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Les informations ci-dessous représentent la structure des différents fonds d'archives, conformément à la terminologie précisée par la norme internationale ISAD(G) : un fonds peut être divisé en sous-fonds, série, sous-série, dossier et pièce. Si vous voulez des explications détaillées sur la façon de se déplacer dans cette hiérarchie, cliquez ici

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Godefroid, seigneur de Challant en Aoste, vidomne, reconnaît tenir en fief de l'abbé et religieux de Saint-Maurice le château de Challant, la montagne (montaneam) appellée Paleysina [Palasina], les terres de Wolon [Vollon], la montagne dite Soremont et la montagne dite Fontesin [Fontessin] avec toutes les dîmes desdites terres et montagnes, et devoir pour ledit fief 40 sous de plaid au changement de vassal et 20 sous de suze pour service annuel. Promettant que s'il se découvre qu'il doive encore d'autres usages, il les reconnaîtra volontiers
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Pierre, co-seigneur de Montjovet, tant à son nom qu'à ceux de ses frères, Boniface, Jean et Jaquemet, ayant été investi par l'abbé Barthélemy de Bartholomeis du fief du château de Saint-Martin en Challant et autres choses, il confesse aux susdits noms tenir en fief du susdit abbé et monastère ledit château de Saint-Martin avec certaines autres choses reconnues par leurs ancêtres sous la redevance de 40 sous viennois de plaid à changement de vassal et le service annuel de 20 sous dits et plus, s'il s'en trouve dû
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L'abbé Jean Barthélemy ayant investi lesdits Pierre et Boniface de Montjovet, chanoine de Sion, à leur nom et à celui de leurs dits frères, Jean et Jaquemet, du fief qu'ils tenaient de l'abbaye, lesdits frères promettent par serment de reconnaître et spécifier ledit fief quand ils en seront requis, de payer et de servir tous les usages dus à ce sujet.
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Ledit Boniface de Montjovet confesse à son nom et à celui de son frère Jean devoir à l'abbé Jean Bartholomei 7 florins d'or pour arrérages d'un florin d'or qu'ils doivent chaque année pour le fief qu'ils tiennent de l'Abbaye et promet payer lesdits 7 florins d'or.
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Sur les excuses dudit comte François, comte de Challant, l'abbé Guillaume Villien convint avec lui de le réintégrer dans ledit fief du château de Saint-Martin de Graines, montagnes et terres, et de lui remettre toute commise et échute avec les arrérages pour le prix de 200 florins d'or, destinés à faire une crosse, soit bâton pastoral pour l'abbé, payés audit abbé, agissant en ce fait du consentement de Pierre Fournier, sacristain, et Guillaume de Châtillon, aumônier, à ce spécialement députés par le chapitre comme il conste de leur procure par acte couché au bas de l'acte de dite réintégration. Le même jour 19 juillet 1429, en conséquence de ladite réintégration et en vertu du même consentement du chapitre et de ses dits députés, ledit abbé Guillaume de Villien donna l'investiture dudit fief audit comte François qui, de son côté, lui prêta reconnaissance pour ce fief dans les mêmes termes que ses prédécesseurs, lui promettant la fidélité et de déclarer et spécifier le fief dans l'espace de deux ans entre les mains d'un commissaire à ce député.
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Sur les excuses dudit comte François, comte de Challant, l'abbé Guillaume Villien convint avec lui de le réintégrer dans ledit fief du château de Saint-Martin de Graines, montagnes et terres, et de lui remettre toute commise et échute avec les arrérages pour le prix de 200 florins d'or, destinés à faire une crosse, soit bâton pastoral pour l'abbé, payés audit abbé, agissant en ce fait du consentement de Pierre Fournier, sacristain, et Guillaume de Châtillon, aumônier, à ce spécialement députés par le chapitre comme il conste de leur procure par acte couché au bas de l'acte de dite réintégration. Le même jour 19 juillet 1429, en conséquence de ladite réintégration et en vertu du même consentement du chapitre et de ses dits députés, ledit abbé Guillaume de Villien donna l'investiture dudit fief audit comte François qui, de son côté, lui prêta reconnaissance pour ce fief dans les mêmes termes que ses prédécesseurs, lui promettant la fidélité et de déclarer et spécifier le fief dans l'espace de deux ans entre les mains d'un commissaire à ce député.
