Contenu | Les difficultés surgies au sujet de l'exemption totale de la prévôté de Mont-Joux concédée par Jean XXIII ayant été soumises à l'archevêque de Tarentaise on aboutit à un accord en vertu duquel les évêques conservent la juridiction sur les chanoines du Saint-Bernard ayant bénéfice dans leur diocèse mais ils ne pourront exiger d'eux que les prestations qui se font à leur intronisation et lors des visites canoniques. Le prévôt aura le droit de correction de ses religieux bénéficiers. Les chanoines curés pourront recourir au prévôt ou à l'évêque dans leurs causes civiles. Ce compromis est accepté par le diocèse de Sion le 12 juillet 1424 à Genève, et le même jour par celui d'Aoste, qui est confirmé à Aoste le 17 juillet, par celui de Lausanne le 7 juin 1424, par celui de Genève le 9 août 1425. Suit une lettre gracieuse du pape Paul III du 14 décembre 1534, prenant sous la protection du Saint-Siège la prévôté de Mont-Joux qu'elle exempte de tout taille de la part des autorités religieuses et civiles. Ces différents actes ont été copiés et signés par les notaires Sybué et Borelli. |