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Les informations ci-dessous représentent la structure des différents fonds d'archives, conformément à la terminologie précisée par la norme internationale ISAD(G) : un fonds peut être divisé en sous-fonds, série, sous-série, dossier et pièce. Si vous voulez des explications détaillées sur la façon de se déplacer dans cette hiérarchie, cliquez ici

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Deux folios tirés d'un lectionnaire. Ils contiennent 2 légendes de saints; la 2ème est celle de Saint-Nicolas de Mire, soit le début de sa légende divisé en 3 péricopes, chacune suivie du début du répons à chanter, noté mais sans portée.
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2 fragments de lectionnaire contenant les chapitres 12 - 14 d'Isaïe.
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Jacques des Cours (de Curiis) donne à la maison de Mont-Joux une rente de 12 sous assignée sur un pré et une montagne située à Vois (?) au lieu-dit Arzey, allant jusqu'à la crête de la montagne. Il fait cette donation pour le salut de Guillaume Turre et Benfate, épouse du donateur. Les frères de l'hospice devront faire mémoire d'eux chaque semaine. Témoins : Vilencus, Aymon, Falco, Goterius, Andréas, Egidius, Guido, fidéjusseurs. Ecrit par Turumbert pour Guido, chancelier.
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Le comte de Savoie Edouard, ayant légué à l'hospice du Saint-Bernard 10 sous de rente annuelle pour un anniversaire de son père et un autre à célébrer le jour de sa propre mort ( et en attendant, le 1er jour de carême), Pierre, châtelain de Sembrancher, assigne à cette fin 79 sous dus au comte par les hommes d'Orsières pour droit de gîte. En août 1329, le comte Edouard avait fait cette donation à l'hospice. Il en fait en même temps à plusieurs autres églises parmi lesquelles 5 sous à l'hospice du Pt-Saint-Bernard. Donné au Bourget. Le 23 août 1329, au Bourget, le comte adresse une lettre au châtelain de Sembrancher pour qu'il pourvoie à ces diverses donations sur les revenus de la châtellenie. Notaire : Pierre Cridé, de Chambéry, qui a extrait ce document de l'original reçu par Jean de Beyry(?) qui appose son signet en haut à gauche.
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Amédée VI comte de Savoie, fonde un anniversaire dans l'église de l'hospice de Mont-Joux à dire le 22 juin en faveur d'Aimon son père défunt et affecte à cet effet une rente de 5 sous gros de Tours à prélever sur le péage de Sembrancher. Il fait cette fondation le 5 juillet 1343. Dans la fondation précédente faite en 1329 par le comte Edouard pour son père Amédée et lui-même, une rente de 10 sous devait être prélevée par le châtelain de Sembrancher sur les revenus de la châtellenie. En fait la somme affectée à cette fondation produisait 19 sous et le châtelain de Sembrancher avait suspendu ses paiements. Humbert Francey, prieur d'Etoy fut envoyé auprès du comte Amédée pour qu'il mette ordre à cette négligence . Ce qu'il fit par mandat envoyé au châtelain de Sembrancher le 16 IX 1343. Ces actes sont contenus dans 2 parchemins : 1) Il contient la teneur du document du 2 octobre 1329 concernant la fondation faite par le comte Edouard et la teneur de la fondation faite par le comte Amédée en faveur de son père Aimon. Selon copie faite en 1345, à Meillerie, par le notaire Perronet de Jou, de Lugrin, qui appose son signet en bas à droite. 2) Acte du 16 septembre 1343 contenant le mandat fait au châtelain d'Entremont de payer la fondation faite en faveur d'Aimon, père d'Amédée VI. Fait en conseil du parlement, présents les évêques de Tarentaise, de Sion et de Maurienne. Signé : Guido. Sceaux tombés.
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Girard Trenalvan, faisant aussi pour son épouse Jeannette, fille de Girard Dounyola, voulant pourvoir à son salut et l'accroissement du culte divin, donne au prévôt Guillaume de Pisy 25 livres mauriçoises pour l'acquisition de rentes en faveur de la prévôté à charge de servir à ces époux leur vie durant une rente de 25 bichelets de seigle. Ces 25 bichelets leur sont assignés sur une redevance de 36 bichelets que les héritiers de Vuillermod Bursiodi de Charrat doivent à la maison de Mont-Joux. Après leur décès, le prévôt devra faire célébrer 2 messes annuelles pour eux avec offrande de pain et de chandelles, 5 deniers au célébrant et 2 au clerc. Témoins : Guillaume de la Vigny, donzel, Perronet, métral du Culier, Jean Rassin d'Agaune. Notaire : Jean Colon, de Martigny, qui appose son signet en bas à droite; dans une copie faite de sa main en 1369. Suit : une quittance des époux pour les 25 bichelets de l'an 1375, le 4 mai, Martigny.
