Contenu | Procès de la grange. Le Saint-Bernard avait construit dès 1724 une grange-écurie sur le champ du prieur, au midi du prieuré de Bourg-Saint-Pierre. Le prieur l'utilisait en partie. Le procureur l'ayant mise en admodiation en 1731, le prieur et Bourg-Saint-Pierre s'y opposèrent, prétendant que cette grange bâtie sur la propriété du prieur devait rester à son usage. Le litige fut porté devant l'évêque F.-Melchior Zen Ruffinen, qui donna raison à Bourg-Saint-Pierre en 1787. Le Saint-Bernard recouru au nonce qui cassa cette sentence et remit la solution à l'évêque de Sion. L'évêque Blatter, portant sentence selon les directives du nonce, décide que la propriété de la grange est au Saint-Bernard, qui devra cependant laisser à l'usage du prieur une partie de la grange, tant qu'il en aura besoin. Sentence portée le 20 avril 1792. |