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Les informations ci-dessous représentent la structure des différents fonds d'archives, conformément à la terminologie précisée par la norme internationale ISAD(G) : un fonds peut être divisé en sous-fonds, série, sous-série, dossier et pièce. Si vous voulez des explications détaillées sur la façon de se déplacer dans cette hiérarchie, cliquez ici

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Pierre de la Tour, du consentement de sa femme Perrette, de son fils W, de son neveu, W. et de ses nièces, cède à la Maison de Montjoux, pour l'usage de Jean Uconis, une maison située à Icogne (in villa du Cogny), avec chesal et dépendances. Témoins : Udo, prieur, R. de Montjovet, W. de Chaler, Aymon Albi, Jean Taverners, Aymon Macellarius, Guillaume d'Otton, qui a levé cette charte. Wal., chanoine de Sion, l'a écrite.
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Emyeta, veuve de Guillaume, dîmeur, de Lens, du consentement de ses enfants, Aymon, clerc, Umbert, Pierre et Willermette, pour 30 sous qui lui ont été payés et 1 denier d'aumône annuelle à l'église de Lens, vend à Odon, dîmeur de Lens, une moitié de verger du Puits. Témoins : Martin de Sierre, cordonnier, Guillaume de Plan à Villa et Aymon, clerc, qui a levé cette charte. Pierre juré l'a écrite en place de Normand, chancelier.
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Dans l'église. Antoine de Lens, clerc, fils de feu Odon de la Crête (de Crista), donne à titre d'aumône après sa mort, pour son salut et celui de ses ancêtres à la Maison ou à l'hôpital des pauvres de Mont-Joux, son pré de Liron (Liruns) qui jouxte en haut le pré de l'église de Lens et le chemin public. Témoins : Brunet, métral de Lens, Willencus, prieur de Lens, Pierre du Praz, Aymon Messeliers, Uldric frère du prieur, P. de Loèche, prêtre, Louis, de Lens, clerc, qui a levé cette charte au nom du chapitre de Sion, Amédée de Rena, clerc, l'a écrite.
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Transaction amicale entre l'évêque de Sion Aymon et le prévôt du Saint-Bernard Guillaume de Pléo (Pleoleti). Pour mettre fin au litige survenu entre eux au sujet du régime des paroisses; les officiers qui se seraient arrogé des biens des cures lors des successions dans les bénéfices de Lens, Martigny ou autres devront les restituer, les conventions antérieures réglant le statut des bénéfices sont reconnues valides, le prévôt devra montrer à l'évêque ses lettres de provision et lui faire obédience et, s'il surgit à l'avenir d'autre litige, il sera tranché par arbitrage de l'abbé de Saint-Maurice et le doyen de Valère, etc. Les deux prélats apposent leur sceau. Copie informe, du XVIe siècle ?
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Vers 1400 ? Liste des membres de la confrérie de Saint-Bernard dans la paroisse de Lens. "Sequuntur confratres confratrie Sancti Bernardi in parochia de Lenz". Cette liste contient une septantaine de personnes de Lens et d'Icogne. Elle aura servi à recouvrer les cotisations des membres, 2 deniers par feu. - Icogne : 6 feux; Lens : 63 feux. Sans signature.
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A l'église paroissiale. Les paroissiens de Lens ont demandé au chapitre du Saint-Bernard, qui se tenait le 17 juin 1441, la faculté de fonder un autel dédié à la Sainte Vierge et à Saint-Jean-Baptiste dans l'église de Lens. Le chapitre y consent et envoie une délégation à Lens pour procéder à cette fondation avec des délégués de tous les quartiers de Lens. Plusieurs assignent des biens pour la fondation, d'autres s'y engagent par promesse. Témoins : Pierre Ardy, vicaire du prieur, Jean de Pirot de Montana, Hyanne Mathie, de Viège, André de Bertholinis, de Côme (Lombardie) et plusieurs autres. Notaire : Jean de Vernetis, de Passy diocèse de Genève qui a ppose son signet en bas à droite.
