Contenu | Sur la réquisition de l'abbé Pierre Fournier et du chapitre, ledit François, comte de Challant, confesse tenir en fief de l'Abbaye le château de Saint-Martin de Fraines avec les montagnes, terres et dîmes prémentionées et spécifiant, comme il l'avait promis dans l'acte précédant de 1429, les appartenances dudit château qu'il déclare tenir du même fief ; il les décrit ainsi, savoir : le mère et mixte empire et omnimode juridiction, les pâturages communs, forêts noires et eaux avec leurs cours, les paroisses, villages, possessions, maisons, prés, vignes, terres, hommes, fidélités, feudataires, censiers, tailles, cens, services, plaids, tributs, clames et bans que ledit comte a dans toute la châtellenie, ressort et mandement dudit château de Saint-Martin dans les limites de ladite châtellenie du fief de ladite abbaye que ledit comte déclare être tels : le torrent appellé le Ryau de Miroz du côté du château de Challant, les limites de la paroisse de Verrès du côté d'en-bas et de là tendant dudit Ryau de Myo jusqu'au territoire et limites de la juridiction de Montjovet, et de là jusqu'aux limites de la juridiction de Châtillon, et de là aux limites de la juridiction d'Antey et du Val Tournenche du côté d'occident, et de là jusqu'à la seigneurie du Valais paroisse de Praborgne [Zermatt], et jusqu'à la seigneurie de la vallée de Gressoney d'en-haut et jouxte le domaine et juridiction des seigneurs du Valais d'orient. Exceptés et réservés les fiefs que ledit comte et prédécesseurs auraient reconnu tenir du duc de Savoie dans les alpages de Challant, savoir en Aventina, Cunia et Nana, confessant devoir pour les choses prédites 40 sous de plaid et 20 sous de service, etc. |