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Les informations ci-dessous représentent la structure des différents fonds d'archives, conformément à la terminologie précisée par la norme internationale ISAD(G) : un fonds peut être divisé en sous-fonds, série, sous-série, dossier et pièce. Si vous voulez des explications détaillées sur la façon de se déplacer dans cette hiérarchie, cliquez ici

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            Chercher à partir d'iciVisualiser la fiche+ 1947
Un litige a surgi entre les communautés d'Yvorne et de Corbeyrier d'une part et celles de Roche et de Noville d'autre part, au sujet du droit de pâturage dans les marais de Roche. La cause est évoquée devant les seigneurs de Berne, à Aigle, lesquels décident que les droits de pâturage doivent rester dans l'état où ils se trouvaient avant la guerre (de Bourgogne) soit jusqu'au grand fossé, et non plus bas comme le prétendaient les gens d'Yvorne. La délégation de Roche comprenait le recteur du lieu, le C.S.B. Pierre Vulliens. Extrait fait à la demande de Roche et Noville par les notaires Oufallat (?) et Cornut. L'original était muni du sceau du gouverneur d'Aigle, Thomas Sterm.
            Chercher à partir d'iciVisualiser la fiche+ 1948
Les seigneurs de Berne attribuent à Aigle les pâturages dits de Roche comme en jouissent précédemment les gens de Roche et de Noville moyennant un cens à payer au gouverneur d'Aigle. Copie de la curie d'Aigle par le notaire de Marsillier.
            Chercher à partir d'iciVisualiser la fiche+ 1949
Guy Perrin, C.S.B. curé de Marin, diocèse de Genève, agissant pour le prévôt François de Savoie, alberge à Pierre Pingot un jardin, situé à Villeneuve pour 2 florins d'introge et 3 gros de service payables au gouverneur de Roche, à la Saint-Martin d'Hiver [11 novembre]. Témoins : Hugonin Millon; Pierre Tarapel, et François d'Illie bourgeois de Villeneuve. Notaire : François Frilleti, de Saint-Symond(?) diocèse de Genève, qui a extrait cet acte des protocoles de feu Jean Folliassi, notaire; le notaire appose son signet en bas à gauche.
            Chercher à partir d'iciVisualiser la fiche+ 1950
1. Vuernher Lobly, gouverneur du mandement d'Aigle, maintient la maison du Saint-Bernard en la possession d'un pré situé près de la ferme du Mont-Joux de la Praille contre Jean Chapellet, qui le revendiquait. Témoins : Jean Métral et Collet Garin et plusieurs autres. 2. Annexe : supplique du Saint-Bernard sur le même objet, sans lieu ni date ni signature.
            Chercher à partir d'iciVisualiser la fiche+ 1951
Copies de 5 reconnaissances faites sur requête du commissaire Rolet de Pratis, en faveur de Philippe de Savoie, prévôt du Saint-Bernard par Nicod Busset, Mermet dit Actabor, d'Yvorne, Pierre Velliard, de Corbeyrier, Françoise veuve de Pierre Curbillion, d'Aigle, et Jean Oguet, d'Yvorne. Les services seront payés au prévôt ou à son commissaire. Notaire : Nigri.
            Chercher à partir d'iciVisualiser la fiche+ 1952
Fragments de reconnaissances rédigés par le notaire Jean Folliassy en faveur de la ferme de Roche, mentionnant des biens à Vouvry (Taney et Penney), Bex, Roverens, Vionnaz, Ollon, etc. Sans signature. Ce texte utilise les reconnaissances de Pierre Balli établies vers 1450. Il serait de Jean Folliassy, notaire. s.d. XVIe siècle(?).