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Au prieuré. "Reconnaissance du prieuré de Lens". Jean de Lens (Len), C.R., prieur de Lens, reconnaît tenir son prieuré du prévôt de Mont-Joux, à qui appartient la collation de ce bénéfice, mais qu'il l'a obtenu du pape Martin. Il a été institué prieur de Lens par Jacques de Champlaurensal, prieur de Martigny, et reconnaît qu'il doit à la maison de Mont-Joux une pension annuelle de 3 muids de seigle et qu'il doit recevoir le prévôt selon la manière habituelle. Témoins : Vuillelmod Bagnoud et Jean Boson. Notaire : Pierre Cavelli commis aux minutes de son père Jean, d'Orsières, a fait écrire cet acte et appose son signet en bas à droite.
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Copie du XVIIIe siècle (?) Inventaire du prieuré de Lens comprenant les bâtiments, cloître compris, les biens fonds, la moitié de l'alpage de Blanteyoz et le tiers de la dîme de Lens. Témoins : Pierre Bagnoud, Pierre Mabilliard, Pierre Eymon, Jean Amodrici, Jean Loys, Pierre Bonvin et Jean Vulliermettae, tous de Lens. Notaire : Jean Benedicti de Lens, clerc, notaire impérial. Copie collationnée sur l'original par les notaires Jean-François de Cré et Viotty.
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Au prieuré. Théodule Bonvin, avantier, pour 1/3, et Michel Bonvin, son neveu, Jeannette et Monette, filles de feu Jean Bonvin, pour 1/3 de la petite dîme de Diogne, reconnaissant devoir à François de Montheis, prieur de Lens, 5 sous de rente en raison de cette petite dîme de Diogne. Suit la liste des parcelles en cause. Témoins : Antoine Nicod, Pierre Stephanod, Jean Léamont. Notaire : Jean de Ruina, commis aux minutes d'Henri Warneri, sur ordre de J.-Pierre Binder, notaire, qui signe. L'acte avait été levé par Henri Warneri notaire juré, citoyen de Sion, qui n'a pas pu le rédiger.
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Au cimetière. Copies de 1672 et s.d. (XVIIIe siècle ?). La majorité des paroissiens de Lens, désirant accomplir le projet de leurs devanciers (voir acte du 13 août 1441), fondent une chapellenie en l'honneur de la glorieuse Vierge Marie et de S. Jean-Baptiste, dont le recteur sera un prêtre séculier. Le prieur autorise la construction de cette chapelle, hors de l'église, près du clocher. Le recteur devra résider dans sa chapellenie, seconder le prieur dans la célébration des offices et acquitter les offices fondés dans sa chapellenie. Les patrons de la chapellenie sont le prieur pour la moitié des voix et les donateurs pour l'autre moitié. Le recteur élu est Claude Malliand. Témoins : Jacques Fabri, du diocèse de Tarentaise, vicaire de Lens, Heuglino Vateri, de Sierre, Antoine Bagnodi, Vincent Bonivini, Pierre Trachardi, Pierre Greyon et Robert de Lens. Notaire : Georges Nancheti, de Sion a fait écrire l'acte et a apposé son signet. 1) Copie du 28 mars 1672 par le prieur de Lens Pierre Galliardy, sur dictée de son vicaire Gervais Perronin. 2) Autre copie sans date (XVIIIe siècle ?) ni signature,
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A la tour de Bibian. Louis Forré, prieur claustral et vicaire général de Jean de la Forêt, prévôt de Mont-Joux, confère la collation de l'église paroissiale de Lens à Claude de la Tour, CR. du Saint-Bernard, vu le décès de François Favre. Témoins : Jean Bertini et Jean Avogat, chanoines du Saint-Bernard, Haltem (?) Perreti de Saint-Oyen et Jean Carnyan. Notaire : Corderii qui signe avec son paraphe en bas à droite.