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Sur la réquisition de l'abbé Pierre Fournier et du chapitre, ledit François, comte de Challant, confesse tenir en fief de l'Abbaye le château de Saint-Martin de Fraines avec les montagnes, terres et dîmes prémentionées et spécifiant, comme il l'avait promis dans l'acte précédant de 1429, les appartenances dudit château qu'il déclare tenir du même fief ; il les décrit ainsi, savoir : le mère et mixte empire et omnimode juridiction, les pâturages communs, forêts noires et eaux avec leurs cours, les paroisses, villages, possessions, maisons, prés, vignes, terres, hommes, fidélités, feudataires, censiers, tailles, cens, services, plaids, tributs, clames et bans que ledit comte a dans toute la châtellenie, ressort et mandement dudit château de Saint-Martin dans les limites de ladite châtellenie du fief de ladite abbaye que ledit comte déclare être tels : le torrent appellé le Ryau de Miroz du côté du château de Challant, les limites de la paroisse de Verrès du côté d'en-bas et de là tendant dudit Ryau de Myo jusqu'au territoire et limites de la juridiction de Montjovet, et de là jusqu'aux limites de la juridiction de Châtillon, et de là aux limites de la juridiction d'Antey et du Val Tournenche du côté d'occident, et de là jusqu'à la seigneurie du Valais paroisse de Praborgne [Zermatt], et jusqu'à la seigneurie de la vallée de Gressoney d'en-haut et jouxte le domaine et juridiction des seigneurs du Valais d'orient. Exceptés et réservés les fiefs que ledit comte et prédécesseurs auraient reconnu tenir du duc de Savoie dans les alpages de Challant, savoir en Aventina, Cunia et Nana, confessant devoir pour les choses prédites 40 sous de plaid et 20 sous de service, etc.
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Sur la réquisition de l'abbé Pierre Fournier et du chapitre, ledit François, comte de Challant, confesse tenir en fief de l'Abbaye le château de Saint-Martin de Fraines avec les montagnes, terres et dîmes prémentionées et spécifiant, comme il l'avait promis dans l'acte précédant de 1429, les appartenances dudit château qu'il déclare tenir du même fief ; il les décrit ainsi, savoir : le mère et mixte empire et omnimode juridiction, les pâturages communs, forêts noires et eaux avec leurs cours, les paroisses, villages, possessions, maisons, prés, vignes, terres, hommes, fidélités, feudataires, censiers, tailles, cens, services, plaids, tributs, clames et bans que ledit comte a dans toute la châtellenie, ressort et mandement dudit château de Saint-Martin dans les limites de ladite châtellenie du fief de ladite abbaye que ledit comte déclare être tels : le torrent appellé le Ryau de Miroz du côté du château de Challant, les limites de la paroisse de Verrès du côté d'en-bas et de là tendant dudit Ryau de Myo jusqu'au territoire et limites de la juridiction de Montjovet, et de là jusqu'aux limites de la juridiction de Châtillon, et de là aux limites de la juridiction d'Antey et du Val Tournenche du côté d'occident, et de là jusqu'à la seigneurie du Valais paroisse de Praborgne [Zermatt], et jusqu'à la seigneurie de la vallée de Gressoney d'en-haut et jouxte le domaine et juridiction des seigneurs du Valais d'orient. Exceptés et réservés les fiefs que ledit comte et prédécesseurs auraient reconnu tenir du duc de Savoie dans les alpages de Challant, savoir en Aventina, Cunia et Nana, confessant devoir pour les choses prédites 40 sous de plaid et 20 sous de service, etc.