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Parissia , fille de feu Nicolas la Forma et épouse d'Humbert de Corssona, d'Orsières, donne à Pierre de Villario, cellérier du Mont-Joux, une rente de 5 sous mauriçois qu'elle percevait sur un pré situé près du rocher de Pontsec, pour 5 messes annuelles pour elle et son époux et pour les défunts. Témoins : Jeannod Charel, d'Orsières; Jaquin Neutertua(?); Nicolas Jossel, d'Aoste. Notaire : Pierre Gay, d'Orsières, qui appose son signet en bas à droite.
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Pierre de Gorra, notaire, faisant son testament, lègue aux chanoines résidents à l'hospice du Mont-Joux "unam canalem castronis" de la valeur de 12 sous annuels, demandant que chacun de ces chanoines célèbre chaque année la messe pour le testateur et ses parents et en fasse mémoire. Il assigne cette rente sur son fief de Flassin. Le reste de l'acte concerne les dispositions testamentaires relatives à sa famille. Témoins : Jacques Curiglion, notaire; Antoine de Bellovider(?) Gotefred de Ron, d'Excenay, Gros Jean de Signayes; Jean de Cuchepache, de Bosses, muletier de l'évêque d'Aoste, etc. Notaire : Richard de Pleo, qui l'a fait lever et écrire par Jean Martini de Valexia, notaire et qui l'a muni de son signet en haut à gauche et en bas à droite (signet différent).
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Page de missel contenant la messe d'une 3e férie après Pâques.
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Jean Barselli, de Luc, donne à dom Humbert d'Oygens, prêtre quêteur pour l'hospice de Mont-Joux, 12 deniers de cens pour une messe annuelle assignés sur une grange et autres biens situés à Luc. Ce cens sera livré chaque année au religieux qui fera la quête à Ayent. Témoins : Guillaume de Saint-Germain, des Vignes, demeurant à Ayent; et Nanterme de Philippe, de Luc. Jean Rutinel, juré, a levé cette charte que François de Rigonibus, chanoine chancelier de Sion, a écrite.
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Le prévôt Hugues d'Arces dote la chapelle de la Sainte Vierge érigée dans l'église du Mont-Joux, des biens qu'il a achetés des nobles Guionet et Louis de Dailiens, en demandant qu'on y célèbre la messe tous les jours de l'année aux intentions qu'il détermine pour le temps de sa vie et pour celui qui suivra sa mort. Témoins : Jean de Compey, curé de Semsales; Jacques Chapusii, prieur de Montréal; Girard d'Arces, moine, sacristain de Thonon; Jacques de Clément, infirmier de Saint-Martin; Gillet Bisuncii, curé de Féchieé; nobles Georges de Haut-Villars et Claude Jaqueti. Notaire : Aymonet Aquini, qui appose son signet en haut à gauche. Le chapitre réuni à Thonon le 13 janvier 1413 approuve cet acte et y appose son sceau comme aussi le prévôt Hugues (tombés). Signé : Ja. Clementis.
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Aymon Asperling, donzel, fils de feu Antoine Asperling, de Rarogne, lègue à l'hospice du Saint-Bernard 100 sous de Lausanne, une seule fois, pour un anniversaire fixé au 1 juillet, pour lui et sa première femme Louise. Cette somme sera prélevée sur ses biens en Vallée d'Aoste.