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Sur le cimetière. Copie du XIXe siècle (?). Le conseil des probes hommes de Lens arrête que le parcours libre du bétail sur les propriétés communes ou privées sur le plateau depuis le torrent Marcon à l'est et jusqu'à l'eau de la Lienne (Laryeiz) à l'ouest est retardé de la Saint-Michel [29 septembre] à la fête de Saint-Gall [16 octobre]. Témoins : Pierre, vicaire à Lens, Jean Hudri, d'Ayent. Notaire et chanoine de Sion : Thomas Guerchodi, qui signe avec son paraphe et signet.
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Le prieur commendataire de Lens, François Fabri étant mort, les hommes de Lens, s'arrogeant le droit d'élire leur prieur, choisissent pour cet office le chanoine de Sion Jean de Platea en lui interdisant de céder le prieuré à tout autre ou de l'amodier. Le prieur élu approuve cet acte fait le 22 juin 1524, à Lens. Notaire : Nicolas Nanseti et Martin Kuntschen. Le 11 avril 1531, les hommes d'Icogne réunis à Icogne constituent des procureurs. Même notaire. Ceux de Chermignon désignent les leurs le 11 juin 1531 Jean Fabri de Sembrancher, notaire, ceux de Montana, le 20 août 1531, devant la chapelle de Diogne, Thomas Guerchodi, notaire.
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Au château. Le prieuré de Lens étant vacant par le décès d'Etienne de Vico, le prévôt Jean de la Forêt nomme prieur de Lens, Claude de la Tour, C.S.B., vu son droit de collation et d'institution. Témoins : nobles Philippe de Drosencol (?) et Antoine official et camérier. Signé : Jo. de Foresta et Jo. de Bona.
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Hildebrand, évêque de Sion, écrit au prieur de Bourg-Saint-Pierre, de s'enquérir si un chanoine de l'hospice désire l'office de prieur de Lens, poste actuellement vacant. Si oui, l'évêque lui donnera l'institution canonique, la collation restant aux religieux du Saint-Bernard. Signé : Hilteprandus episcopus sedunen., mais de la main du futur Adrien II de Riedmatten.
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Au château épiscopal. Hildebrand, évêque de Sion écrit au prévôt Roland Viot que le vicariat de Lens est vacant et lui demande d'y mettre un de ses chanoines, dans les 10 (?) jours, en vertu du droit de collation [du Saint-Bernard]. Signé : Hiltebrand évêque de Sion.
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Le prévôt Roland Viot cède à Antoine de Cabulo, curé de Saint-Maurice-de-Laques, surveillant au dizain de Sierre et à Pierre Crottel, châtelain, banneret et notaire, tous les biens du prieur de Lens défunt, C.S.B. à la condition de réédifier le prieuré de Lens selon les prescriptions données par l'évêque de Sion et le prévôt, c'est-à-dire pour l'année prochaine. Le prieur défunt était Pierre Cardinal. Témoins : Pierre Moccand, curé d'Etroubles, vicaire général de la prévôté, et noble Jean- François Cavanel, capitaine et garde à Saint-Rhémy. Notaire : Jean Antoine Decré, notaire ducal d'Aoste, qui a fait écrire l'acte et signe cette copie avec son paraphe.
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L'évêque de Sion, Hildebrand [Jost], écrit de Rome au prévôt du Saint-Bernard qu'il lui a déplu que le vicaire général ait pris possession du spolium du prieur de Lens et du curé de Vouvry. Il donne l'ordre à son vicaire général de remettre ces spolia au prévôt et émet le vSu qu'ils soient employés à faire un tabernacle dans l'église du Saint-Bernard. Il lui demande de s'informer par ses religieux des agissements des dizains supérieurs. Il approuve la nomination de Nicolas Munier comme prieur de Lens. Signé : Hiltebrando vescovo di Sione. Copie.
