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Nottes de quelques autres drois de l'Abbaye vis-à-vis la bourgeoisie et difficultés survenues
Four de la ville
1014
Rodolph 3 [Rodolphe III] donne à l'Abbaye, ou plutôt lui restitue la moitié du bourg de Saint-Maurice : dimidium burgum ipsius loci, et ibidem furnum cum molendinis, et duas partes Tholonei [Thollon] salis, et alpes Sancti Mauritii [Saint-Maurice] totiusque Caputlaci [Chablais].
Voyés la charte.
Voir aussi Liber Agaunensis, fol 8
19/1/1
Four de St-Maurice
Orignal. Copie
1481
Les hériters de Pierre de Septemsalis cèdent à l'Abbaye par contract la cense annuelle de 3 florins d'or sur le four de la ville de St-Maurice.
Voyés l'information Litt.J, p. 58, art. Actes des procès avec la bourgeoisie, N° 35 [18/4/35].
1 document coté :
CHA 19/1/1
Péage à St-Maurice
19/1/2
Péage à Saint-Maurice
Original
Litt. A
1174
Le comte de Genève donne à l'Abbaye, pour le remède de son âme et de celles de ses parents et en dédomagement des torts qu'il avoit causé à l'Abbaye (dans leur terre de Commugnie [Commugny]), savoir tout le péage des faulx, de l'acier, des pierres à aiguiser et du verre, qui se lève à Saint-Maurice.
Vide eamdem informationem ibidem.
Voir aussi:
Lib. Agaunensis, fol. 74v
Charléty, p. 117
Orignal.
[Litt. B]
1398
L'abbé Jean Garreti admodie pour l'espace de 8 ans à Jaquemin de Furno, bourgeois de Saint-Maurice, le même péage et en outre les 2 tiers du péage du sel (vide supra ,1014) gros et petit, pour le prix de 12 florins d'or.
Voir aussi:
Liber Agaunensis, fol. 75
Charléty, p. 456
Original
Litt. C
1425
L'abbé Jean Sostion deffend en présence de notaire et témoins à Perrod de Furno de se mêler plus outre dudit péage du sel etc. appartenant à l'Abbaye, vu qu'il avoit négligé de le tenir comme il faut, à teneur de son admodiation.
Voir aussi Liber Agaunensis, fol. 77
Original
Litt.D
1439
Accord entre l'abbé et les de Furno, en vertu duquel les 2 tiers du péage du sel demeurent à l'abbé.
Voir aussi Liber Agaunensis, fol. 105v
Original
Litt. E
1450
Deux particuliers, bourgeois de Saint-Maurice, reconnoissent devoir à l'Abbaye le péage du sel qui se conduit et vend à Saint-Maurice.
Voir aussi Liber Agaunensis, fol. 77v
Original
Litt. F
1477
Sentence portée par l'official de Lausanne, juge à ce établi au nom du Saint-Siège, contre Augustin de Bertholini,s de Saint-Maurice, par laquelle il est condamné à payer à l'Abbaye les deux tiers du péage du sel qu'il avoit conduit à Saint-Maurice, outre les dépends du procès.
Voir aussi Liber Agaunensis fol 79 et sqq
1528
Il se tint en cette anée à Bex une assemblée
des députés des deux Etats, de Vallais et de Berne, où
le droit de souste à Saint-Maurice pour les marchandises en général
fut reconnu, ce qui ne paroît pas détruire le droit du susdit péage
de l'Abbaye, d'autant surtout qu'elle ne fut pas entendue dans cette assemblée.
Vide traittés ave LL. EE. de Berne, N° 4 [29/2/4].
Voir aussi Liber Agaunensis, fol. 88
Original.
Litt. G
1622
L'évêque Hilteprand Jost [Hildebrand Jost] deffend à M. Jacques Quartery, châtelain de Saint-Maurice, de tirer le péage du sel, qu'il dit être connu appartenir à l'Abbaye, avec ordre de comparoître en cas d'opposition.
N. B. L'Abbaye ne jouit plus que du péage du verre (vide citatam informationem [18/4/35]). Je ne vois rien touchant le péage des petites perches (vide in fine paginae sequentis) [renvoi au bas de la page 353, où le document intitulé Litt H est décrit].
Voir aussi Liber Agaunensis, fol. 89
[Litt. H]
1736
Un certain étranger, marchand de verre, refusant de payer le péage, le seigneur gouverneur fit déposer ces verres chés M. Marclay en attendant d'ultérieures informations du droit de l'Abbaye. Ensuitte, ledit marchand ne paroissant plus, ledit gouverneur, instruit des titres et possessoir de l'Abbaye, lui adjugea les susdits verres en condamnant le marchand aux dépends, par sentence du 24 janvier.
<page 353>
Deffenses de placer du fumier etc. proches des murailles de l'Abbaye
1625
Ordre gouvernal addressé aux bourgeois de nettoyer le chemin vers les murailles de l'Abbaye, de le tenir propre et d'en enlever, surtout de contre lesdites murailles tous les fumiers et ordures, sous peine de 5 livres de ban.
