Etiolles le 17 novembre (avant 1860 ?)

Mon cher Alexandre,

Ta lettre m'a fait plaisir ; elle exprime des sentiments dont tu devrais t'inspirer sans cesse.

Si tu as la volonté de tenir ce que tu promets, tu y parviendras sans aucun doute et ce sera bien ... pour toi et fort satisfaisant pour moi.

Je prends note de tes promesses et si tu y manquais je ne pourrais plus avoir en toi la moindre confiance.

Pour en finir avec l'enfantillage qui t'a donné de regrettables distractions je désire que tu t'abstiennes dorénavant d'écrire à la personne pour laquelle tu t'es si ridiculement monté la tête et que tu me répondes à la présente lettre en prenant à cet égard l'engagement le plus formel.

Je ... aussi que tu ... ce temps de réclusion pour tourner un peu tes idées vers la religion ; on y puise une force bien salutaire pour suivre les bonnes résolutions.

Je t'embrasse et si je suis content de toi je te réécrirai bientôt.