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Au prieuré Saint-Jaquême. Le prévôt du Saint-Bernard Roland Viot (Viotty) confère la collation du prieuré de Lens, vacant par la mort de Pierre Cardinal, à Melchior André C.S.B. Témoins : Panthaléon Danazi et Jean Charbonier. Notaire : Decré qui signe. Signature et sceau du prévôt plaqué sur papier.
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Au cimetière. Le prévôt Roland Viot s'étant rendu à Lens avec Adrien de Riedmatten, doyen de Sion et vicaire général du diocèse, tente de pourvoir à la succession du prieur Cardinal, retardée par la peste qui sévissait à Lens et la séquestration imposée. A la sortie de la messe, à la population rassemblée sur le cimetière, le prévôt Viot présente Ours Arnold comme prieur. Les gens de Lens demandent le délai d'un mois pour décider. Le vicaire général et le prévôt font acte de protestation afin qu'une telle attitude ne porte pas atteinte à leurs droits de collation et de l'institution canonique. Témoins : Antoine Burdin, chanoine de Sion, Moccand, curé d'Etroubles (de Trobles), Decré, chapelain du dit prévôt, C.S.B., Nicolas Joris, d'Orsières, banneret en Piémont. Notaire : Jean Collombin, qui signe avec son paraphe.
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En la maison de la rectorie du Saint-Bernard. Le prieuré de Lens vacant par le décès de Pierre Cardinal, le prévôt Viot confère ce poste à Ours Arnod, C.S.B., en vertu de son droit de collation. Témoins : Nicolas Joris, d'Orsières et Mathieu Dussin, valdôtain. Signé : Roland Viot. Notaire : Grat Decré, C.S.B. qui signe avec son paraphe. Signature et sceau du prévôt Viot, plaqué sur papier.
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A la Majorie. Hildebrand évêque de Sion, écrit au prévôt Viot que le nouveau prieur de Lens a officié dimanche passé à Lens. Lundi, 2 procureurs de Lens sont venus avec lui pour demander de lui donner la collation du bénéfice. L'évêque leur dit que cette collation dépend du prévôt. Ils répondent qu'ils ne veulent pas avoir affaire avec le Saint-Bernard. Voyant leur obstination, l'évêque fait collation du prieuré, au nom du prévôt de Saint-Bernard. Le prieur ainsi institué est Claude Kirieu. Signé : Hiltbrandus episcopus sedunensis qui demande au prévôt des nouvelles de la Tarentaise, le 24 juin, poSaint-scriptum concernant le prieuré de Martigny.
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Adrien, évêque de Sion écrit au prévôt Viot que Léonard Bigay, nommé prieur de Lens, n'est pas agréé par la population à cause de son incapacité. L'évêque l'a encouragé à faire effort pour contenter la population. Mais le chanoine Bigay préfère quitter Lens. Il prie le prévôt de pourvoir à ce poste sans délai : la saison des cultures approche. Signé : Adrien, évêque de Sion.
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s.d. vers 1660 (?) Consultation juridique au sujet de la nomination d'un prieur de Lens. Le prévôt Buthod avait présenté à l'évêque de Sion 3 chanoines au choix. L'Ordinaire les jugeant incapables, le prévôt lui présenta encore le chanoine Duclos, docteur en théologie. L'Ordinaire l'écarta pour conférer le prieur de Lens à un prêtre séculier fribourgeois, Michel Publius. Le juriste déclare que ce mode de faire est illégitime. Si l'évêque refuse d'instituer Duclos comme prieur, le prévôt peut recourir au souverain de la république du Valais contre cet abus, sous réserve des droits du Souverain Pontife. Signé : Alexandre Jolly.