            Chercher à partir d'iciVisualiser la fiche+ 1953
Le chapitre réuni avec le consentement de noble Aubert de Balma, seigneur de Longefan, délégué par Jean Oriol, administrateur de la prévôté, inféode à Pierre Girodi, d'Aigle, une vigne sise dans le territoire d'Aigle, au-delà de la Grande-Eau pour un service de 3 setiers de vin, mesure d'Aigle, à la Saint-Martin d'hiver (11 nov.) livrables au recteur de la maison abbatiale de Roche, plus 1/4 d'un autre setier à titre de dîme.
            Chercher à partir d'iciVisualiser la fiche+ 1954
Devant la maison de Nicod, de Loës, notaire. Jacques Bochet, d'Yvorne, vend à Jean Veyturier, chapelain admodiataire et recteur de Roche, une rente de 2 coupes de froment, mesure d'Aigle, posées sur un pré situé au lieu dit Furet, territoire d'Yvorne, pour le prix de 20 florins. Témoins : Jean Bariodi (?) d'Aigle; Thomas Orsiguyer, de Leysin, et Antoine Prepositi des Ormonts. Notaire : Laurent Gondardi, de Taninges, diocèse de Genève, qui signe avec son paraphe et appose son signet en haut à gauche.
            Chercher à partir d'iciVisualiser la fiche+ 1955
Micod Boys, de Noville, vend à Jean Venturier, chapelain et admodiataire de Roche, une rente de 2 coupes 1/2 de froment, mesure d'Aigle, posées sur les moulins d'Aigle mouvant du fief du noble Jean de Neuvecelle. Témoins : Jean de Curia d'Yvorne; Jean Vanteret(?) maçon d'Aigle. Notaire : Guillaume Rotuet(?) de Villeneuve, commis aux minutes de Laurent Gondardi. Le notaire appose son signet en bas à gauche.
            Chercher à partir d'iciVisualiser la fiche+ 1956
Au sujet du pâturage des Grands-Marais de Roche et de Bittafarde, il est convenu entre les intéressés que l'abbaye de Roche, Aigle et les communautés de Noville, Roche et Rennaz y ont droit chacun pour un tiers et qu'ils n'y doivent faire aucune clôture pour pouvoir y paître en commun sauf de Sainte-Marie-Madeleine à la Saint-Michel sous peine de ban de 12 deniers. Nicolas de Benevision curé de Noville, est alors admodiataire de Roche. Témoins : Jean Mermod, des Ormonts, et Collet Gynschoz, de Chessel. Notaire : Hugues de Loës, d'Aigle. Copie de Claude Pignat, le 22 mai 1677, qui signe avec son paraphe.
            Chercher à partir d'iciVisualiser la fiche+ 1957
La chapitre du Saint-Bernard inféode à Mermet de Strata, bourgeois d'Aigle, une vigne et un champ situés à Aigle, au lieu dit Pem Louz, pour la moitié de la récolte, 4 coupes 1/2 de froment et un denier maur. de cens annuel. Témoins : Jean de Ursia alias Bornyon, etc. Notaire : Louis Guichardi, d'Aoste. Le notaire appose son signet en bas à gauche.
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Procédure entre Nicolas de Benevisio, recteur de Roche et les communautés de Corbeyrier, Leysin et Yvorne au sujet des droits de pâture dans les marais de Roche (Praz Clos). Une première sentence du 19 avril 1518 condamne le recteur pour avoir séquestré du bétail de ces communes paissant en aval du Grand Fossé. Le 18 novembre suivant, après vision locale et audition de témoins, le tribunal d'Aigle déclare que lesdites communes ont le droit de pâturer en amont du Grand-Fossé et que les terres en aval appartiennent à la maison de Mont-Joux.
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A la maison de la commune. Les gens de Noville contestant aux gens d'Yvorne et d'Aigle le doit de pâture en aval du Grand-Fossé, le gouverneur d'Aigle, Nicolas de Grafenried, déclare que les gens d'Aigle ont droit de pâture sur les maraiches de Roche et de Butafardel, bien qu'elles soient dans le territoire de Noville. Copie signée par les notaires Jean de Prato et Sinlinge.