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Jacobine Andrioni Mesyani, de Biella, épouse de Gualini de la Tour de Galianici, avait fondé par testament 2 anniversaires de 12 messes chantées chacun dans l'église du Saint-Bernard, en 1397. Elle avait affecté à cette fondation sa maison située "en place de Biella" dans le quartier de Saint-Jacques. Le chapitre alberge cette maison à Pierre de Tollen pour 4 florins d'or, réserve une chambre pour les religieux ou quêteurs de passage et lui ordonne de faire peindre sur la façade une image de Saint-Bernard. Cette maison sera appelée de Saint-Bernard de Mont- Joux. Pierre de Tollen reconnaît tenir cette maison et les conditions d'abergement. Témoins : Jean Cavelli, d'Orsières, notaire; Jean, fils de Jean, du diocèse d'Aoste; Aymon Batalieni, d'Annecy, le Vieux; et Thomas Riveri de Vuisier, diocèse de Genève. Notaire : Jean Saluard, commis aux protocoles de Pierre Balli, appose son signet en bas à droite. Fait au prieuré de Saint-Benin.
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1. Le chapitre alberge à Jean de Tollen la maison de Saint-Bernard située à Biella et léguée par Jacobine fille d'Andrion Messiani en 1397, le 7 mai. 2. Le même chapitre donne au même Jean Tollen le droit de racheter cette maison à la condition de procurer à l'hospice en Vallée d'Aoste des biens de même valeur et rapport. Témoins : Jean Cavelli, notaire, d'Orsières; Jean Gulliardi, de Saint-Rhémy et Jean Exret (?) habitant Saint-Oyen. Notaire : Jean de Michel Gillieti, de Saint-Rhémy, qui appose son signet en bas à droite.
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Les chanoines claustraux ayant exposé à l'évêque de Sion, que depuis les guerres de Bourgogne, ils n'ont plus reçu les 10 florins qui leur étaient servis par le châtelain de Sembrancher pour un office anniversaire fondé par les comtes de Savoie, Jodoc de Sillinen, évêque de Sion, mande à Jean Jordan, receveur des cens du Bas-Valais, de verser fidèlement les dix florins réclamés par les religieux; signé par l'official Prepositi(?).
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François Collini Vanerii et son neveu Antoine de la paroisse de Doues (Douye) donnent à Louis Pisy, C.S.B. un cens de 6 sous posés sur un pré situé à Doues pour une messe et un répons annuel à célébrer en la fête de Saint-Bernard par les chanoines claustraux. Témoins : Jacques de Ronco et Jean Gascheti de Valpelline. Notaire : Vullielmet de Glaceriis, d'Ollomont, qui appose son signet en bas à droite. Fait devant la grande porte de l'église paroissiale.
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Antonie, épouse de Jean Dolliet, de la paroisse de Chesalet, entre autres donations, fait celle de 20 livres aux chanoines claustraux pour la fondation d'une messe anniversaire, en la fête de la nativité de la Vierge Marie. Témoins : Antoine de Ursis alias dou Bornyon, d'Aoste, André Finandi, du diocèse de Lyon, notaire demeurant à Aoste, et Mathieu de Vietis (?) bourgeois d'Aoste. Notaire : Jean Charvery (?) de Saint-Martin Fraxini, diocèse de Lyon, qui appose son signet en haut à gauche.
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Avec la permission de Louis Forré, prieur claustral et vicaire général de Jean de la Forêt, Pierre Ferrenchi, C.S.B. fonde une messe chantée en l'honneur de la Vierge Marie et de Saint-Sébastien au maître-autel de l'église de Saint-Bernard de Mont-Joux. Cette messe sera chantée chaque lundi de l'année. Il donne au prieur claustral 120 florins à cet effet. Témoins : Pierre Forré, notaire; Antoine Figerod(?) et Blaise Perreti, de Saint-Oyen. Notaire : Etienne Corderii d'Annecy, diocèse de Genève, qui appose son signet en bas à gauche.
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Liste de messes fondées au Grand-Saint-Bernard. Copie anonyme. Copie du XVIIIe siècle (?).
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Les époux Jean de Ursia, d'Aoste, et Claire vendent aux chanoines claustraux du Saint-Bernard un pré contenant 10 seyteurs situé dans la paroisse de Saint-Jean de Chevrot, au lieu dit Broguet. Ce même pré est remis aux donateurs pour une rente de 15 florins et 3 deniers de plaît. Les claustraux sont tenus à une messe aux intentions des donateurs. Témoins : Nicolas de la Crête, notaire et André Salvardi, d'Aoste. Notaire : Louis Guichardi, d'Aoste, qui appose son signet en bas au centre. Fait dans la cour de la maison des vendeurs.