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A la Majorie. Antoine Buthod, prévôt du Saint-Bernard, comparaît devant l'évêque de Sion avec le prieur de Lens. Il demande que le prieur de Lens Michel Publius porte l'habit du Saint-Bernard, puisqu'il occupe un bénéfice de cette Maison. Publius n'accepte pas de porter cet habit, étant prêtre séculier, mais promet de sauvegarder les droits du Saint-Bernard et de solder la pension annuelle. L'évêque lui donne raison. Notaire : Pancrace Mabilliard, qui signe avec son paraphe.
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Au prieuré de Saint-Jaquême. Le prieuré de Lens étant vacant par la résignation de Vugliermola, entre les mains du prévôt, puis par le départ de Lens de Michel Publius, le prévôt confére la collation à Claude Formaz comme prieur de Lens, et le met en possession du prieuré. Témoins : Jean-François Sonze (?) notaire, d'Aoste et Toma Ansche (?) de Flumet habitant Aoste. Signature et sceau plaqué, sur papier du prévôt Antoine Buthod. Notaire : Boreti (?), qui signe avec son paraphe.
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Claude Formaz n'ayant pu prendre possession du prieuré, Jean-François Perron, coadjuteur du prévôt, nomme à ce poste Jacques Margueretta C.S.B., et lui confère la collation. Signature et sceau de Jean François Perron, sceau plaqué sur papier illisible. Notaire : Figerod, qui signe.
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A la Majorie. Le prieuré de Lens vacant par la résignation de Michel Publius, l'évêque de Sion, Adrien de Riedmatten, donne l'institution canonique de ce prieuré au chanoine Jacques Margueretta, C.S.B. Témoins : les chanoines Adrien de Riedmatten, Jean Curten, et Nicolas Cornu prieur de Martigny, Jacques Barra châtelain de Lens et métral de l'évêque et Jean-François de Riedmatten camérier aulique.
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Collation du prieuré de Lens au chanoine Pierre Galliard par le prévôt Antoine Buthod, suivie du serment du prieur élu prononcé le 15 juin 1669, entre les mains de Panthaléon Tornieur, procureur ad hoc. Signé : Antoine Buthod, prévôt, du Saint-Bernard, et Antoine Desfeyes, notaire avec son paraphe.
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Attestation du chanoine Pierre Galliard qu'il a librement résigné le prieuré de Lens entre les mains du prévôt. Témoins : François Gerbh, résidant en la cité d'Aoste, et Léonard Desfeyes, d'Etroubles. Notaire : J. Bollossier, qui signe avec son paraphe.
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Autres copies vers 1726-1739. Par mandat de l'évêque de Sion et en vue de la visite épiscopale, le prieur de Lens, Nicolas Paulet, avec l'assentiment de Philippe Nanchoz, châtelain de la paroisse de Lens et autres notables du lieu, procède à l'inventaire des biens du bénéfice, édifices, prés, champs, vignes, droits d'eau, d'alpage, dîmes, etc., avec indication des lieux et limites. Notaire : Marc Bonvin, qui signe avec son paraphe. En fin d'inventaire se trouve une sentence du Nonce cassant une décision de l'évêque de Sion attribuant aux hoirs de Jean Torrent la dîme de Troyères, du 21 août 1695. Même notaire.
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Procès entre le prieur de Lens Paulet et les héritiers de Jean Torrent, major de Nax et Vernamiège, et consorts, au sujet de la dîme sur les vignes de Troyères. L'évêque ayant jugé qu'elle appartenait aux Torrent, le prévôt en appela au Nonce, qui cassa la décision de l'évêque et attribua cette dîme au prieur de Lens. 3 pièces : a) Copie de la sentence épiscopale du 22 novembre 1691. Secrétaire : Christian Schillig. Copie attestée conforme par le notaire Marc Bonvin, qui signe avec son paraphe. b) Mémoire d'introduction d'appel, par Nicolas Paulet, à Sion, Majorie, le 1er décembre 1691. Curial : Christian Schillig. c) Copie de la sentence du Nonce, le 21 août 1695. Notaire apostolique et secrétaire de la Nonciature : François Jung.
