Contenu | Supplique des gens de Choëx contre ceux de Massongex, Daviaz et Vérossaz. Le syndic de Choëx se plaint que les gens de Vérossaz et Daviaz vont indûment couper du bois et faire paître leurs troupeaux dans la forêt et l'alpage de Chindonnaz. L'abbé ordonne qu'on mette des gardiens dans cette forêt et qu'on saisissent les bêtes de gens de Vérossaz, Daviaz et Massongex qui s'y trouvent. En outre, les gens de Vérossaz ont épuisé leur pré communal appelé Le Pré du Four et Les Fourgnons ainsi que le pré des gens de Choëx. Les deux syndics échangent des menaces. Les gens de Vérossaz prennent les vaches du curé, du syndic, de deux frères du syndic, celle d'une pauvre veuve et les veaux de Claude Chappex. En 1652, les gens de Choëx, voyant que ceux de Vérossaz, Daviaz, Massongex abusaient de leur patience, ceux-ci prirent leurs bêtes, soit 194 moutons et 4 chèvres prises sur l'alpage de Chindonnaz et conduites à Monthey. Les gens de Vérossaz demande que soit apliquée la sentence de 1642, ce qui serait préjudiciable aux habitant de Choëx, car leurs droits n'y avait pas été produits. |