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Jean Ursia alias Bornion donne au chapitre de Saint-Bernard une terre située au lieu dit la chapelle "cartalis" ou de l'Ile "Grasseti", pour une messe annuelle. Cette même terre lui est inféodée pour le prix de 10 sous, etc. Témoins : Jacobus Henriodi et... Notaire : François de la Crête, de Doue(?) qui appose son signet en bas à gauche.
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Achat par les chanoines claustraux du Mont-Joux, de prés situés en Paravère, au Bourg de Saint-Ours, pour le prix de 50 écus. Cette somme est remise aux chanoines claustraux pour des messes à célébrer tous les jours du mois de mars à l'autel de Saint-Michel. Témoins : illisibles. Notaire : François Jaquemod, citoyen d'Aoste, qui appose son signet en bas à gauche.
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François de la Crête, notaire d'Aoste, cède à la maison de Mont-Joux un cens de 15 gros posé sur 2 pièces de terre situées dans la paroisse de Saint-Christophe (Aoste) pour une messe annuelle de requiem en la fête de Saint-François par les chanoines claustraux du Saint-Bernard. Témoins : Gervais Carré(?), de la paroisse de Saint-Gervais, diocèse de Genève et Maximin Rebonduz de Saint-Didier(?) d'Aoste. Notaire : Jean-Pierre de Campis de Drebia(?) citoyen d'Aoste qui appose son signet en bas à gauche.
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Noble Nicolas François de la Frasse, de Sallanches, lègue une rente annuelle de 2 florins payables par ses héritiers aux religieux du Saint-Bernard pour un anniversaire fixé au 2 juillet, comprenant office des morts et messe de la Sainte-Vierge au maître autel. Contrat accepté par les chanoines de la Gourge et François Junod. Témoins : Maurice Cornet (?) prêtre de Maglans; Pierre Collonaz de Maglans, habitant Sallanches; Jean fils de + Mermet Fontonnay et Jacques fils de feu Pierre Chambdon(?) de Lusier(?) paroisse de Sallanches. Notaire : Louis Cheret(?) de Sallanches, qui appose son signet en bas à gauche.
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Minutes du notaire Panthaléon Nigri qui fut chanoine du Saint-Bernard. Plusieurs actes concernent le Saint-Bernard parmi lesquels 3 fondations pies à l'Hospice et une à Saint-Oyen, pp. 70, 103, et 121 plus 118, celle-ci dans l'église de Saint-Oyen.
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Les claustraux du Grand-Saint-Bernard, ayant représenté, par leur prieur François Junod, à l'évêque de Sion Hildebrand de Riedmatten, que le châtelain de Sembrancher avait été chargé par les comtes de Savoie de solder les honoraires d'un anniversaire qui se célèbre pour eux dans l'église de Mont-Joux, lui demandent qu'il veuille bien faire exécuter ces versements comme l'avait fait son prédécesseur, Jodoc de Silinen. L'évêque mande à son châtelain de Sembrancher, Gaspard Fabri, de s'acquitter de ce versement. Notaire : Claudius Sinfresius, qui appose son signet en bas à droite.
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François, Claude et Jean de Challant, seigneurs de Fénis, Villarsyer, Châtelard et Tallen, etc., confirment une donation de 100 florins faite au Saint-Bernard, par leur mère Françoise de Gruyère, pour un anniversaire fondé dans l'église de l'hospice. Cette somme est garantie sur les dîmes de Villardgirod; son revenu annuel est de 5 florins. Ceci à la requête de François Junod, C.S.B. procureur. Signé : par les trois Challant et scellé de leur sceau, brisé et peu lisible, plaqué sur papier et appendu sur simple queue de parchemin. L'acte de fondation de Françoise de Gruyère date de 1546, 21 septembre, au Châtelard.
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A la requête des chanoines claustraux et après vérification des titres, la diète ordonne au châtelain de Sembrancher, Gaspard Fabri, de solder annuellement 10 florins à ces chanoines pour un anniversaire des comtes de Savoie, ce qui était négligé depuis 2 ou 3 ans. Fait au château de la Majorie.
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Visite de l'église du Saint-Bernard par l'archidiacre d'Aoste François Bobba, qui note les défauts qu'il a observés et mentionne la chapelle de Saint-Michel, séparée de l'église. Extrait des registres des archives épiscopales d'Aoste, par le chanoine Pierre-Etienne Duc, le 14 avril 1885.