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A la Majorie. Institution canonique conférée par l'évêque de Sion à Nicolas Schäffer, C.S.B. nommé prieur de Lens par le prévôt, Pierre Persod, en remplacement de Nicolas Paulet décédé. Signature et sceau plaqué sur papier d'Adrien de Riedmatten, évêque de Sion. Secrétaire : Pierre de Chastonay, qui signe avec son paraphe.
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Le prévôt Jean-Pierre Persod nomme prieur de Lens Pierre Bastian. C.S.B. pour remplacer Nicolas Schäffer, qui a été promu à la cure de Sierre avec la permission du prévôt. Le même jour, 23 avril. Il reçoit son institution canonique de l'évêque de Sion. Il prend possession le 25 avril suivant, installé par le prévôt Persod lui-même. a) Copie informe. b) Acte original de l'institution canonique, par l'évêque de Sion Adrien de Riedmatten, daté du 23 avril à Sion, Majorie, muni du sceau plaqué sur papier et de la signature de l'évêque, de la signature du secrétaire de Chastonay et de Jean-Baptiste Figerod, secrétaire du prévôt, qui atteste l'installation faite le 25 avril, à Lens.
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Collation du prieuré de Lens à Barthélémy Favrat, C.S.B. le prieur Pierre Bastian étant décédé, institution canonique et installation. a) Brouillon de l'acte de collation par le prévôt du Saint-Bernard, daté de la rectorie de Sion, le 15 juillet 1702. b) Original de l'acte d'institution canonique par l'évêque de Sion, François-Joseph Supersaxo, muni du sceau plaqué sur papier et de la signature de l'évêque et du secrétaire Groeli. - Suit l'acte de mise en possession, le 16 juillet 1702, par Louis Boniface coadjuteur de la prévôté, par le prieur Favrat et 5 témoins, dont Marc Bonvin banneret.
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Barthélémy Favrat étant promu prieur de Martigny, Jean-Claude Verra est pourvu du prieuré de Lens et installé. Les modalités de la succession font l'objet d'une convention. 5 pièces : a) Original de l'acte de collation, signé par Louis Bonifcace, coadjuteur du prévôt et muni de son sceau plaqué sur laque rouge. Signé : Jean-Baptiste Jullionard, notaire curial. Suit copie de la mise en possession, le 7 décembre 1706 à Lens, attestée par le notaire Marc Bonvin, qui signe. b) Original de l'acte d'institution canonique muni du sceau plaqué sur papier de l'évêque F.-J. Supersaxo, et signé par le notaire Antoine Vantéry secrétaire. c) Copies informes de tous ces actes. d) Brouillon de la convention sur les modalités de succession, et quelques réparations à faire dans l'église de Lens. e) Copie informe de cette convention.
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Lettre du prieur claustral Ballalu au chanoine Verraz, prieur de Lens au sujet d'un M. Emery, du terme "amovible", etc.
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Pierre Courten, colonel du régiment de Courten, vend à Claude Verraz, prieur de Lens, une vigne située à Corin-Desot, au prix de 25 1/2 doublons. Témoins : Jean Henri Ordentlict et Jean Major. Notaire : Joseph Masseré.
