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Les informations ci-dessous représentent la structure des différents fonds d'archives, conformément à la terminologie précisée par la norme internationale ISAD(G) : un fonds peut être divisé en sous-fonds, série, sous-série, dossier et pièce. Si vous voulez des explications détaillées sur la façon de se déplacer dans cette hiérarchie, cliquez ici

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Les frères Martin et Marc des comtes de Masino avaient vendu à Savin, évêque de Maurienne, achetant pour ses frères Justemonde et Ubertin, un domaine avec château et villa sur lesquels ils devaient à la maison du Saint-Bernard un service annuel de 28 sous de Suse, 5 setiers et 2 quarterons d'avoine. L'évêque Savin, ayant acquis ces biens, se reconnaît débiteur des mêmes services envers la maison du Saint-Bernard. Notaire : Etienne Turta, de Settimo Canavese, qui appose son signet en haut à gauche.
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Aymon Rossan, cellérier et vicaire général du prévôt Jean de Grolée, constitue ses procureurs Jean de Resthagnis, plébain de Saint-Germain, Barthélémy de Vunate et Daniel, son frère, habitant Verceil. Il les délègue pour toutes les affaires temporelles concernant les biens du Saint-Bernard situés dans le territoire de Saint-Germain, diocèse de Verceil. Il approuve ce qu'a fait Jean de Restagnis dans la curie épiscopale de Verceil contre Jacques Corni, Jacques Barberii et plusieurs autres de Gurbino. Témoins : Pierre Barberii, de la paroisse de Beaufort, habitant Aoste; Jacques, fils de Yanno, de la paroisse de Gressoney et un Stéphane. Notaire : Guillaume Picardi, d'Abondance, diocèse de Genève, qui appose son signet en bas à droite.
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J. Darbellay, prieur claustral, et Giroud, procureur du Saint-Bernard, se rendent à Turin et présentent à S.M. le roi des Etats sardes, au nom de la maison du Saint-Bernard, une supplique pour qu'elle daigne lui conserver le ferme de Borgomanero et redonner le subside en riz et mais que ses prédécesseurs lui avaient attribué jusqu'en 1798. Ils ont ensuite une entrevue avec le ministre de Vallaise qui leur dit que le roi est bien disposé mais qu'il faut attendre le résultat du Congrès. Signé : par les deux chanoines, prieur et procureur. Copie, soit minute de lettre.
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Pancrace de Courten écrit au prévôt (prieur) au sujet de la vente des biens qu'il possède en Piémont : les fermes de la Fornace, la Gourra grosse, la Gourra Petite et Solère. Le prévôt lui répond que la maison du Saint-Bernard est bien décidée à les acquérir et qu'il ne reste qu'à préparer le contrat.
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Pancrace de Courten fait une promesse de vente de ses biens en Piémont, (deux fermes à Solere/Savilian). Signé : Pancrace, comte de Courten.
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J. Darbellay, prieur claustral, écrit au prévôt sur la marche à suivre pour l'acquisition des fermes du Piémont. Signé : J. Darbellay, C.R. prieur.
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Pancrace de Courten possède sur le territoire de Savagliano, 4 terres de ferme, faisant en tout 355 journaux environ, qu'il a acquises de Maurice Solere en 1803. Il vend à Jean-Nicolas Giroud, procureur du Saint-Bernard: 1) une ferme dite la Fornace; 2) une autre dite la Gorra Grossa (territoire de Solere); 3) la Gorra Piccola et 4) la terre de Solere. Il fait cette vente au prix de 122'546 frs en argent, qu'il déclare avoir reçus et dont il donne quittance. Témoins : Louis Dormea et Joseph Cassio. Notaire : Louia Danesio. Suivent : quelques documents préliminaires à cet acte : papier timbré, cahier de 10 folios, 18,5 x 28 cm, plus un cahier de 6 folios, 22,2 x 36,2 cm, copie de l'acte sans les additions et une obligation signée par le procureur pour le solde à payer bien que la quittance ait déjà été donnée pour le tout. Ce solde a été payé dans l'année
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Pancrace de Courten, représenté par le notaire Luigi Danessio, demeurant à Turin, vend à Jean-Nicolas Giroud, procureur du Saint-Bernard : une maison avec ses dépendances, dans la région de Solere; la ferme dite Cassina à Solere; une autre dite Cassina à la Gorra et plusieurs pièces de terre, pour le prix de 70'000 lires de Turin. Témoins : Luigi Mory et Giovanni Dogliotti. Notaire : Giuseppe Cassio, de Turin; Suivent : l'inscription de l'acte au cadastre et quelques actes en français, préliminaires à la vente. Le notaire signe à la fin du cahier, le 30 janvier 1821.