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François Quey, de Siervoz en Faucigny, de passage à l'hospice y fonde un anniversaire pour lui et ses parents et constitue en faveur des claustraux une rente de 5 florins imposée sur sa maison et autres biens. Témoins : Jean-François Charnesi, de Vérossaz; Antoine Challand et Marc Darbellay, de Bourg-Saint-Pierre. Notaire : Gédéon Borneville(?).
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De la part du prévôt André Tillier, il est exposé à la diète que depuis une dizaine d'années, le châtelain de Sembrancher négligeait de payer les 10 florins dus pour l'anniversaire des comtes de Savoie. La diète mande à ses officiers de payer les retards et de solder fidèlement à l'avenir ces honoraires. Signé : Egide Jossen Bandmatten, notaire et secrétaire; Cet ordre est renouvelé par l'évêque de Sion au châtelain d'Entremont le 22 mai 1606 avec apposition du sceau plaqué sur papier, de l'évêque Adrien II de Riedmatten. Fait au chateau de la Majorie.
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Hildebrand Jost, évêque de Sion, consacre l'autel majeur de l'église du Saint-Bernard à l'honneur des Saint-Bernard et Saint-Nicolas du Mont-Joux et y déposa des reliques de Saint-Bernard et autres saints.
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Au prieuré de Saint-Jaquême. ierre Mocand, curé d'Etroubles et vicaire général de la prévôté, C.S.B. donne aux chanoines claustraux une vigne acquise de ses épargnes, 50 florins à lui dus par les fils de Pierre Desfeyes et 5 florins à lui légués sur un pré situé en Buchillion, à charge pour les claustraux de célébrer pour lui une messe de Requiem le 7e jour de chaque mois et une messe du Saint-Sacrement chaque jeudi "ut latranti conscientiae silentium imponeret". Il le fait à l'exemple d'autres administrateurs qui ont disposé de leurs économies à volonté. Notaire : Jean-François Decré, qui signe avec son paraphe.
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Pierre Mocand, curé d'Etroubles et vicaire général du prévôt Viot, disposant librement de son pécule comme les autres chanoines du Saint-Bernard, a acquis de Thiébaud Desfeyes, d'Etroubles, une vigne située à Champallier au lieu-dit Pierra Morraz. Du consentement du prévôt et du chapitre, Pierre Moccand, assisté par Jacques Casallet, prieur claustral, et autres, fonde un anniversaire à dire le lendemain de la Saint-Bernard pour le salut de son âme et il affecte à cette fondation le produit de la vigne achetée par lui à Champallier en 1615; 5 florins seront distribués aux chanoines assistant à cet office, qui sera célébré en l'église du Saint-Bernard. Notaire : Jean-François Decré.
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Armoiries du prévôt Viot et inscription au bas : "Hoc opus F(ieri) F(ecit) R. D(ominus) Rol(andus) V(iot) P(raepositus) M(ontis) e(t) C(olumnae) I(ovis) A(nno) D(omini) 1627. M.P....ncen..rell..pinxit." Inscription se trouvant au dos du grand Christ placé contre le mur du choeur en 1979. Ornée des armes du prévôt Viot. Cette inscription avait été recouverte d'un badigeon au temps de l'animosité contre les Valdôtains, vers 1752.
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Jenetta, fille de Guillaume Bellyn, de Martigny, avait légué au Saint-Bernard, un grenier avec jardin situé au Bourg de Martigny. Les enfants de la testatrice prétendaient que ce légat était nul parce que non conforme aux statuts du Valais. Finalement, il s'entendent avec le procureur des chanoines, Nicolas Mugniez; ils lui donnent 230 florins à la condition que chaque année, en la fête de Saint-Roch, les chanoines claustraux chantent une messe pour le salut de la testatrice et de ses parents. Témoins : Pierre de Prato, banneret, lieutenant de Martigny; Jean de Prato; Nicolas Vaneri, notaires, et autres. Notaire : Guillaume Terraz, bourgeois de Martigny-Bourg, qui appose son signet en bas à droite.