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Le chanoine Jean-Claude Verraz, mis en possession du prieuré (paroisse) de Lens en 1706, entre en conflit avec ses paroissiens dès le 1er avril 1715. Il écrit au coadjuteur du Prévôt, Boniface, que les charge-ayants de Lens ont décidé de le faire partir de son prieuré parce qu'il contrarie leurs desseins : permission de danser et autres petits intérêts. Il lui communique divers chefs d'accusations formulées contre lui; il s'en explique et demande aide et conseil. Les charge-ayants de Lens écrivent le même jour au prévôt du Saint-Bernard, Persod, et le grand bailli Burgener écrit aussi au prévôt le 6 avril, pour appuyer Lens et conseiller le départ de Verraz. Verraz écrit à l'évêque de Sion le 13 avril au sujet de 25 plaintes des paroissiens, auxquelles il réplique. Il demande à son supérieur de le défendre contre les charge-ayants de Lens (24 octobre). Suivent la correspondance de l'évêque de Sion, du coadjuteur Boniface, ainsi que des mémoires rédigés par le prieur. Par ailleurs, les paroissiens de Lens ont demandé au prieur de nommer avec eux un chapelain. Le prieur s'y refuse, ce bénéfice n'étant pas vacant, et la cause doit être portée au tribunal de l'évêque. Verraz demande encore au coadjuteur Boniface de prendre l'affaire en mains (12 mars 1716). Le 22 juin, l'évêque ayant autorisé l'union de la chapellenie de Lens au vicariat, les charge-ayants de Lens veulent rétablir un recteur séculier. L'évêque prononce : le bénéfice fondé sous le titre de la B.V. Marie et de Saint-Jean-Baptiste est séculier et doit rester distinct du prieuré et du vicariat. Le bénéfice étant insuffisant, le prieur ou la communauté paroissiale devront le compléter et présenter alors un chapelain auquel l'évêque donnera l'institution canonique. En attendant, le chanoine Jean-Vincent Camos, vicaire de Lens reste recteur en jouissance des biens du rectorat mais le 12 octobre 1725 il demandera d'être relevé pour raison de santé, le prieur est condamné aux frais de la procédure. Le 9 octobre, le coadjuteur Boniface écrit, de Rive-sous-Thonon, au prieur Verraz, ses réflexions sur ce procès : il ne voit pas d'autre solution que de traiter à l'amiable. Le prieur Verraz réunit des actes établissant les prétentions du prieur et de ses paroissiens au sujet de la chapellenie; il rédige des mémoires, notamment sur l'administration de son bénéfice de 1706 à 1716, et il écrit de Vouvry au coadjuteur le 17 juin 1717. Le 4 novembre 1718, Verraz reçoit, des visiteurs nommés par le chapitre du Grand-Saint-Bernard, une liste de questions auxquelles il a dû répondre en vue de la visite de ces délégués. Entre les années 1716-1720 (?) Verraz a recouru au Nonce. Des lettres signées par l'évêque de Sion et par le coadjuteur Boniface (1719- 1720) portent que le chapelain ne sera pas tenu de dire les messes qu'il n'a pas pu dire pendant sa maladie, et qu'en aucun cas le Saint-Bernard n'est obligé de tenir 3 religieux à Lens, même si l'un d'eux est recteur de la chapellenie séculière. - Boniface remercie le prieur pour l'envoi d'une horloge et de 20 charges de vin, et il le renseigne sur l'observance régulière et sur ses accrocs. Par convention conclue le 20 décembre 1720 au sujet de la chapellenie, entre le prieur et sa paroisse, celle-ci s'engage à fournir au prieur 30 couronnes par an, tant qu'il tiendra un collègue apte au ministère. L'évêque approuve cette convention le 22 janvier 1721. Une lettre de l'évêque de Sion du 23 août 1723 laisse entendre que le prieur Verraz a proposé sa démission. Mais en 1724, il recourt au Nonce à Lucerne contre les actes de la visite épiscopale (du 31 juillet), car ces actes lui portent préjudice sur plusieurs points. Suit un projet d'accord, la correspondance du Nonce et sa sentence, et des lettres de l'évêque de Sion. Le 4 septembre 1724, le clergé de Lens (les chanoines Verraz, Votaz et François Michellod) demande au Nonce de mettre à exécution les prescriptions de son prédécesseur (Carracioli) quant au régime des paroisses régulières. Une sentence du Nonce, en 1725, donne lieu encore à une correspondance avec l'évêque de Sion et le prévôt : il est toujours question de déplacer Verraz, qui n'est pas satisfait des dispositions de la Nonciature et voudrait recourir à Rome.