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Le susdit comte François de Challant étant décédé sans laisser d'enfant mâle, l'abbé Michel Bernardi d'Allinges crut que le fief de Graine lui était dévolu tant par cette raison que parce que Marguerite et Catherine, filles dudit comte, s'en étaient mises en possession sans le consentement de l'abbaye. Ce qui étant supposé, il se fit en cette année entre ledit abbé et le chapitre d'une part et Louis, duc de Savoie de l'autre, un échange en vertu duquel l'abbé remettait audit duc le château de Saint-Martin de Graines avec toutes ses dépendances, ne se réservant sur icelui que la fidélité et l'hommage de la part dudit duc à cause dudit fief quand il en serait en possession. Et par contre, le duc Louis cédait audit abbé les droits de jurisdiction qu'il avait : 1° sur Bagnes quand il se trouvait entre Bret et le Grand Saint-Bernard ; 2° Sur Vouvry ; 3° Sur Ollon à cause du vidomnat, à condition qu'en remettant ce vidomnat à l'abbé, lui, le duc, fut désormais quitte de l'hommage et des 100 sous de service auxquels il lui était astreint à raison d'icelui, se réservant au surplus ledit duc les autres droits et usages accoutumés dans lesdites paroisses de Bagnes, Vouvry et Ollon. Ledit échange fut confirmé solennellement par le duc Louis le 15 octobre 1456 avec ordre à ses officiers du Chablais de le mettre exécution, ce qui se fit.
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Le comte René de Challant n'ayant point de fils institua comme son héritière universelle sa fille Isabelle, femme de Frédéric Madruzzo, comte d'Avy. Son père étant mort, elle reçut en 1565 de l'abbé Jean Miles l'investiture pour le fief du château de Saint-Martin de Graines et lui prêta, par procureur légitimement établi, la même reconnaissance que ses ancêtres (et en particulier son père le comte René) confessant tenir de l'Abbaye ledit château avec omnimode jurisdiction, pouvoir du glaive, mère et mixte empire, aussi bien que les montagnes de Palasina, Soremont, Fontessin et terres de Vollon avec leurs dîmes, pâquiers communs, forêts, etc., mines d'argent, mines de toute espèce, etc., villages, dîmes, etc., bans, etc., et tous les autres droits régaliens par les mêmes limites déjà spécifiées et derechef ici couchées au long; et ce sous le plaid de 40 sous de Suze à changement de vassal et 20 sous de service annuel, promettant fidélité, etc. Fait à Saint-Maurice le 29 septembre 1565.
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Le prédit Charles Emmanuel Madruzzo, comte de Challant et alors évêque de Trente, députa Pierre Antoine Vialley, châtelain d'Issogne, vers l'abbé Georges Quartéry pour en recevoir l'investiture du même château et fief de Saint-Martin de Graines et en prêter à son nom une nouvelle reconnaissance, ce que fit ledit procureur de la manière accoutumée et avec les mêmes clauses des précédentes et surtout de celle de 1565. Il promit de plus, au nom dudit comte et évêque, un bel ornement d'église, par dévotion et en vue de la remise de toute échute.
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Vigile Vescovi, docteur en théologie et agent général du prédit Charles Emmanuel de Madruzzo, agissant en ceci comme son procureur spécialement député, reçoit de nouveau l'investiture du fief de Graines et en prête reconnaissance en faveur de l'abbé Pierre Odet et du chapitre, mais dans une forme un peu différente et quasi moins favorable en ce qu'elle ne spécifie pas les noms des montagnes ou terres de Palasina, etc. et que les termes de droit de glaive, de mine d'argent, autres mines et droits régaliens ne s'y trouvent pas comme dans les précédentes depuis 1565. Il n'y est pas même fait mention des dites reconnaissances précédentes.
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Ledit Henri de Lenoncourt étant mort, sa veuve Christine Charlotte Sonantes, mère et tutrice de Charles Joseph Louis, marquis de Lenoncourt, comte de Challant, établit Jean François Fangiaz, notaire, pour demander au nom de son dit fils à l'abbé Joseph Tobie Franc l'investiture de Graines et en prêter reconnaissance, ce qui ce fit à Verrès (de grâce spéciale de la part de l'abbaye et sans conséquence pour ses droits) où le prieur Dorrey, spécialement député par l'abbé Franc, reçut l'homage accoutumé dudit procureur Fangiaz pour le fief de Graines et lui en donna l'investiture, après que celui-ci lui en eut prêté reconnaissance dans les mêmes termes quand au dispositif que la précédente qu'elle rappelle
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