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Hiblet de Pierre Lavenchy, de Gignod, a légué par testament à la maison du Saint-Bernard un cens d'une émine de blé à charge de célébrer une messe par an, hypothéquant à cette fin 2 pièces de terre situées à Gignod. Notaire : Nicolas Tercinod, commis aux minutes de son père Mathieu, de Gignod, diocèse d'Aoste. Ce legs a été reconnu au profit des chanoines claustraux du Saint-Bernard, le 17 août 1698.
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2 "lettres reliques" de Saint-François de Sales, dont celle de 1616 adressée au prévôt Viot avec leurs authentiques. "Lettre relique" de la main de Saint-Pierre Fourrier, C.R. décédé en 1640, sans authentique.
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Philippe Brunet, C.S.B. donne 20 écus petits, monnaie du Valais, aux chanoines claustraux pour fonder un anniversaire perpétuel. Signé : Philippe Brunet, C.R. Témoins : Matieu Jorriar(?) et 2 autres qui signent avec leur marque de famille. En signe d'acceptation, plusieurs chanoines claustraux signent aussi : Simon Sorroz; Clément Rechoz; Antoine Norat; Jean Jaquetant; Antoine Marcoz.
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A la supplique des chanoines du Saint-Bernard, le pape Alexandre VII accorde une indulgence plénière avec bénédiction apostolique aux bienfaiteurs de l'hospice. Copie des notaires Louis Passerin et Jean-François Desbernard.
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François-Jérôme Dufour, de Quart, notaire, vend à Jean Cabraz, C.S.B. comme prieur de Bourg-Saint-Pierre, achetant pour son usage puis pour l'usage des claustraux, à charge pour eux de dire 6 messes pour les défunts, une vigne située à Villair, paroisse de Quart, pour le prix de 2'000 florins. Témoins : Jacques Cabraz, frère du chanoine Jean, de Saint-Rhémy; Bernard Ferraz, de Quart; et Luce de Marcel Lustrier. Notaire : Jean Deschenaux de Valpelline. Signé : Jean-Michel Tillier, président. Acte inscrit à la baronnie de Quart le 31 janvier 1662, à la suite d'une opposition en justice. Fait à Villaire de Quart, Ramoisy, chez le vendeur.
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Lettre du [Rd coadjuteur(?) Perron] à l'évêque de Sion, concernant M.M Cornu et Tornieur, pour le prieuré de Martigny. Billet sans signature.
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Jean Cabraz, prieur de Bourg-Saint-Pierre, agissant au nom des chanoines claustraux, alberge à Hilaire Charbonnez, d'Aoste, 3 seyteurs de vigne situés au lieu dit Villair(paroisse de Quart) pour la rente annuelle de 6 charges de vin, et une autre vigne située au lieudit Masson. Sur ces biens les chanoines claustraux sont tenus à célébrer 4 messes annuelles, selon contrat de 1661, 2 juillet. Témoins : Antoine Marcoz, C.S.B. curé de Liddes, Jean-Baptiste Challand et Antoine Genoud, de Bourg-Saint-Pierre. Notaire : Philibert Gay, qui signe, avec son paraphe ou marque.
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"Inventaire du trésor de la vénérable église prévôtale du Saint-Bernard dressé en 1666 historié et annoté par l'abbé Pierre-Etienne Duc, chanoine de la cathédrale d'Aoste, avec le concours de Monseigneur Barbier de Montault". Cet inventaire a été écrit par A. Morat, notaire apostolique et remis au chanoine Jean-Pantaléon Godioz.
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Le chanoine Tornieur, procureur des chanoines du Saint-Bernard, supplie les seigneurs de la diète du Valais de vouloir bien solder les 15 florins annuels dus pour les anniversaires des comtes de Savoie, et qui ne sont plus payés depuis 1666. Signé : Tornieur, C.S.B. procureur. 2 exemplaires de cette supplique dont l'un est scellé et daté du 8 décembre.
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A la Prévôté du Grand-Saint-Bernard. Jeane Saudan veuve de Léonard Farcoz et épouse de Hildebrand Pochon, bourgeois de Saint-Maurice, habitant Martigny-Ville, donne à l'hospice 20 écus pour la fondation d'une messe annuelle à dire après son décès. Témoins : Thomas Gigard (?) tailleur, et Guillaume Medici, du Levron. Notaire : Pierre Salladey, de Martigny-Bourg , qui signe avec son paraphe. Suit : quittance signée par le procureur Jean-Claude Verraz, le 21 août 1703.
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