Bibliographie | Rudolf SCHNYDER, " Das Kopfreliquiar des heiligen Candidus in St-Maurice ", dans " Zeitschrift für Schweizerische Archäologie und Kunstgeschichte " 24, 1965-1966, p. 123, n° 19. Regula SCHORTA, " Catalogue des tissus et enveloppes de reliques textiles ", dans L'Abbaye de Saint-Maurice d'Agaune, 515-2015. Vol. 2 : Le trésor. Gollion, 2015, p. 299 (Tex. 90). |
Notes | DATATION APPROXIMATIVE : Xᵉ siècle. LIEU ET ANNEE DE DECOUVERTE : Retrouvé en 1961 dans le chef reliquaire de saint Candide. Cette enveloppe contenait treize petits paquets (v. AASM, TIS 2/0/34 (CH AASM TIS 002 000 034), 35a (CH AASM TIS 002 000 035A), 43 (CH AASM TIS 002 000 043), 48 (CH AASM TIS 002 000 048), 57 (CH AASM TIS 002 000 057), 58 (CH AASM TIS 002 000 058), 63 (CH AASM TIS 002 000 063), 63a (CH AASM TIS 002 000 63A), 64 (CH AASM TIS 002 000 064), 65 (CH AASM TIS 002 000 065), 65a et 66 (CH AASM TIS 002 000 066), 14 étiquettes (AASM, CHN 64/2/22 (CH AASM CHN 064 002 022), 25 (CH AASM CHN 064 002 025), 30 (CH AASM CHN 064 002 030), 31 (CH AASM CHN 064 002 031), 33 (CH AASM CHN 064 002 033), 37 (CH AASM CHN 064 002 037), 38 (CH AASM CHN 064 002 038), 45 (CH AASM CHN 064 002 045), 49 (CH AASM CHN 064 002 049), 51 (CH AASM CHN 064 002 051), 56 (CH AASM CHN 064 002 056), 62 (CH AASM CHN 064 002 062), 67 (CH AASM CHN 064 002 067), 68 (CH AASM CHN 064 002 068) et 71 (CH AASM CHN 064 002 071) et plusieurs fragments de tissu (AASM, TIS 2/0/28 (CH AASM TIS 002 000 028), 29 (CH AASM TIS 002 000 029), 31 (CH AASM TIS 002 000 031), 31a, 31b, 31c, 32 (CH AASM TIS 002 000 032) et 32b, entre autres), cette enveloppe formait le paquet B. Elle était ficelée avec un gros fil de chanvre (?) et accompagnée de l'étiquette CH AASM CHN 064 002 020. DESCRIPTION DU MOTIF : Le décor de médaillons à couronne de rinceaux et enserrant un phénix est une exception parmi les soieries monochromes ou de très faible contraste. Il s'inspire de l'Extrême-Orient où, par exemple dans la maison du trésor (Shôsô-in) du temple Tôdai-ji à Nara (Japon), des soieries multicolores datant du VIIᵉ-VIIIᵉ siècle avec un tel décor sont préservées (Kaneo MATSUMOTO, " Jodai-gire. 7th and 8th century textiles in Japan from the Shôsô-in and Hôryû-ji ", Kyoto 1984, p. 40, 225-226). REMARQUES : Des détails techniques tels que les fils pièce doubles permettent quand même d'attribuer la soierie de Saint-Maurice à des ateliers byzantins et de la dater du Xᵉ siècle au plus tôt, période où on retrouve également la combinaison de rouge et vieux rose (v. Regula SCHORTA, " Monochrome Seidenstoffe des hohen Mittelalters. Untersuchungen zu Technik und Musterung ", Berlin, 2001, p. 192-193, 196-197, n° 46, n° 50). |