            Chercher à partir d'iciVisualiser la fiche+ 1960
Le receveur de Roche, ferme du Saint-Bernard, donne quittance à Jacques Morier et Jean Altiman, syndics de Vionnaz, d'un florin payé comme cens d'un pré dit de Meillerie de Vionnaz. Signé : Grat Perronin [qui était alors admodiataire de la ferme de Roche]
            Chercher à partir d'iciVisualiser la fiche+ 1961
Jean Forré, cellérier de Mont-Joux et d'autres chanoines du Mont-Joux, au nom du prévôt Jean de la Forêt, reconnaissent tenir en fief des seigneurs de Berne, en raison de leur gouvernement d'Aigle et à l'occasion du changement de religion survenu chez eux, tous cens, rentes, usages, hommages et fiefs que le prévôt du Saint-Bernard possède dans le gouvernement d'Aigle. Ebauche de reconnaissance, incomplète. Signé : Antoine Palmier, notaire.
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Procès entre le Saint-Bernard et Ollon. Le Saint-Bernard jouissait du droit de pâturage pour ses moutons en la Praille d'Ollon, depuis la Gryonne au fossé d'Oudances. Récemment des hommes d'Ollon ont clôturé la Praille, empêchant ainsi les pasteurs du Saint-Bernard de conduire leurs moutons paître en ces lieux. Le Saint-Bernard recourt au gouverneur d'Aigle, qui reconnaît sans difficulté les droits du Saint-Bernard. Ollon recourt au Conseil de Berne, qui le 3 juillet 1525, confirme la sentence du gouverneur, puis après un nouvel appel, décida d'envoyer des commissaires sur les lieux et de ne rien modifier jusqu'alors.
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Grands-Marais de Roche (lieu du litige). Les délégués d'Aigle, de Corbeyrier et de Roche demandent au gouverneur d'Aigle de faire cesser la construction d'un fossé entreprise surtout par le prieur Grat au nom de le maison de Roche. Le prieur Grat répond que le fossé en question ne nuit pas aux droits de pâturages des communautés d'Aigle, etc. mais se trouve sur le ban de Chambon. Le gouverneur ordonne de cesser la construction de ce fossé. Notaire : Bernard Ruchet. Copie de Claude Pignat, notaire, mai 1677.
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A la maison de Mont-Joux. Les hommes de Roche et de Chambon avec l'accord de Grat Perron, recteur de Roche, C.S.B. conviennent de mettre à ban le Praz Clos de la Saint-Jean-Baptiste à la Sainte-Croix, de fixer l'accès à ce pré par dessus le Petit Praz Clos et de maintenir en bon état les fossés. Notaire : Gareti, qui signe l'acte.
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En la maison abbatiale. Grat Perron, recteur de Roche alborge aux communiers de Roche et Chambon 20 seiteurs de pré-marais au territoire de Buttafardel, moyennant 22 florins d'introge et la livraison du tiers de la récolte annuelle du foin de ce pré. Témoins : Jean d'Haute-ville, notaire et Hugues Gros, de Doncys, diocèse de Tarentaise. Notaire : Garet. Antoine Tillier, gouverneur d'Aigle scelle le document. Copie postérieure d'un parchemin des archives de Roche.
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En la maison de l'abbaye de Roche. Copie : Christin Ferra, chanoine de Belley et vicaire général du prévôt Philibert de la Forêt, alberge à Jacques Veillard, d'Aigle, la ferme de Roche et ses dépendances, pour 3 ans, moyennant 100 florins de location et un setier de moutarde par an. Il devra recevoir les gens de la maison. Témoins : Antoine de Plastro, [censier de Meillerie]. Notaire : Beney de la Cor(Y), Loys Gerard(?) etc.