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La comtesse Thérèse de Cardenas di Vallegio, épouse du comte Lorenzo Viancino di Viancino, vend à François-Benjamin Filliez, procureur du Saint-Bernard, la ferme dite San Bernardo située dans le territoire de Savigliano pour le prix de 50'000 lires. Témoins : Ilario Vassali, avocat, et Michel Mana. Signé : le comte et la comtesse et le procureur Filliez. Notaire : Giuseppe Cassio, qui atteste et signe à la fin du cahier, le 15 janvier 1830. Suivent : l'inscription et des actes préliminaires à cette vente, en latin et français.
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La comtesse Gabrielle de Challant née Cumiana et veuve de Maurice de Challant, vend à François-Benjamin Filliez, procureur du Saint-Bernard, la ferme de Masore (del Mazzore) située dans le territoire de Monasterolo, au prix de 112'500 lires. Témoins : Giuseppe Sella et Eugenio Salussolia. Notaire : Giuseppe Cassio qui signe chaque folio et à la fin du cahier, le 9 juin 1830. Copie notariée du 9 juin 1830, sur papier timbré; Acte enregistré le 24 avril 1830.
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La comtesse Gabriella Canalis de Cumiana, veuve de Challant, déclare avoir reçu des chanoines du Saint-Bernard, solde de la somme due en vertu d'un acte de vente du 24 avril 1830. Témoins : Giuseppe Sella et Eugenio Salussolia. Signent : la comtesse de Challant née Cumiana et Michel Mana. Notaire : Giuseppo Cassio, qui signe l'acte.
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a/ Le prévôt F.-B. Filliez, écrit au nonce pour demander l'autorisation de vendre la ferme de Sainte-Christine, à Borgomanero et d'en affecter le produit à l'achat de la ferme de Saint-Oyen, que le Saint-Bernard tient déjà en location. Signé : le prévôt du Grand-Saint-Bernard et du Simplon, François-Benjamin Filliez. b/ Bovieri, chargé d'affaires du Saint-Siège, écrit au prévôt Filliez pour le remercier de l'avoir affilié à sa maison religieuse et pour lui communiquer que l'échange de la ferme de Sainte-Christine contre celle de Saint-Oyen ne peut se faire qu'avec le consentement du Saint-Siège. Signé : J.-M. Bovieri. c/ Le nonce Bovieri annonce qu'il a reçu l'autorisation de Rome.
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Le receveur des contributions au fond du culte de Savigliano ayant donné ordre au Saint-Bernard de payer cette contribution, celui-ci s'y refusa et dut procéder contre la direction du fond du culte. Le tribunal de Saluces, le 24 juin 1879, déclara nulles les injonctions du receveur de Savigliano. Les avocats qui soutinrent la cause du Saint-Bernard furent A. Caucino puis Francesco Pennachio.
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Offres de vente d'un château dit de Saint-Pancrace, situé près de Turin, et qui appartenait au Saint-Bernard il y a un siècle, d'après le chanoine Gal, et de terres situées à Savigliano. Ces offres ne semblent pas avoir eu de suite.
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Correspondance au sujet de la demande du curé de Carpignago pour obtenir une rente de 600 lires pour l'entretien d'un vicaire dans sa paroisse, rente à prélever sur les fermes du Saint-Bernard se trouvant dans sa paroisse, du diocèse de Pavie. Lettre du cardinal Sacconi à Monseigneur Th. Bourgeois, prévôt; copie de la réponse du 26 juin et lettre sans date du sous-secrétaire de l'évêque de Pavie.
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Alexandre Nam, chevalier, natif de Savigliano mais demeurant à Alassio, se recommande et se fait recommander par l'évêché de Saluzzo et par Monseigneur Giuseppe Vicini, pour avoir la préférence dans le cas de la vente des fermes de Savigliano.
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Don Pietro Gonella, prêtre, président de la Congrégation de Charité et hôpital "di Scarnafigi" vend à la maison du Saint-Bernard représentée par Giovanni Mana une terre située dans le territoire de Monasterolo de Savigliano, de 29 ares, au prix de 5'040 lires. Cette terre jouxtait la propriété du Saint-Bernard. Signé par le vendeur et par le notaire Giuseppe Masino. Suit la procuration donnée à Giovanni Mana par le procureur du Saint-Bernard, Joseph Dallèves.
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Paul Mana vend au Saint-Bernard, représenté par Giovanni Mana, un verger de 337 ares attenant aux biens du Saint-Bernard, pour 26'587 lires. Signé : Paul Mana, Giovanni Mana et le notaire Giuseppe Masino. Suit : la procuration en faveur de Giovanni Mana rédigée par le notaire Edouard Coquoz à Martigny.

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