Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice image de texte ancien
La Fondation
Archives de l'Abbaye
Fonds d'archives
Rechercher
Inventaires
Thésaurus
Edition de sources
Publications
Plan du site
Liens

 

Vous êtes ici : CH > AGSB > 00J > 002 > 013 > 4193

Fiche précédenteFiche suivante

00J 2/13/4193

Vous êtes au niveau : Dossier

IDENTIFICATION

Date début01.04.1715
Date de fin12.10.1725
CoteAGSB 4193
Description matériellePapiers, folios simples ou doubles et cahiers, en tout 383 folios, dont plusieurs sont restés en blanc; originaux ou copies. Plusieurs sceaux plaqués sur papier ou sur laque rouge; cachets; un en-tête imprimé de la Nonciature, français et latin. Format maximum 22.2 x 35 cm, regeste au dos ou en tête, une fois sur une chemisette de papier portant des regestes italien et latin.
Lieu d'élaboration (forme du texte)Lens

CONTENU

ContenuLe chanoine Jean-Claude Verraz, mis en possession du prieuré (paroisse) de Lens en 1706, entre en conflit avec ses paroissiens dès le 1er avril 1715. Il écrit au coadjuteur du Prévôt, Boniface, que les charge-ayants de Lens ont décidé de le faire partir de son prieuré parce qu'il contrarie leurs desseins : permission de danser et autres petits intérêts. Il lui communique divers chefs d'accusations formulées contre lui; il s'en explique et demande aide et conseil. Les charge-ayants de Lens écrivent le même jour au prévôt du Saint-Bernard, Persod, et le grand bailli Burgener écrit aussi au prévôt le 6 avril, pour appuyer Lens et conseiller le départ de Verraz. Verraz écrit à l'évêque de Sion le 13 avril au sujet de 25 plaintes des paroissiens, auxquelles il réplique. Il demande à son supérieur de le défendre contre les charge-ayants de Lens (24 octobre). Suivent la correspondance de l'évêque de Sion, du coadjuteur Boniface, ainsi que des mémoires rédigés par le prieur. Par ailleurs, les paroissiens de Lens ont demandé au prieur de nommer avec eux un chapelain. Le prieur s'y refuse, ce bénéfice n'étant pas vacant, et la cause doit être portée au tribunal de l'évêque. Verraz demande encore au coadjuteur Boniface de prendre l'affaire en mains (12 mars 1716). Le 22 juin, l'évêque ayant autorisé l'union de la chapellenie de Lens au vicariat, les charge-ayants de Lens veulent rétablir un recteur séculier. L'évêque prononce : le bénéfice fondé sous le titre de la B.V. Marie et de Saint-Jean-Baptiste est séculier et doit rester distinct du prieuré et du vicariat. Le bénéfice étant insuffisant, le prieur ou la communauté paroissiale devront le compléter et présenter alors un chapelain auquel l'évêque donnera l'institution canonique. En attendant, le chanoine Jean-Vincent Camos, vicaire de Lens reste recteur en jouissance des biens du rectorat mais le 12 octobre 1725 il demandera d'être relevé pour raison de santé, le prieur est condamné aux frais de la procédure. Le 9 octobre, le coadjuteur Boniface écrit, de Rive-sous-Thonon, au prieur Verraz, ses réflexions sur ce procès : il ne voit pas d'autre solution que de traiter à l'amiable. Le prieur Verraz réunit des actes établissant les prétentions du prieur et de ses paroissiens au sujet de la chapellenie; il rédige des mémoires, notamment sur l'administration de son bénéfice de 1706 à 1716, et il écrit de Vouvry au coadjuteur le 17 juin 1717. Le 4 novembre 1718, Verraz reçoit, des visiteurs nommés par le chapitre du Grand-Saint-Bernard, une liste de questions auxquelles il a dû répondre en vue de la visite de ces délégués. Entre les années 1716-1720 (?) Verraz a recouru au Nonce. Des lettres signées par l'évêque de Sion et par le coadjuteur Boniface (1719- 1720) portent que le chapelain ne sera pas tenu de dire les messes qu'il n'a pas pu dire pendant sa maladie, et qu'en aucun cas le Saint-Bernard n'est obligé de tenir 3 religieux à Lens, même si l'un d'eux est recteur de la chapellenie séculière. - Boniface remercie le prieur pour l'envoi d'une horloge et de 20 charges de vin, et il le renseigne sur l'observance régulière et sur ses accrocs. Par convention conclue le 20 décembre 1720 au sujet de la chapellenie, entre le prieur et sa paroisse, celle-ci s'engage à fournir au prieur 30 couronnes par an, tant qu'il tiendra un collègue apte au ministère. L'évêque approuve cette convention le 22 janvier 1721. Une lettre de l'évêque de Sion du 23 août 1723 laisse entendre que le prieur Verraz a proposé sa démission. Mais en 1724, il recourt au Nonce à Lucerne contre les actes de la visite épiscopale (du 31 juillet), car ces actes lui portent préjudice sur plusieurs points. Suit un projet d'accord, la correspondance du Nonce et sa sentence, et des lettres de l'évêque de Sion. Le 4 septembre 1724, le clergé de Lens (les chanoines Verraz, Votaz et François Michellod) demande au Nonce de mettre à exécution les prescriptions de son prédécesseur (Carracioli) quant au régime des paroisses régulières. Une sentence du Nonce, en 1725, donne lieu encore à une correspondance avec l'évêque de Sion et le prévôt : il est toujours question de déplacer Verraz, qui n'est pas satisfait des dispositions de la Nonciature et voudrait recourir à Rome.

SOURCES

NotesN.B. De nombreuses autres pièces (originales et copies) concernant le même procès sont classées dans les registres ou liasses suivantes. En tout 93 pièces.

Retour au sommet de la page