Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice image de texte ancien
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CH > AASM > CHA > 027 > 001

          
            
    - CHA          
       - 27       
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Etiquette
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Il paroit qu'en l'année 921, l'Abbaye ne jouissoit plus de tous ses droits sur Vouvri [Vouvry] puisqu'on voit par un acte qui paroit original, daté de cette même année, que Reinfred donna alors pour le remède de son âme, de son père et de sa mère, tout ce qu'il possédoit dans le village, à la tête du lac et dans la terre de Vouvri [Vouvry] en meubles et immeubles, esclaves, champs, vignes, prés, maisons, forêts, de cours des eaux, bois, en plaine et montagne, etc., à un certain Turumbert. On ne voit pas qui étoit ce Turumbert que cet acte qualifie cependant comme chancellier. On voit seulement qu'il est signé par cinq hommes qui se disoient frères, Asmundus fr. etc., d'ailleurs cette donation a l'air d'être une donation pieuse.
            + 002~01
            + 002~02
Vidimus copiant un acte original décrivant les droits respectifs des comtes de Savoie et des abbés à Vouvry. Suite à des difficultés entre l'abbé et couvent de Saint-Maurice d'une part, le châtelain et le procureur du comte de l'autre à propos de la jurisdiction et seigneurie sur les hommes de la paroisse de Vouvry, le juge du Chablais et du Genevois et Rodolphe de Vevey, chanoine de Lausanne, ont été établis auditeurs par Philippe Ier, comte de Savoye. Après avoir entendu les confessions et les raisons de part et d'autre, reçus les témoins des parties et publiés leurs dépositions, les auditeurs ont dit et prononcé que le comte détient la chevauchée sur le hommes de Vouvry, la manoeuvre en mars, la " cheneverie, breveria, fenaterie " et la chasse à Plambois, la garde et le ban du même bois, les bans de " frenerie " et de dévestiture, des droits sur les larrons, les traîtres et tout châtiment corporel, le châtiment des usuriers, le droit de saisir les biens meubles de ceux qui ont été condamnés, sauf les questions de propriété, lorsque l'abbé voudra se plaindre. D'un autre côté, ils ont prononcé que les hommes de Vouvry sont hommes liges de l'Abbaye (exceptés deux abergements, l'un de Chillon et l'autre de La Tour), que l'abbé a jurisdiction et seigneurie sur eux et rière le village et paroisse de Vouvry, qu'au jour du plaid général (qui est tenu une fois par année par l'abbé) la connaissance des dévestitures, des spoliations et la lévation des biens doivent appartenir audit abbé et couvent. Le tout a été prononcé sans préjudicier les droits sur les bois dont ledit abbé et couvent ont usé ci-devant et dont il n'a pas été question dans le présent document.
            + 003~01
            + 003~02
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            + 8
            + 009~01
            + 009~02
            + 10
L'abbé Barthélemy Giusti établit un tuteur à Jeannette, fille de feu Nantermet de Nucé, de Vouvry.
            + 11
L'abbé Barthélemy Giusti donne pour tuteur à Joanod Mileti, de Vouvri, Jean Colon, dudit lieu, l'obligeant cependant à se servir du conseil du curé de Vouvry, oncle dudit pupille
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            + 013~01
            + 013~02
            + 013~03
Notes sur les pouvoirs et les droits attachés au vidomnat de Vouvry
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            + 16
            + 017~01
            + 017~02
            + 18
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            + 20
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Suite à un rescrit selon lequel il était défendu aux officiers de l'abbé de continuer de poursuivre deux particuliers à Vouvry pour certains bans encourus, à moins que cela ne se fît devant le juge ordinaire dudit prince, ce dernier ayant révoqué cette première décision, le Conseil de Son Altesse le duc de Savoie remet les jugements contre des gens de Vouvry à la cour des abbés siégeant dans cette localité.
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            + 25
Noble Michel Gacuz, curial de Vouvry, étant mort, l'abbé Guillaume Bernardi d'Allinges nomme à sa place Vincent de Jutigninge pour lui et les siens, lui donnant divers pouvoirs d'exercer la justice à Vouvri et même de choisir un lieutenant pour le remplacer. Il ordonne à son métral de Vouvry de le mettre en possession de cet office.
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            + 27
Vidimus contenant trois actes se rapportant au conflit entre l'abbaye de Saint-Maurice et les habitant de Vouvry concernant les corvées.
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            + 29
            + 30
            + 31
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            + 033~01
L'abbé Pierre du Nant de Grilly ayant représenté à Leurs Excellences que les offices du vidomne et de sautier de Vouvry acquis par l'Abbaye en 1249 des Messieurs de Blonay, abergés ensuite aux nobles Sostion et en 1543 aux nobles Boquis, étaient échus à l'Abbaye faute de payement et surtout de reconnaissances prêtées aux abbés, et les ayant priées de réincorporer les deux offices à ladite Abbaye, Leurs Excellences du Valais lui accordèrent cette grâce par leurs patentes du 30 août 1612, ordonant à leurs officiers de la maintenir dans ses susdits droits.
            + 033~02
            + 033~03
            + 033~04
            + 34