz est allé à Turin pour convaincre le comte de Challant de payer les arrérages dûs à l'abbaye pour le fief de Graines, dépendant directement de l'abbaye et mouvant du duché d'Aoste ; il a trouvé avantageux, d'accord avec le roi de Sardaigne et duc d'Aoste, Victor-Amédée III, que ce roi reprenne la directe seigneurie de ce fief en échange d'une rente annuelle de 400 livres de Piémont, constituée en faveur de Saint-Maurice. De retour à Saint-Maurice, il soumet cet accord aux chanoines et abbé, qui approuvent ce qui a été proposé parce que la somme est plus élevée que les revenus (difficiles à exiger) de Graines et qu'elle compense équitablement les sommes que l'abbaye pourrait recevoir si ce fief venait à tomber en quenouille ou à échoir à un parent éloigné du comte de Challant, comme il est probable. Les abbé et chanoines de Saint-Maurice ont donc accepté de passer ce contrat de cession, avec la permission de la cour de Rome, que Jean Antoine Cocatrix est chargé d'obtenir.
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L'abbé et le chapitre de Saint-Maurice donnent une procuration à Jean Antoine Cocatrix, curé de Vétroz et chanoine de Saint-Maurice.
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Le gouverneur de Saint-Maurice, Hilteprand Léopold de Sepibus, atteste que Louis Gaspard Quartery est notaire public juré du Valais, et précise que le papier timbré n'est pas en usage dans cet Etat.
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Liste des pièces tirées des archives pour la renonciation du fief de Saint-Martin de Graines
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Petit compte des dépenses faites pour la confection de divers actes, ainsi que de copies.
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index des matières contenues dans le Liber Sabaudiae