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Claude Agey et Germain Jensch, envoyés de Berne, se rendent sur le lieu contentieux de Buttafardel. Les charge-ayant de Roche, s'estimant lésés par une ordonnance gouvernale de 1550, demandent qu'elle soit révoquée en se basant sur une autre ordonnance gouvernale de 1543 alors acceptée par Aigle. Les charge-ayant d'Aigle font opposition. Les commissaires décident de maintenir en vigueur l'ordonnance gouvernale de 1550 et d'interdire toute clôture dans le territoire délimité par le fossé allant jusqu'à la Benne, au Toile de Chessel, le Grand Fossé jusqu'au grand chemin excepté un carré de pré appartenant à Antoine Perrin, de Noville. Signé Louis Ozat, notaire. Copie postérieure du notaire P. Bolossier.
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En la Maison de la prévôté de Mont-Joux. Le prévôt Benoît de la Forêt institue son procureur Jacques Veillard, bourgeois d'Aigle et fermier de Roche. Témoins : Pantaléon Noir, prieur claustral, et noble Barthélémy de Varax, d'Evian. Notaire : François de la Crista, qui appose son signet en bas à gauche.
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Litige entre Maurice Busset, censitaire de la ferme de Roche, et les procureurs de cette ferme. M. Busset demandait à être maintenu dans la jouissance des biens à lui inféodés vu qu'il avait régulièrement payé les cens. Les procureurs mettent en doute la validité de l'abergement fait par Grat Perron. Le châtelain de Noville, François Mantallet, maintient M. Busset dans la jouissance des biens albergés. Signé : Jacques Cornyollier, notaire, par ordre du châtelain.
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Prolongation de la location de la ferme de Roche faite par Antoine de Plastro, vicaire général du prévôt de Tollen, en faveur de Clément Bron, bourgeois d'Aigle, jusqu'au prochain chapitre. Témoins : Mojonier Pierre, vicaire de Roche (plutôt chapelain) Guigone Periatti(?) etc. Notaire : François de Gradibus qui signe avec son paraphe.
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A la demande de "Monsieur de Monjouz" le châtelain de Noville fait dresser l'inventaire de la ferme de Roche par François Mantallet, Thomas Gondier et Claude Landin, jurés de la curie de Noville. Cet inventaire comprend les terres et le mobilier remis en ce jour à noble Jacques Hugonin, de la Tour-de- Peilz, admodiataire de cette ferme. Notaire : Jacques Cornyollier qui signe avec son paraphe; noble François de Collombier, châtelain de Villeneuve étant présent.
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Le Saint-Bernard ayant ordonné à Jacques Hugonin, fermier de Roche, de payer 700 écus et intérêts à Sébastien de la Pierre, bourgeois de Berne, cause-ayant d'Elisabeth, veuve de Jérôme Maurice Luy, trésorier de la ville de Berne, le tribunal du gouverneur d'Aigle jugeant en appel, déclare que le fermier Hugonin doit être déchargé de ce paiement. Copie de l'original, scellé par le gouverneur Benoît d'Erlach et signée par le secrétaire Abraham de Norea, notaire.
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A la Majorie. Hildebrand[de Riedmatten], évêque de Sion, écrit aux religieux du Saint-Bernard qu'il s'est employé très activement pour leur faire restituer la ferme de Roche par les Bernois et qu'il apprend avec peine qu'ils négligent cette ferme et la laissent aller à la ruine. Il leur demande de la remettre en état et de la confier à des fermiers de confiance. Signé : Hildebrandus, episcopus sedunensis [L'écriture est celle de son neveu, Adrien, abbé de Saint-Maurice, puis évêque de Sion (1604-1613)].
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A la Chapelle de l'Abbaye. Devant le gouverneur d'Aigle, Marquard Zehender, comparaissent Alexandre Tercinot, prieur claustral et de Bourg-Saint-Pierre, et Jacques Hugonin, fermier de Roche, à qui il est reproché une mauvaise administration de la ferme. Il est ordonné au fermier de payer la somme de 200 florins pour compenser les dommages survenus à la ferme par manque d'entretien, de payer l'arriéré de la location et de faire renouveler les reconnaissances à ses frais. Comparaît aussi Julius Jossen, député par l'évêque de Sion. Témoins : Charles de Loës, châtelain d'Aigle; Jacques Nantermet, châtelain de Noville, etc. Secrétaire : Bernard Guigoz, notaire, qui signe avec son paraphe.