Voir aussi Liber Agaunensis, fol. 28v
6 documents cotés :
CHA 19/1/2~A
CHA 19/1/2~B
CHA 19/1/2~C
CHA 19/1/2~D
CHA 19/1/2~F
CHA 19/1/2~H
19/1/3
Deffenses pour le fumier contre lesmurailles de l'Abbaye
Litt. A
1647
Sentence gouvernale au même sujet portée contre certains particuliers qui prétendoient avoir droit de placer leurs courtines dans ces endroits.
Voir aussi Liber Agaunensis, fol. 29
Original.
Litt. B
1666
Mandat gouvernal publié par la ville au même sujet.
Voir aussi Liber Agaunensis, fol. 79
Litt. C
1709
Autre semblable.
Litt. D
1716
Autre semblable.
1724, 1729 et 1732
On ajoute à cet article quelques mandats des seigneurs, deffendants en ces anées de laisser aller des chèvres ou moutons au-dessus de l'Abbaye, depuis le château jusqu'au delà de Notre-Dame du Scex, sous peine de confiscation, et permettant même de tuer lesdits animaux.
Droit de percevoir les langues de bœufs à Saint-Maurice
Copie légale
1253
Le comte de et la comtesse de Guibor (Kibourg) donnent à l'Abbaye, à l'honeur de Dieu et de saint Maurice, tout le droit qu'ils avoient sur les langues de boeufs qui se tuent dans la ville de Saint-Maurice et la rente qui leur en pouvoit revenir. L'original cotté au nottes des donations Dons d'autres seigneurs, N° 3 [1/3/3].
Voir aussi:
Liber Agaunensis fol. 114
Charléty, p. 179
6 documents cotés :
CHA 19/1/3~B
CHA 19/1/3~C
CHA 19/1/3~D
CHA 19/1/3~E
CHA 19/1/3~F
CHA 19/1/3~G
Concession de l'eau de la Chiètre pour deux fontaines à Saint-Maurice
19/1/4
Concession d'eau pour 2 fontaines en ville
Original
1751
Sur une requête de MM. les bourgeois, l'abbé [Jean Joseph Claret] et Chapitre leur accordèrent, sans conséquence d'aucune servitude pour l'Abbaye, de pouvoir prendre à leurs frais de l'eau de la source pour l'usage de deux fontaines, au moyen des canaux qu'ils fairoient passer par les dedrois que l'Abbaye leur indiqueroit etc.
2 documents cotés :
CHA 19/1/4~01
CHA 19/1/4~02
<page 354>
Fondation appellée des Machabés
19/1/5
Fondation des Machabés
Copie légale.
Litt. A
1631
Maurice Cattellani, sacristain de l'Abbaye, done et assigne la somme de dix mille florins en bonnes obligations, dont la rente doit servir à pousser dans les études deux écoliers tout à la fois pendant l'espace de 6 ans, chosis par l'abbé, le Chapitre et les sindics de Saint-Maurice d'entre les familles Catellani et des Furno et, à leur défaut, d'entre les familles des bourgeois, à condition que lesdits écoliers choisis promettront de se faire prêtres séculiers ou réguliers et que, venants à manquer à leurs promesses, ils restitueront la pension dont ils auront profité etc. Acte du 10 juin 1631 approuvé par l'évêque le 29 juillet 1631.
19/1/5
Litt. B
1639
Le même sacristain avoit fait en 1613 son testament en faveur de l'Abbaye. En 1618, il obtint permission de tester et, peu avant sa mort, arrivée en 1638, il fit divers légats. En 1639, ses plus proches, savoir un certain Charpillion et un Murisier, recherchèrent l'Abbaye sur l'héritage dudit sacristain, prétendants ledit testament de 1613 être nul par la permission ensuitte obtenue de tester. L'Abbaye soutenoit ledit testament et s'appuyoient aussi sur ses privilèges. Les arbitres choisis et députés par l'Evêque approuvèrent ledit testament, sous quelques modifications. Tout cela conste par la prononciation des arbitres, cottée ici litt. B, dans laquelle il n'est fait aucune mention de la susdite fondation.
19/1/5
litt. C
1654
Cette difficulté n'en demeura pas là. Il
se fit en 1651 un autre accord entre l'Abbaye et les héritiers de Pierre
Catellani, qu'on n'a plus. Ensuitte, les sindics de Saint-Maurice attaquèrent
lesdits héritiers de Pierre Cattellani sur le capital de la fondation.
des Macabés, prétendants que ledit Pierre en avoit reçu
les fonds entre ses mains, et les firent condamner par sentence gouvernale à
fournir ces fonds, leur recours contre leurs guérens, s'ils en avoient.
Lesdits héritiers recoururent en 1654 devant LL. EE. contre l'Abbaye,
se fondants sur ledit accord de 1651, mais LL. EE. trouvèrent ce recours
fait mal à propos, leur ordonèrent de s'en excuser envers l'Abbaye,
les exhortèrent à le caler, sans leur refuser cependant absolument
une nouvelle audience à la prochaine diette.
2 documents cotés :
CHA 19/1/5~B
CHA 19/1/5~C