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Copies de mémoires et lettres du prieur Jean- Claude Verraz à Monseigneur l'évêque de Sion et au coadjuteur du Saint-Bernard, L. Boniface. Il y a aussi des lettres originales de l'évêque de Sion, du chanoine Briguet, du grand châtelain de Chastonay, etc., collées dans le codex et des lettres d'autres correspondants. Ces lettres concernent les procédures entre le prieur de Lens Verraz et ses paroissiens de Lens. Les lettres copiées sont de J.-C. Verraz, les lettres sont presque toutes de l'année 1724, sauf les 4 premières (1715-1720).
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Correspondance et mémoires surtout avec la nonciature, le coadjuteur puis prévôt Boniface au sujet du procès du prieur de Lens Verraz et du chanoine Voutaz.
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Correspondance entre Verraz, prieur de Lens, et Grat Formaz, procureur du Saint-Bernard, relative au procès de J.-C. Verraz contre l'acte de visite épiscopale et contre ses paroissiens. Originaux et copies.
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"Diarium litigiosum Rdi Claudii Verraz, prioris Lensae". Lettres diverses et mémoires ayant trait aux litiges du prieur Verraz avec ses paroissiens, classées par ordre chronologique en "5 livres", débutant chacun par une brève instruction sur le déroulement des évènements.
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Claude Verraz, prieur de Lens, mécontent des prescriptions portées par l'évêque de Sion lors de la visite de la paroisse, fait recours au nonce contre l'acte de visite et ses paroissiens. Cours du procès devant la nonciature jusqu'au 23 octobre 1725. 1)Copies faites par le prieur J.-C. Verraz. plus 8 pièces annexes: 2) date [1724], réfutation des griefs des gens de Lens contre Verraz, 3) Lettre du chanoine Sébastien Briguet, Sion, 5 juillet 1725. 4) Lettre du curé de Münster et du curé de Rarogne, du 25 juin et 11 juillet 1725 collées ensemble. 5) Réponse de Verraz à Boniface, 18 juillet 1725. 6) et 7) Ebauches de recours au Saint-Siège, par Verraz, l'un daté du 5 août 1725. 8) Lettres des procureurs de Lens au prévôt Boniface demandant le départ de Verraz (16 août 1725). 9) Copies de lettres et décret de l'auditeur de la Nonciature (1724, 29 septembre à 1725, 23 octobre).
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En chapitre, Jean-Claude Verraz reproche au prévôt L. Boniface de le contrarier dans son procès contre l'évêque de Sion, au sujet du bénéfice de Lens. Il demande qu'on lui accorde l'aide du cellérier pour la conduite de ce procès. Ecrit par Jean-Claude Verraz, prieur de Lens. A la fin du cahier, un autre titre : remontrance faite le 18 mai 1725 à Monseigneur.. Passionei... Nonce apostolique de Lucerne, par Rd. Jean Claude Verraz... touchant à la défense de son bénéfice par le procès qu'il a avec ses paroissiens (le texte de cette remontrance manque).
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Lettres de l'évêque de Sion François-Joseph Supersaxo à Louis Boniface, prévôt, au sujet notamment des chanoines Verraz et Votaz qui s'en sont allés à Rome pour procéder contre l'évêque et le prévôt, pour se maintenir dans la paroisse de Lens; nouvelles d'ordre général sur divers objets.
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"Epistolae canonici Verraz, prioris Lensae appellantis a visitatione Ordinarii ac conquestus perrenes et iurgia maligna perversae plebis de Lens". Recueil factice de lettres originales et de copies de lettres du chanoine Verraz, prieur de Lens, concernant ses difficultés avec ses paroissiens. Lettres de divers correspondants (évêque de Sion; Boniface coadjuteur du prévôt, etc.). Pièces en partie reliées, en partie détachées; puis série sans date, et lettres de 1712 à 1724. - Annexes : inventaire sans date et : manière dont se fait le couronnement d'un roi.
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