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Antoine Fal..., procureur du prévôt André Tillier, alberge à Jean de Restra, paysan de Roche, une vigne sise à Roche, pour 340 florins et 6 gros d'introge et 8 florins de cens annuel payables à la ferme de Roche. Témoins : Pierret Rosset, clerc, de Bex; et Claude Cuniard, serviteur de Roche, de la ferme du Saint-Bernard; signé Jaques de Frenoz, notaire.
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Lettres patentes de Charles-Emmanuel, duc de Savoie, en faveur du prévôt André Tillier au sujet des lods du château d'Allaman, affectés comme aumônes à l'hospice de Mont-Joux, malgré l'opposition faite par Garin Mugnier. Signé : C. Emmanuel, Roncas, Sicardo Magalli.
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Pierre Améan, fermier de Roche, écrit au prévôt du Saint-Bernard au sujet des livres de reconnaissances de Roche qui sont auprès du gouverneur d'Aigle. Signé : Pierre Améan.
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A la maison forte du prévôt. Le prévôt André Tillier inféode à Clément Bonhomme, bourgeois de Bex, une terre comprenant champ, pré et bois, située en Long près de la Gryonne et appelée Praz de Mont-Joux, pour 3 ducatons d'introge et 30 florins de cens. Signé : André Tillier, prévôt; et Clément Bonhomme, qui signe : Bonomont et Hubert Tillier, témoins. Notaire : Jean-François Ducro, de la cité d'Aoste.
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Le prévôt envoie Jacques Casalet, prieur de Bourg-Saint-Pierre, noble Humbert Tillier et Nicolas Fernela, bourgeois de Thonon et fermier de Meillerie, pour demander la rente de 4 setiers de vin blanc dus par l'hôpital de Vevey, qui n'ont pas été soldés depuis 1596, et s'ils reconnaissent les droits du Mont-Joux sur des maisons et possessions à Vevey. Les conseillers de Vevey répondent qu'ils ont remis au châtelain de Meillerie la valeur du vin dû par l'hôpital de Vevey et qu'ils offrent 500 florins pour les fiefs du Mont-Joux à Vevey. Les délégués répondent qu'ils ne peuvent accepter cette offre. Sans signature.
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A Saint-Jaquême. Le prévôt André Tillier affranchit Pierre Escot, homme taillable de la ferme de Roche, pour le prix de 100 florins et un cens annuel de 6 deniers de sufferte payables à la ferme de Roche. Le même jour, le prévôt accorde la même faveur à Jean Escot et aux mêmes conditions et de même pour Pierre Sauge de Corbeyrier. Signé et scellé par le prévô. Notaire : Decré, secrétaire qui signe aussi.
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Claude Cley, de Givrins (baillage de Nyon) et Pierre Améan, bourgeois de Vevey et admodiataire de la ferme de Roche, commissaires des reconnaissances du Saint-Bernard, exigeaient des gens de Roche qu'ils se reconnussent comme des hommes de la maison de Roche. Les gens de Roche prétendaient ne pouvoir le faire, ayant déjà prêté hommage à un autre seigneur. Le gouverneur d'Aigle saisi de la cause donna raison aux gens de Roche. Les commissaires recoururent au Conseil de Berne, lequel, estimant que cette hommage à la ferme de Roche était compatible avec le serment de fidélité prêté aux Seigneurs de Berne, ordonnèrent que les reconnaissances conservent l'hommage qui figurait dans les précédentes.
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Le seigneur Jean Henri Lintz, bourgeois et conseiller d'Augsbourg, agissant au nom de noble Martin Zobel, créateur des salines de Roche, reconnaît tenir de la ferme de Roche l'ancien verger où a été édifié la maison des salines, pour un cens de 20 écus; un jardin où a été construite une maison d'habitation pour les salines, etc, avec diverses charges. Extrait des reconnaissances de Roche. Signé : Cley, notaire commissaire, copie.
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Compte de Claude Cley, notaire, admodiataire de la ferme de Roche, pour l'année 1614. Il déclare y perdre plus de 1000 florins, la récolte étant perdue cette année-là. Non signé.
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Compte de Claude Cley, notaire, admodiataire de la ferme de Roche, qui paie 700 florins de location annuelle; non signé.
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Roland Viot, prévôt du Saint-Bernard, atteste avoir réglé avec Claude Cley, fermier de Roche, les comptes des années 1620 à 1623, après déduction de ce qu'il a reçu de ce même fermier. La dépense faite pour la muraille de la grange, 700 florins, lui sera déduite sur les années à venir. Signé : Cley.
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Un litige ayant surgi entre le fermier de Roche, Claude Cley, et le prévôt Viot, le gouverneur d'Aigle porta sentence sur le litige. Il y eu recours au petit conseil de Berne qui confirma la sentence du gouverneur déboutant Cley de ses prétentions mais lui allouant 500 florins en dédommagement de ses dépenses. Copie.
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2 pièces : a) Jean-Jacques Michaud, commissaire aux extentes comparaît devant le gouverneur d'Aigle contre le prévôt de Mont-Joux, pour demander son salaire en raison des reconnaissances des fiefs dépendant de la ferme de Roche, soit 450 florins. Le gouverneur reconnaît la justice de ce salaire. Signé : Guy Chastellain, notaire. b) J.J. Michaud atteste avoir reçu du chanoine Claude de Passu, C.S.B, le montant demandé. Signé : J.-J. Michaud, notaire.
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Claude Forestier fait l'inventaire des pièces d'archives reçues concernent la vigne d'Aigle et promet de les restituer. Signé : Claude Forestier.
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Le prévôt Viot admodie à Maître Claude Forestier, bourgeois de Vevey, la ferme de Roche pour 3 ans au prix de 100 ducatons par an. Dans cette admodiation, la vigne d'Aigle n'est pas comprise étant tenue par Maître Cley. Copie non signée.
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Le prévôt Viot donne quittance à Christian de Nucé de 110 ducatons, loyer de la ferme de Roche pour l'année 1632. Au dos : liste des réparations faites à la ferme durant la même année, et regeste. Sans signature.
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Ours Arnod, vicaire général du prévôt. Viot, confirme pour 3 ans à Christian de Nucé l'affermage de Roche, moyennant la somme annuelle de 80 ducatons. Signé : Ours Arnod, vicaire général; Claude Ducrot, curé de Vouvry; et Christian de Nucé, fermier.
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Le fermier de Roche, de Nucé, écrit au prévôt que le bailli Mageran est désireux d'acheter la ferme de Roche et demande des instructions à ce sujet. II s'excuse de ne pouvoir se rendre au chapitre. Au dos, il est écrit au sujet de cette vente : '"Cavendum ne fiat unquam". Signé : Chrisiand de Nucé.
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Le prévôt Viot loue la ferme de Roche aux frères Jean et Claude Bertolet au prix de 105 ducatons par an, sauf la vigne d'Aigle tenue par Me Cley, et sous diverses conditions. Le fermage partait du 1er mars. Signé : Roland Viot, prévôt; Claude Ducrot, curé de Vouvry; et Claude Bertolet. Jean-André Scheidlin à Roche, signe comme témoin.
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L'avoyer et le [petit] conseil de Berne écrivent au gouverneur [d'Aigle] qu'ils ont reçu du Saint-Bernard une demande pour être exempté de fournir 2 hommes d'armes avec munitions à son service. Il demande au gouverneur de se renseigner sur la provenance des biens du Saint-Bernard dans leurs états. Copie; petit sceau sur papier.
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